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 Junjou romantica Bonus : A long time ago

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Eimi-chan

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MessageSujet: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeLun 16 Jan - 3:52




Tout les personnages vivent une vie très agité dans Junjou Romantica. Boulot , école , métro et dodo. Entre les quêtes sentimentales et les défis du quotidien , nous n'avons pas forcément le temps de raconter l'histoire de nos personnages. Des passages de leur quotidien , des secrets inavoués ou un passé tumultueux , c'est le moment de les narrer dans Junjou romantica : A long time ago . N'ayez pas peur de dévoiler le passé de vos personnages et ce qui les rend si particulier. Tous qui est ici , est un secret pour tout les autres personnages du rp.

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Eimi-chan

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MessageSujet: L'éloignement   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeLun 16 Jan - 13:41

Spoiler:

Warren venait d'être bloqué par Yann. Ils étaient tout deux dans la demeure de ses parents , vide pour les prochaines semaines. La discussion s'était soudainement envenimé quand ils s'étaient mis à parler de son choix de faculté. Le coréen voulait en parler depuis des mois mais Yann ne cessait de détourner le sujet , le tordre , en rire ou s'en moquer. Mais ce type d'action ne retirait pas le fait qu'il allait devoir s'en aller en corée du sud. Son père voulait absolument les séparer et Warren n'était plus rien sans le financement de son père dans ses études. Il savait que dans tout bon livre romantique , l'amant aurait abandonné son idée de faire des études à l'étranger. Mais ils n'étaient pas dans un livre. Warren ne voulait pas faire autre chose que politicien , rien ne l'animait plus que voir des gens vivant dans l'injustice. Warren avait donc prit quelques bouteilles de vin. Ça serait le moyen d'aborder le sujet avec plus de véhémence. Les bouteilles vides trainaient dans sa chambre.

- Comment peux tu lui céder si facilement ? Et moi ? Je ne suis pas important

Yann s'était allègrement servi d'une boisson alcoolisé. Il n'aimait pas le savoir dans cet état là . Il était bien plus jeune que lui et il n'était pas rare de le voir 6 fois dans le mois bourré pour apaiser sa douleur. Mais à chaque fois qu'il lui en parlait , il évitait le sujet. Warren et Yann était en tout cas , tout deux , sous les effets de l'alcool à cet instant là. La dispute avait été assez violente du côté de Yann. Comme s'il se battait contre un homme invisible , s'agitant et parcourant la salle. Warren était assis contemplant les bouteilles vides briller. À un moment précis , Yann avait enfin trouvé son ennemi. Dans les yeux de Warren. C'était à cet instant , en voyant cette lueur animale que Warren s'était reculé et Yann avancé et qu'ils étaient tombé sur le lit. Ce n'était pas une chose commune que de voir Yann ainsi , avec ce regard de prédateur. C'était une chose qui était propre à Warren.

- Tu dois m'écouter p*tain ? On va devenir quoi Warren ? Si tu pars , je vais devenir quoi ? J'ai besoin de toi , m*rde ! Et tu reviendras quand ? Et tu bais*ra avec un autre politicien et tu m'oubliera ? Ne joues pas avec moi ! Vas-y brise notre couple , maintenant !

Malgré les dires de Yann , il avait serré leurs deux mains , leurs doigts s'enlaçant . Warren avait alors relevé les yeux pour regarder Yann . Une larme retomba sur la joue de Warren , les larmes de Yann commençant à perler et tomber sur le visage du futur politicien " Yannick , ne pleurs pas . Je ne te quitterai jamais " il alla donc d'une main experte pousser Yannick vers son torse pour l'y laisser sangloter " Pars avec moi . Et si on vivait en Corée , tout les deux ? " Yann secoua doucement la tête

- Je ne peux pas. Tu sais que ma mère à fait une rechute. Je ne pourrais jamais les laisser seule

- Alors , laisses moi réparer ce coeur . Juste pour ce soir

Warren se saisit alors de Yann , tirant sa tête vers l'arrière à l'aide de ses cheveux. pour l'embrasser langoureusement. Mais il n'en oubliait pas moins ce visage. Cette lueur animal qui était passé à travers ses yeux. Il avait su à cet instant qu'il n'aurait pas le dessus infiniment. Ce qui le décida bien plus à aller planter ses ongles dans le dos de Warren par pure plaisir. Même si les marques de ce genre ne faisait que pulluler sur le jeune adolescent qui tenta de s'échappertout d'abord au baiser , mais qui finit par perdre ses forces et sortir de cet échange tout pantelant , les lèvres entouvertes , cherchant un peu d'air . Mais il ne pouvait pas s'éloigner avec la main de Warren dans ses cheveux qui le maintenait

- Et si on jouait à te rendre sensible jusqu'à ce que tu me supplies en pleurant ? Comme lors de ta première fois ?

Demanda Warren. Yann sentait dans son ton que Warren comptait bien s'occuper de lui tout le week end. Il regarda les doigts de Yann se lever " Je devrais prendre des jouets , quelque chose pour te cacher la vue , des menottes , je pourrais même prendre une bougie " Warren comptait chaque objet avec un air si heureux. Le voir ainsi rendait Yann toujours un peu plus amoureux de Warren et le craignait aussi. Mais ils avaient leur mot secret et Warren s'arrêtait toujours à ce moment là.

Ça faisait partie de leur contrat et si le contrat n'était jamais brisé , alors il y aurait toujours une chance que lui et Warren finissent par se retrouver. Oui , le contrat était plus fort que tout les mariages et papier de ce genre , c'étaut une promesse.
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Eimi-chan

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MessageSujet: Trop aimant   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeMar 17 Jan - 4:22

Spoiler:




Luciel était accroché à Zenjiro. Zenjiro n'avait pas pu le repousser . Le faire devenait quelques fois une tâche bien plus hardi qu'il ne fallait. Assis sur son canapé , son livre maintenu d'une main , il baissa les yeux sur l'homme qui se trouvait entre ses jambes . Cheveux pourpre collé à ses tempes par la pluie , sur ses cils perlaient de magnifiques larmes translucides , son corps tremblait et ses ongles étaient planté dans les jambes de celui qu'on nommait Zerosu. Zen se sentait sensible face à cette beauté si fragile , alors qu'il s'apprêtait à parler , il remarqua comment Luciel se recroquevilla et se serra bien plus contre lui , cherchant sûrement à faire pitié à son interlocuteur. Zenjiro fut capturé par cette image , ses gestes restaient suspendus et ses mots coincés , ses lèvres entrouvertes uniquement pour inspirer l'air froid de son living room. L'odeur du tabac froid était horrible à inspirer dans ce genre de moment et les gouttes de pluies qui s'amusaient à faire la course le poussèrent à réfléchir. Peut-être devrait-il jeter cet hypocrite dehors ?  . Luciel décida de parler à sa place , sa voix tremblait , ses yeux s'ouvraient donnant sur de magnifiques yeux bleu

" S'il te plait , Zenjiro . Sois gentil" lui demanda t-il , les supplications continuèrent mais rien d'autre ne l'intéressait à part ce morceau de phrase

Sois gentil

Le jeune homme aux cheveux argentés prit le visage de Luciel entre ses doigts. Y mettant une telle pression que Luciel finit par clore les yeux qu'il avait fermé. Sûrement en train de prier le Dieu qui l'avait abandonné depuis des années , si ce n'était pas à sa naissance. Zenjiro regarda l'adolescent , les yeux clos et la lèvre tremblante , prêt à fondre en larme .Comment ça gentil ? Il l'était . Il l'avait laissé rentré à 3 heures du matin avec une heure de retard , Luciel avait réussit à lui faire perdre un client important en ne donnant pas la malette et en plus Luciel alias Seven était rentré  trempé .Comment pourrait-il être plus gentil ? Alors , il remarqua l'énorme hématome sur la joue du jeune afghan. Une fureur le saisit , il sentait son sang faire un tour. Les mains qui étaient sur ce visage finirent par attraper le col du jeune afghan qui glapit comme un chien apeuré

- Je t'ai déjà dit mille fois , que je ne veux pas que tu t'abîmes ! Tu m'appartiens , tu es à moi ! Personne n'a le droit de te blesser à part moi. Est-ce que tu veux que je me lasse ?

Demanda le futur avocat suivit de près par le hacker. " Mais , mais " bégayait alors le petit monstre .

- Tu l'as fait exprès ? C'est ça. C'est ta manière de me dire que tu n'es plus à moi. Alors si tu n'es plus à moi , tu ne m'es plus d'aucune utilité hurla t-il alors en finissant par balancer Seven dans la salle de bain recouverte de film plastique Tu dormira ici , ce soir . Ne m'approches plus avant demain. Je vais trouver celui qui t'as fait ça et lui arracher la langue

Luciel s'assit alors dans la salle de bain. Les fesses au sol , le coeur battant la chamade. Malgré cette altercation son coeur battait toujours aussi fort. Alors , ça devait être de l'amour pur et dur  pensa t-il en portant sa main à son coeur . C'était ça l'amour dont sa mère parlait. Le fait d'avoir le coeur qui cogne , les mains qui tremblent et des affreux noeuds dans l'estomac. Luciel était heureux. Bien sûr qui ne serait pas heureux en étant aimé par Zenjiro. Il était si aimé qu'il n'arrivait pas à se lever , ses jambes ne le portait plus. Le jeune afghan sécha ses larmes . Bien qu'il était seul , il avait peur que Zenjiro revienne et le prenne pour un sol-pleureur

Il m'aime tellement qu'il ne voit pas mes défauts

Car après tout ce bleu , il l'avait depuis bien une semaine . Zenjiro l'avait rappelé â l'ordre avectant de passion qu'il avait finit ainsi avec cet énorme bleu difforme sur le visage. Luciel avait passé ses journée à éviter le regard de Zenjiro après cette altercation ce qui expliquait sûrement pourquoi il ne l'avait pas plus remarqué. Mais aux yeux de Luciel , c'était quelque chose de phénoménal que Zero ne voit aucun de ces défauts.

Mais maintenant il avait peur pour les clients. Zenjiro allait faire un massacre
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeMar 17 Jan - 15:25

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KAZE - PARTIE I : LA RENCONTRE 

Tout avait commencé si simplement pour Kazuya. Il venait d'entrer dans un lycée ou la musique avait une place importante. Il venait de passer des auditions pour avoir la chance d'entrer dans le département "star" qui regroupait plusieurs jeunes pour en faire différentes groupes, et il avait eu la chance d'être pris. Mais il ne s'était pas attendu à tomber amoureux. Pourtant, c'est ce qui s'était passé, aussi simplement que ça. 

Pour fêter l'arrivée des nouveaux étudiants du département star, les anciens de troisième années avaient donné un petit concert. Les cinq groupes avaient chacun chanté une chanson. Et c'est là qu'il le vit. Souma Kanzaki. Il jouait de la batterie. Mais il chantait aussi, durant les refrains. Ce fut comme un coup de foudre. Sa prestation sur scène avait rendu Kaze si émerveillé et admiratif que son rêve devient un jour de pouvoir jouer que la même scène que lui. 

Les jours qui suivirent, Kaze chercha à en apprendre plus sur Souma. Ce dernier était le fils ainé d'une famille qui était très lié aux arts martiaux, raison pour laquelle il se ballait souvent dans des tenues traditionnelles et portait régulièrement un katana sur lui. Il était très populaire, et un très bon étudiant. Il donnait des cours privés en violon et pour jouer de la batterie. Kaze s'empara de cette chance, et alla lui demander des cours, en étant tout rouge et en balbutiant, ce qui ne lui était jamais arrivé jusqu'ici.

- Enchantéjem'apelleKazuyamaistupeuxm'appelerKaze, j.....j'ai....j'aimeraisavoirdescoursparcequetum'in ... je veux...je veux dire parcequeçam'interessebeacoup et...
- Excuse-moi, mais je ne comprend rien de ce que tu me dis. Respire. Je ne vais pas te manger. Un mot à la fois, s'il te plait, lui avait-il répondu

Kaze avait encore plus viré au cramoisi, le coeur au bord des lèvres, se demandant ce qui lui arrivait. Il avait finit par marmonner un petit "pardon" puis il s'était éclipsé sans demander son reste, sous le regard confus de Souma Kanzaki qui se demandait ce qu'il avait bien pu faire. Le jeune adolescent n'avait pourtant pas laissé tomber cette idée de prendre des cours avec lui, et avait trouvé un moyen plus facile pour lui en parler : il avait glissé un mot dans son casier. 

" Konishiwa Kanzaki-senpai, je m'appelle Kazuya Kousa, je suis en première année et je suis intéressé par des leçons de batterie. J'ai appris que tu en donnais, est ce que ton planning aurait encore un peu de temps pour un amateur comme moi? Je t'en serais très reconnaissant. Merci d'avance et bonne journée. 
P.S. : je suis en 1C.

Le batteur était ensuite venu le voir à la fin d'un de ses cours, juste avant la récréation de midi, quelques jours plus tard, quand il commençait à perdre espoir d'avoir des nouvelles un jour et qu'il avait commencé à imaginer plein de scénario catastrophe comme par exemple s'être trompé de casier. Le connaissant, ça aurait été possible. Douma Kanzaki lui tendit donc la lettre. 

- C'est bien toi qui l'a écrite? 

Malgré ses entrainements devant le miroir, il se retrouva à nouveau embrassé devant lui, son coeur faisant de nouveaux des siennes. Il ne pu que confirmer d'un hochement de tête. 

- Je suis disponible le jeudi, après les cours. Ca te convient? 

Même si par malheur il découvrait qu'il avait quelque chose de prévu ce jour là, ça lui était bien égal, alors à nouveau il confirma d'un hochement de tête plus enthousiaste, et il réussit même à produire un léger sourire. Il se sentait vraiment tout petit. Souma écrivit l'heure et l'endroit du rendez-vous (c'était tou simplement un des locaux de musique.) Leurs doigts se frôlèrent quand Kaze prit le papier, et il cru qu'il allait défaillir, c'est comme si des millions de petits papillons se baladaient soudainement dans tout son corps. Il lâcha un petit couinement qu'heureusement Kanzaki n'entendit pas. 

- M...Merci, réussit à dire Kaze au prix d'un grand effort. 
- On se voit jeudi. 

Kaze était aux anges. Il sautilla pendant le reste de la journée, jusqu'a ce qu'une horrible pensée l'angoisse terriblement : comment allait-il faire pour ne pas fondre et paniquer devant kanzaki-senpai alors qu'il allait passer UNE HEURE ENTIERE avec lui? Et si l'étudiant n'était pas aussi bien que ce dont il avait rêvé. Ou pire, s'il se couvrait encore plus de ridicule? Il devait être capable de rester calme en sa présence, et au moins réussir à aligner une phrase entière, ou il allait être pris pour un demeuré. Finalement ce rendez vous l'angoissait, et il n'avait plus si hâte que ça d'y être. 

Quatre jour. Il n'avait que quatre jour pour régler ce problème. Autant dire que c'était impossible. Mais il allait quand même essayer. Parce que c'était ça l'amour : être capable de tout faire même quand on a l'impression qu'on ne peut pas y arriver.


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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeMar 17 Jan - 19:38

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KAZE - PARTIE II : LE RENDEZ-VOUS 

Il allait devoir se faire porter malade. Dés que Kazuya pensait à Kanzaki-senpai, tout son corps réagissait violemment, et il se retrouvait paralysé. Il avait portant tout essayer : imaginer Souma avec une tête de boulette de riz, il adorait la nourriture, et encore plus les boulettes de riz. Il avait même essayer la relaxation mais ce n'était pas vraiment son fort. Le chanteur était désespéré. Il avait eu beau chanter plusieurs fois pour extérioriser son amour et son blocage, il se sentait toujours aussi pantelant quand il pensait à l'élève de troisième année. Il était tellement torturé qu'il faisait plus de roulé boulé d'un coté à l'autre du lit, il se cognait la tête contre les murs (mais pas fort, il n'était pas fou) et Kaze avait même des pertes d'appétit, si ça ce n'était pas le monde à l'envers. Ayame, Makoto et Takumi s'étaient même inquiétés de son état de santé, il avait l'air si distrait ses derniers jours. 

- Alors c'est ça être malade d'amour, soupira t'il en roulant sur le lit. Il se releva soudain et recommença à chanter : je suiiiiiis maladeeeee, complètement maladeeeee

Et il continuait ainsi toute la journée, cassant les oreilles de ses parents. Son père était bientôt sur le point d'aller bâillonné son fils mais sa mère était plus indulgente

- Voyons, laisse-le, c'est son premier amour après tout.
- Et j'espère que c'est le dernier.... marmonna le père qui n'en pouvait plus.

---------

De son coté, Souma Kanzaki n'avait pas tout ses problèmes. Pour lui Kazuya Kousa était un étudiant comme un autre. Il le croyait simplement timide, pourtant il l'avait déjà discrètement observé lors de répétitions avec son groupe (puisque lui et son propre groupe passait juste après pour s'entrainer), et il avait plutôt l'air à l'aise, dynamique (pour ne pas dire hyperactif) et extraverti. Alors pourquoi cette timidité? Peut être parce qu'il ne le connaissait pas, ou qu'il était plus intimidé par les élèves plus agés. Il ne savait pas vraiment, et il n'avait pas vraiment cherché à en savoir plus. 

Le jour J de la première leçon, il croisa plusieurs fois Kaze dans le couloir. Quand il le remarquait, il semblait tendu, confus et mal à l'aise, mais il avait en même temps l'air terriblement heureux de le voir. Quand il ne le remarquait pas, il agissait tout à fait différemment. Alors que la sonnerie de la fin des cours sonnait, et qu'il se dirigeait vers le lieu de rendez-vous, il remarqua le rouquin qui était en train d'hésiter devant la porte et qui finalement commençait à tourner les talons. Il le rattrapa et l'arrêta par le col. 

- Hé, ou tu vas comme ça? Je prend de mon temps pour t'enseigner la batterie alors la moindre des choses, c'est de ne pas me poser un lapin tu ne me crois? 
- fardnught, répondit le petit rouquin, ce qui ne voulait rien dire. Dé...désolé. 
- Tu es toujours motivé à apprendre oui ou non? Parce que je ne fais pas les choses à moitié, compris? le réprimanda t'il, les sourcils froncés, les bras croisés, légèrement penché en avant

La pauvre petit avait l'air d'être sur le point de s'évanouir. Il était tout pale. Kanzaki soupira mais s'adoucit légèrement, bien que toujours agacé par cette indécision. 

- Allez, viens, c'est par ici, petit kohai.

Il alla ouvrir la porte de la salle d'entrainement, ou deux batteries avaient été placés. Kaze le suivit. Le professeur lui fit signe de s'installer sur celui de gauche, et le rouquin s'exécuta, quoi qu'un peu maladroitement. 

- Est ce que tu t'y connais un peu?

Kaze secoua la tête de droite à gauche. C'était bien ce qu'il pensait. Il allait donc devoir reprendre depuis le début. Souma lui explications les différentes parties de la batterie (les tambours, les baguettes, les symbales, la pédale) et expliqua les rôles de chacun. Il lui laissa ensuite essayer de créer un rythme, ce n'était pas très concluant. Il se rapprocha donc de lui et li prit la main pour lui montrer comment bien frapper avec les baguettes, mais Kaze se révéla soudain en criant " HOUHHAAAAA !" comme s'il l'avait mencé d'une arme, en retirant brusquement sa main et en étant tout rouge. Souma commençait à comprendre les symptômes du jeune homme mais il ne fit rien remarqué. Bien, visiblement s'il voulait apprendre quelque chose à ce garçon il allait falloir jouer sur ce qu'il venait d'apprendre, mais d'une autre façon que par d'autres contacts. 

- Kousa...non, Kazuya, c'est bien ça? Kazuya, tendu et neveux comme tu es actuellement, nous n'arriveront à rien. Alors, dis-moi, qu'est ce que tu aimes faire? 
- J'...j'aime manger. Et...et m'amuser. 
- Bien. Alors à chaque fois que tu réussira correctement à assembler des notes, que dirais-tu si en récompense je te donnais à manger. J'ai justement sur moi de bonnes nouilles. 

Il alla les chercher. Bon, c'étaient des nouilles instantanées mais ça fait l'affaire. Il alla les réchauffer au micro-onde (oui il y en avait dans les salles d'entraînements, ainsi qu'un frigo pour l'eau fraiche) puis demanda à Kaze de recommencer tout en mangeant devant lui en essayant d'être le plus sexy possible, histoire de lui donner envie. Ce qui marcha, le petit rouquin ne regardait plus que sa bouche, comme hypnotisé. Il profita de cet instant pour prendre une des nouilles avec ses baguettes et la tendre vers la bouche de Kaze. 

- Fais "aaaah", demanda t'il sur un ton qu'il voulait volontairement aguicheur. 

Le pauvre Kuzuya ne savait plus ou se mettre, il était en train de s'éventer avec sa main droite sans s'en rendre compte. Souma pouvait presque sentir son coeur battre d'ici. Mais en même temps il avait réussi à attiser un désir qui ne procurait pas que de la peur,mais un désir si fou qu'il ne pouvait que donner envie. Il avait tout fait pour que Kaze ne pense à rien d'autre. Finalement le gamin ne résista pas et alla manger la nouille, tout en fermant les yeux, comme un premier baiser. Quand il ouvrit les yeux, Souma lui fit un éclatant sourire.

- Nous avons partagés un baiser indirect alors je pense qu'il n'y a plus besoin d'avoir de complexe ou de retenue entre nous, pas vrai?

Bon, peut être qu'il y avait été un peu trop fort pour désensibiliser Kazuya : ce dernier s'évanouit et il du aller l'amener à l'infirmerie en le portant sur son dos. Quand Kaze se réveilla, il n'était plus là, mais il restait au jeune homme un sentiment de douceur et de satiété qui ne lui faisait plus peur du tout. Non c'était maintenant comme une douce fleur qui venait d'éclore dans son coeur. Maintenant il était rêveur, et ça ne le gênait plis de penser à Kanzaki-senpai. Au contraire, il ne pensa qu'a lui sur tout le chemin du retour, et sa volupté ne disparu que le lendemain matin, quand il se rendit compte qu'il n'avait pas entendit le réveil sonné. Il ne se souvient pas non plus avoir chantonné joyeusement toute la soirée de la veille : " c'est une romance, c'est une belle histoire ". Son pauvre père en était désespéré,mais était quand même rassuré de voir que son énergie habituelle était revenue. 

Depuis ce jour, le plat favori de Kaze sont les nouilles, plutôt que les boulettes de riz.


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MessageSujet: Comme un ange tombé du ciel    Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeMar 17 Jan - 23:55

Spoiler:




Malik se réveilla en sueur. Les gouttes ayant collés ses cheveux sur ses tempes , il décida de s'asseoir pour ne pas s'assoupir. La deuxième tournée de rêve était souvent bien plus horrible que la première dans ces cas-là. Surtout quand il passait sa soirée dans un endroit inconnu. C'était toujours mieux que les bancs mouillés de chine , mais c'était beaucoup moins bien que les bras de sa mère ou ceux de son cousin. Malik passa ses mains dans ses cheveux. Néanmoins ses cauchemars se répétaient souvent quand il dormait dans les lieux inconnus. Mais il ne pouvait pas blâmer son coach. Un décès c'était quelque chose d'important. Il était le plus à même de comprendre la douleur du coach. Perdre sa meilleur ami , c'était quelque chose qui devait être traumatisant. Et il était d'autant plus normal de quitter la france pour assister à cet enterrement en australie. Pour lui le deuil de sa famille ètait fait. Certes sans les corps , mais leur mort n'en était pas moins sûr ou définitive à ses yeux. C'était plus simple ainsi que de se demander s'il pourrait les voir un jour. Malik ne pensait pas que ses parents avaient pu survivre aux talibans ou même a des missiles des U.S.A . Il ne voulait pas se pencher sur cela. Déjà qu'il ne cessait de rêver du moment ou Luciel l'avait supplié de fuir. Il se revoyait largement au coeur de cette sorte de forêt sombre en train de courir pour sa vie. Et ses rêves ne cessaient d'imiter les pas de ses agresseurs , les bruits des feuilles qu'il tassait et le vent frais qui giflait presque son visage. Malgré la froideur du moment , il ressortait de ses rêves en sueur.

En tout cas , le fait que le coach ne sois pas là l'avait mené à errer dans les rues parisiennes. Finalement il s'était écroulé au bas d'une cité. C'était vraiment un lauvais réflexe de courir jusqu'à ne plus pouvoir avancer. Un homme l'avait recueilli , Malik avait tout d'abord essayé de se défaire de lui. Mais l'homme lui avait donc donné un ultimatum. Soit ils allaient voir la police ou à l'hôpital , soit ils rentraient chez lui. L'homme l'avait directement mené dans un lit pour qu'il s'y repose. Malik entendu alors la porte s'ouvrir délicatement . L'homme d'hier soir ouvrit alors la porte , son chat fut néanmoins le premier à entrer

- Tu es réveillé

Dit-alors l'homme. C'était un grand blond décoloré , cheveux rasé sur les bords , les yeux d'une couleur froide , plusieurs bagues brillant à son doigt. Malik grimaça un peu quand son hôte ouvrit les volets. Il faisait déjà jour. Malik se cacha sous les draps et il entendu l'homme rire

- Ce n'est pas comme ça que tu évitera de manger . De plus je n'ai pas de si beaux garçon sur le bas de ma porte tout les jours , alors racontes-moi. Qui es tu ?

Malik grimaça face à cette remarque. Était-il tombé dans la maison d'un criminel ? Un dégénéré ? Ou encore pire les personnes si bizarre dont son père biologique lui avait parlé. Un homosexuel ? Malik sortit alors sa tête de sa couette " Ton nom à toi , d'abord .. " dit-il dans sa barbe. L'homme s'approcha alors avec un sourire sur les lèvres

- Antoine , je suis policier et  , monsieur je-tombe-dans-les-pommes-dans-un-quartier-chaud-de-paris ?

- Je suis Malik.

- Sois heureux d'être mignon , parce que je ne ramasse pas tout le monde dans la rue à cette heure. Tu aurais pu te faire emporter par une personne complétement folle ou dégénéré

- Vous êtes gay ? Donc je suis tombé sur quelqu'un de malade et dégénéré d'une manière , non ?

Antoine aurait sérieusement mis une droite à Malik. Rien ne l'arrêtait , il avait un bon crochet du droit. Mais il avait un plateau entre les mains , le savait un peu faible et Malik était sexy . Mais la dernière raison fut qu'il boyait bien que Malik posait une question. Il ne cherchait pas à l'insulter. Antoine s'assit alors sur le lit , donnant son plateau a Malik qui s'en saisit par politesse. Le jeune Malik loucha néanmoins sur le bacon. Ça avait l'air d'être du porc. Mais il avait si faim après cette course. Il se contenterait du chocolat.

- On dirait que j'ai des choses à t'apprendre , Malik .

Malik regarda alors Antoine qui sourit " Tu es si mignon , nous n'allons pas te laisser être si naïf. Quand j'aurai fini , tu seras bon à marier . Peut-être qu'il faudra que tu m'épouses . " plaisanta t-il et il rigola un peu à la tête effaré de Malik

- Les hommes s'épousent ? Est-ce que je dois vraiment le faire ? Peut-être , je dors dans votre lit après tout .

Autant dire que Malik était adorable en tout point. Antoine rougit en l'écoutant. Il était né où ce gamin ?
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MessageSujet: Il était pure et doux   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeMer 18 Jan - 1:22

Spoiler:




- Je t'aime

Malik était assis sur la moto d'Antoine , jouant au conducteur comme un enfant aurait pu le faire. Son corps penché vers l'avant , les doigts attrapant ce qu'il aurait nommé un volant. Antoine se tenait derrière lui , assis les jambes ballantes , frappant la carrosserie de la bête du talon. Antoine avouait ses sentiments d'une manière fatale. Un homme atteint de la peste n'aurait pas annoncé sa maladie avec un ton plus peiné que celui d'Antoine. Malik sentait pourtant que ses mots étaient faits pour une relation amoureuse. Mais il voulait lui donner le temps de se rattraper. Alors il laissa Antoine dans le silence. S'il voulait retirer ce qu'il avait dit c'était maintenant. Pourtant au contraire , il sentit la main d'Antoine dans son dos . Est-ce qu'il cherchait à ce que Malik ait une réaction particulière. Malik commença à remettre son dos droit , les mains entre ses propres jambes , ses doigts grattant la moto comme on grattait un animal de compagnie. Maintenant qu'il le remarquait , ce n'était pas si silencieux. Paris , lumineux , les passants , les amoureux. Est-ce qu'ils avaient l'air d'amoureux ?

Malik se demanda s'il pouvait être amoureux d'un homme. Malgré les explications sur la sexualité , il n'était pas convaincu. C'est vrai son coeur battait vite et fort , son visage devenait chaud et son estomac se nouait et sa gorge s'asséchait. Mais est-ce qu'il pourrait vraiment faire cela ? C'était aller contre l'éducation de ses parents . Ses défunts parents qui devaient se retourner dans leurs tombes s'ils avaient eu la chance d'être enterré. Est-ce qu'il voulait vraiment embrasser un homme , poser ses lèvres sur un corps masculin ? D'après Antoine , son corps réagissait très positivement. À chaque fois qu'il entendait Antoine lui expliquer qu'il était attiré par les hommes , il en avait la nausée. D'ailleurs la main d'Antoine dans son dos le faisait frissonner d'effroi . La masculinité de celui qui le convoitait n'était pas le seul soucis.

- Tu es marié

- En instance de divorce

- Tu es marié devant Dieu. Tu es marié avec elle et tu as eu des enfants avec elle. Tu ne vas pas présenter un homme a tes enfants. Je ne pourrais jamais supporter tout ça. Voir tes enfants . Ceux que tu ne pourras jamais avoir avec moi. On ne pourra jamais réalisé , une vrai relation. On ne peut pas se marier devant dieu , on ne peut pas avoir d'enfant. Je devrais garder les enfants d'une autre , celle qui a pu porter en elle un peu de toi. il serra le poing Tu l'aimes encore et elle t'aime encore. Je le vois a chaque fois que vous vous regardez

Antoine sentit Malik trembler de colère. Comme s'il contenait une colère et une peine. Les semaines passaient et la situation ne s'améliorait pas. Il ne cessait de tomber plus amoureux de Malik. Il adorait le voir courir sur un terrain , il aimait hurler son nom dans les gradins , il aimait le voir se réveiller dans son lit tout les matins , il aimait la façon dont il adorait ses enfants. Malik était simplement l'être le plus aimant du monde. Pourtant il s'arrêtait a des limites , a des si et de parce que. Bloque par une mentalité qui ne pouvait convenir à son orientation sexuel. Malik se terrait dans une bulle pour ne pas avoir plus mal. C'était si facile de fermer les yeux et de se mettre des limites. Antoine ne comptait pas le laisser faire.

Malik l'aimait. Sinon , il ne viendrait pas le voir pour apprendre plus , il ne s'échapperait pas de l'appartement de son père adoptif pour le voir , il ne raterait pas plusieurs cours au lycée et il ne serait pas à Paris à 23 h. Antoine descendu de sa moto et alla se mettre en face de lui

- Est-ce que tu m'aimes ? Réponds à la question. La question est simple. Arrêtes de tergiverser

Malik finit par secouer la tête négativement " Pas un homme"

- Et si j'étais une femme ?

Malik hocha la tête affirmativement

- Alors , tu m'aimes . Alors , si tu m'aimes nous voyagerons aux états-unis , nous trouverons un endroit , une église ou une mosquée ou nous pourrons nous marier . Je laisserai la garde des enfants à ma femme , je tenterai de te faire des enfants chaque soir et jusqu'à ce que ça marche plaisanta Antoine et si ça ne marche pas  , nous serons comme tout les autres couples du monde . Il y a des hommes et des femmes infertiles . Nous ne sommes pas différents d'eux. Alors nous tenterons autre chose pour avoir des enfants qui te ressembleront et d'autre qui me ressembleront. Et je te consolerai lorsque tu auras un flashback ou que tu détruira tout à la maison.

Malik se jeta alors sur Antoine qui tomba au sol. Alors Malik resta contre lui et Antoine se mit a pleurer. Des larmes chaudes contre son cou. Des larmes de crocodile , des larmes de gamin qui n'avait pas pleuré depuis longtemps. Antoine laissa les gens les regarder et quand les gens s'approchaient , il faisait signe de circuler . Malik continuait à pleurer d'énorme larmes . Jusqu'à ce qu'il ne finisse par se fatiguer. C'est à ce moment là qu'il échangea son premier baiser. À cet instant la lumière de la tour effeil s'illumina . Comme si le baiser avait lancé une décharge assez forte pour illuminee Paris de nuit.

Un baiser tendre qui soignait les plaies et d'autres plus langoureux pour sécher les larmes
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MessageSujet: Il était parfait jusqu'à ce que    Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeMer 18 Jan - 4:37

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Leur rendez-vous tombait le jour d'halloween. Antoine était surexcité à ce sujet. Malik l'avait cru si heureux parce qu'il allait passer la soirée avec ses enfants. Mais non , Antoine allait passer halloween avec lui. Malik n'apprit qu'en entrant qu'il ne serait que deux. Deux jusqu'a ce qu'ils aillent à la soirée d'un ami d'Antoine. Malik avait reçu des invitations d'ami mais Antoine avait insisté pour se trouver dans une soirée d'adulte , avec des gens fréquentables. Malik n'avait pas vraiment apprécié la façon catégorique de parler d'Antoine , surtout qu'il tenait des discours pareilles devant ses amis. Mais ses amis ne s'offusquèrent pas , lui disant même de profiter de sa soirée. Mais Malik se demandait vraiment ce qu'Antoine désignait lorsqu'il disait fréquentable.

Pourtant ses amis avaient l'air fréquentable. Mais Antoine avait accès aux casiers judiciaires de pas mal de personne , alors il lui laissait le bénéfice du doute. Mais Malik n'était pas du genre à oublier , il lui pardonnerait mais lui demanderait ce qu'il voulait dire par cela. Enfin quand il y penserait. Parce qu à chaque fois qu'il voyait Antoine , il ne cessait d'avoir des troues de mémoires et des absences. Son coach lui reprochait beaucoup cette attitude ces derniers temps. Les disputes se multipliaient a la maison , ce qui faisait Malik se cacher de plus en plus chez son amoureux. Antoine n'y trouvait rien à redire puisqu'il adorait pouvoir regarder la télé et s'endormir devant des programmes terriblement nul avec son chéri a ses côtés.

"c'est un entrainement pour nos vieux jours " plaisantait à chaque fois Antoine

Antoine le regardait se deshabiller ." Antoine , tournes-toi" et dans un mouvement , il balança son t-shirt dans le visage d'Antoine qui soupira. Malik savait qu'Antoine mourrait d'envie d'aller plus loin. Mais il ne se sentait pas encore prêt . Puis ce n'était pas comme s'ils partaient tout les deux de zéro. Non , Antoine avait même de l'expérience avec les femmes. Malik n'en avait aucune et tout cela l'intimidait fortement. Et s'il n'était pas assez ? Et si c'était si douloureux qu'il en mourrait ? Il n'avait vraiment pas envie d'avoir mal au derrière pendant un long moment. Personne ne voudrait avoir mal au derrière sérieusement. Antoine quitta néanmoins la chambre en hurlant " Je t'aurais un jour , je t'aurais " . Malik s'habilla donc en chat. Il préférait les chiens , mais bon. Puis Antoine lui avait précisé que c'était le chat d'un livre connu. De toute façon Antoine aurait pu l'habiller en bouffon du roi , ça lui aurait fait le même effet. Il s'en fichait réellement .

Mais Antoine lui était sublime. Il était en reine de coeur. Pour l'occasion , il avait mis des boucles d'oreilles et du rouge à lèvres et un peu de poudre. Il ne portait pas la robe de la reine , mais un pantalon. Il était vraiment beau comme ça , ça se voyait qu'il avait prit du temps à coudre tout son costume pour resplendir. Quand Malik sortit de la chambre , Antoine agita son baton , un sceptre sûrement. Antoine lui fit relever la tête à l'aide de ce baton en forme de coeur

- On y va , mon chat ?

Demanda Antoine sans attendre de réponse. Ils étaient à la porte. Un peu de moto et ils furent à cette fête. Antoine et lui se montrèrent. Les regards des amis d'Angoine semblait le cribler de balle. C'était donc pour ce garçon qu'Antoine avait quitté Angelica ? Tout le monde avait un peu de mal avec cette histoire. Surtout avec un garçon pareil , ce n'était pas le genre d'Antoine. En tout cas , tout le monde fit semblant de bien s'entendre avec lui. Des compliments sur le costume , sa taille , ses yeux doré. Antoine lui s'amusait comme un petit fou. Malik se sentait vraiment mal. Surtout qu'après quelques verres les blagues commencèrent à fuser. Les blagues étaient sur tout et n'importe quoi. Des blagues sur des meurtres élucidés , des blagues sur des minorités , des blagues sur la guerre , des blagues sur les pays frontaliers à la france , des blagues sur les asiatiques , les juifs , tout.

Malik s'isola dans une chambre. Tout cela lui donnait mal à la tête. La haine ne l'intéressait pas. Si elle l'avait intéressé un minimum , il n'aurait pas quitté son pays tant aimé. Malik s'assit sur un lit à disposition , s'allongeant de tout son long. Il n'avait pas l'impression d'être au bon endroit au bon moment . Surtout qu'il s'était disputé avec le coach auparavant. Peut-être que le coach avait raison , ce n'était pas une fête pour lui. Malik fouilla alors dans sa poche pour prendre ses cachets contre son anxiété.

Antoine ouvrit alors la porte " Chaton ? " . Antoine remarqua alors les pillules et alla les prendre dans la main de son amoureux. Il vida alors la boite au sol et claqua sa langue avant de claquer ses chaussures sur les cachets de son copain " Arrêtes avec ça , ça va t'abrutir le cerveau ! Puis dis-moi , qu'est-ce que t'y a vu de si horrible dans ton pays de barbare ? "

Malik fronça des sourcils " L'afghanistan est un magnifique pays et il n'est pas barbare , certaines personnes s'y trouvant le sont" le gloussement d'Antoine qui ramassa la poudre blanche qu'était devenu ses cachets l'exaspéra.  Malik croisa les bras

- Alors si c'est pas un pays de barbare , expliques-moi pourquoi vous vous entretuez ? C'est bien qu'il y a quelque chose qui ne vas pas. Mais ne parlons pas de ça , Malik. Hum

Malik était pourtant prêt à débattre. Mais il fut attendrit par la main de son petit ami sur la sienne . Antoine décida même de lui tenir compagnie durant le reste de la soirée, se lovant contre lui. Malik posait des baisers tendre sur les lèvres d'Antoine. Finalement leurs mains se lièrent et les baisers s'intensifièrent seuls , les caresses se multiplièrent. Leurs lèvres n'avaient de cesse de se chercher . Une sorte de bataille tumultueuse commença à travers ces draps. Malik découvrait Antoine et Antoine découvrait Malik, tout deux s'amusaient à s'attaquer , se faire rougir , frisonner et presque souffrir d'amour, Antoine eut la décence d'esprit de lui apprendre des choses simples . Les premières astuces de ce genre de combat. Ils n'allèrent pas jusqu'à la fin du comment aimer l'autre. Mais ne serait-ce que le début fut un effort pour Malik . Même s'il était bon élève , il se fatigua plus vite qu'Antoine qui le garda dans ses bras.

C'était un début qu'Antoine avait hâte d'approfondir
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeMer 18 Jan - 12:57

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KAZE - PARTIE III : LE FESTIVAL

Les jours passèrent. Kazuya pouvait maintenant agir de façon naturelle avec Souma Kanzaki, depuis ce baiser indirect. Et pourtant, il n'y avait plus rien eu de tendancieux entre eux. Les rares fois ou Souma le touchait pour mieux lui expliquer quelque chose ou pour le féliciter, il ressentait bien quelque chose, mais ce n'était plus démesuré. Ils parlaient beaucoup plus ensemble et Kaze s'améliorait à chaque leçon. 

- J'ai appris qu'il y a beaucoup de label qui s'intéresse à votre groupe. 

Oui, le département star ne parlait que de ça. C'était assez rare que des lycéens se fassent remarquer, et encore plus rare par autant de monde. Leur représentation s'était multiplié, ils ne se produisaient plus seulement à Kyoto mais aussi dans les ville alentour, mais comme il était encore étudiant, son horaire était aménagé de telle sorte qu'il puisse suivre encore ses cours, et il réussissait toujours à garder du temps pour Kazuya, même s'ils devaient parfois changer le jour et l'heure pour ça. 

- Oui, on a du mal à se décider. Personnellement j'aimerais choisir celui qui nous offrira le plus de liberté. Mais vivre de la chanson, ça a toujours été notre rêve. Et il est en train de se réaliser.
- J'aimerais pouvoir assister à toutes tes représentations. Mais tu vas te produire à notre festival, pas vrai? Je viendrais te voir, Kanzaki-senpai. 

Souma lui sourit. Il savait bien que le petit rouquin irait au bout du monde pour lui, mais il devait terminer ses études, et il ne pensait pas être fait pour lui. Ils jamais aborder le sujet de l'attirance de Kousa pour lui. Et c'était bien ainsi. Quand on en parlait pas, ce n'était pas encore une réalité. 

- Evidemment qu'on va jouer au festival de l'école, on serait de bien piètre élèves reconnaissants sinon. Puisque tu viendras me voir, je jouerais ma meilleur représentation. (Kaze avait les yeux qui pétillaient et Souma s'en voulu d'attiser l'amour du jeune homme, mais il y était pourtant attaché à ce petit, il avait quelque chose de si adorable) Quel est ton rêve à toi, Kaze? 
- C'est un secret.
- Mmmmh... reprenons la leçon, petit Kohai

Mais Kaze était déjà parti dans un délire, ça lui arrivait souvent. Depuis cette fameuse première leçon, il avait difficile à rester sérieux et calme plus de quelques minutes. Ca ne dérangeait pas Kanzaki, qui arrivait à le recadrer la plus part du temps. L'élève de première année s'était donc levé, mit au centre de la scène, et tourbillonner sur lui même.

- Quand tu entre en scène, est ce qu'il y a pleins de cris de fans hystériques? Est ce que les projecteurs brillent sur toi? Tu te sens comment? Est ce que tu signe des autographes? Je vois tout ça d'ici, ça a l'air génial. Oh, oui, mademoiselle, bien sur, tenez (il lui signe un bout de papier imaginaire) Oh Kanzaki-kun, je suis votre plus grande fan ! Est ce que vous êtes célibataire? (il imite aussi des cris de fan et l'évanouissement de celle qui avait reçu un autographe). 

Kanzaki le regardait, amusé, imaginé toute ses choses. Son groupe n'en était pas encore là. Bien sur, ils avaient quelques fans mais jusqu'ici ils étaient tous civilisés.

- Si je me souviens bien, tu t'es évanoui devant moi toi aussi, la première fois. Dois-je en conclure que tu es un fan? 

Kaze se jeta soudain devant lui, d'un grand bond, ce qui surprenait toujours Kanzaki qui ne s'y attendait pas. Le jeune homme afficha un grand sourire et ses yeux étaient toujours admiratifs et étincelants.

- Bien sur, je suis ton premier et ton plus grand fan ! Je t'adore, tu me donnes plein de conseil pour nos chansons, pour nos danses, et tu m'apprend même la batterie alors que je me pensais nul. Tu es vraiment fantastique. On a même été acheté ma première batterie ensemble.

Oui, Kaze considérait ce moment comme la première sortie qu'il avait fait avec Kanzaki-senpai en dehors des cours, alors ça comptait comme un rendez vous pour lui. Bien sur, cette sortie n'avait surement pas eu la même valeur au yeux du rouquin que de son professeur, mais ça ne le dérangeait pas. Il ne voulait pas se déclarer, être tout simplement avec la personne qu'il aimait, pouvoir passer du temps chaque semaine avec lui, c'était cela qui était précieux et qui était un privilège pour lui. Kaze était arrivé avec plus d'une heure d'avance, tout excité, et il avait ensuite attendu devant le magasin tout en s'éloignant une fois de temps pour suivre telle bonne odeur qui lui donnait très fin. Quand l'ainé était arrivé, il avait trouvé Kaze en train de manger une gaufre de sa façon si particulière, les bajoues remplies. Après qu'ils aient choisi la batterie, un bon compromis entre qualité et prix, le ventre de Kuzuya avait gargouillé, et Souma l'avait donc amené mangé des nouilles. Kaze avait eu l'impression d'être au paradis, et il avait mangé trois ou quatre plat à la suite. Ca s'était fini par des chatouillements, Souma étant à la recherche de toute la graisse qu'il devrait normalement avoir en mangeant autant. 

- Kan...kanzaki-senpai, avait-il finit par le supplié, n'en pouvant plus, les joues rosies. 

Et Souma avait légèrement rougi, l'air un peu embarrassé, un peu comme maintenant alors qu'il lui disait aussi franchement qu'il l'adorait. L'élève de troisième année finit par sortir un petit sachet de cookie qu'il secoua de droite à gauche devant les yeux de Kaze, qui les suivait des yeux, hypnotisé et déjà baveux d'avance. 

- Si tu me fais tout ton morceau sans erreur, je te les laisse. Et ils sont faits maisons

--------------

Finalement, le jour tant attendu par Kaze arriva. Le jeune homme se mit en kimono orange et bleu, ses couleurs de prédilection. Ses parents lui avaient donné de l'argent de poche, en sachant très bien que leur fils allait le dépenser dans de la nourriture. La première chose qu'il acheta une fois sur place, ce fut du mais chaud en grappe. C'était très bon. Il rejoignit ses trois amis. Seul les troisièmes années pouvaient jouer lors du festival. Les premières années avaient leur propre moment à la fin de l'année, qui était une évaluation. 

- Un jour ce sera notre tour de monter sur cette scène, s'émerveilla Ayame
- Tout ses yeux braqués sur nous, j'en tremble d'avance, grimace Makoto. 

Ils s'amusèrent donc dans les différents stands (Takumi excella au stand de tir, Kaze dans celui de la pêche aux poissons) puis quand l'heure arriva, ils se dirigèrent vers la scène. Le groupe de Souma n'était pas le premier. Kaze l'imaginait en coulisse mais il fut surpris de le voir arriver vers eux, le visage lugubre. Qu'est ce qui s'était passé? 

- Notre bassiste ne pourra pas être à l'heure pour le spectacle, sa voiture est tombée en panne. lors je dois le remplacer, parce qu'il a des notes compliquées à jouer et qu'aucun autres étudiants de première ou de deuxième années ne pourraient le faire. Du coup, il me faut un batteur. Je pourrais choisir quelqu'un de deuxième année mais je n'arriverais pas a avoir confiance en lui. Le seul que j'ai entrainé et dont je connais les performances, c'est toi Kousa. Tu n'es sans doute pas le meilleur choix pour ce qui est de la technique, mais je sais que tu as la même musicalité que moi sur ce morceau, on l'a joué tout les deux aux dernières leçons. Si tu acceptais de me remplacer, tu me sauverais la vie. S'il te plait ! lui demanda t'il tout en penchant le haut de son corps en avant en un geste de prière. Kaze sentit son coeur battre à out rompre, et pendant un instant il perdit l'usage de la parole, son esprit restait bloqué sur le fait qu'il allait jouer avec son idole. 

Ayame en profita pour le pousser dans le dos, et il tomba presque sur son senpai. Ses trois amis savaient très bien les sentiments du jeune homme, comme à peu près tous les élèves du département star. Kaze n'était pas très doué pour caché ses sentiments, lui qui pensait que son amour pour Souma Kanzaki était un secret bien gardé. 

- Il sera ravi de vous aider, pas vrai Kaze? 


Ce dernier confirma d'un hochement de tête, et Souma le guida donc jusqu'au coulisse en lui prenant la main sans même y penser. A l'intérieur du rouquin, la plus part des mini-Kaze dansait sur place en chantonnant "on va jouer avec lui, on va jouer avec lui !" D'autres Kaze étaient inquiet, les mains sur les joues " et si on rate une note, et si on rate une note? Kanzaki-senpai me détestera à vie. Pense à des boulettes de riz et des nouilles ! " d'autres encore étaient en train de fondre et de s'évanouir "il me tient la main, il me tient la main ! " et les derniers s'éventaient. Autant dire que c'était le chaos. Souma le présenta aux autres membres du groupe, ils étaient cinq en tout, si on comptait son ainé et le bassiste absent. 

- Ah, tu as trouvé ton kohai. Tu es sur qu'il fera l'affaire?
- C'est le seul qui connait aussi bien mes morceaux que moi. 

De toute façon, ils n'avaient pas trop le choix, ils ne pouvaient pas se passer de batterie. Ils étaient tous en kimono eux aussi. Souma lui répéta plusieurs fois l'ordre dans lequel ils allaient jouer les morceaux (il y en avait trois) pour ne pas qu'il se trompe. Kaze avait du mal à l'entendre, il avait l'impression que ses oreilles bourdonnaient. Il reçu une petite pichenette sur le front. 

- Kousa, tu m'écoute? C'est très important !
- Oui oui, d'abord celui ou je dois faire ça (il mima quelques mouvements) puis le morceau ou je dois faire plutot ça et enfin celui ou j'ai le plus dur. Dis, si je m'emmêle les pinceaux, tu m'en voudras a vie? 
- Non. Il y a de gande chance que tu fasses une bourde ou deux, surtout au début et sur le morceau ou tu as plus dur. Mais un groupe, ça sert aussi à couvrir les difficultés des autres. On rattrapera tes erreurs, ne t'inquiète pas. L'essentiel, c'est de t'amuser.  

Kaze avait le trac. Il faisait les cent pas, le ventre noué, en attendant leur tour. Les autres le laissèrent tranquille, ils ne voulaient pas le stresser davantage. Finalement, on vient les prévenir que c'était à eux. Kaze ne se sentait pas bien du tout. Ses jambes tremblaient mais il réussit à monter sur scène. Les spectateurs s'étonnèrent de voir Souma à la basse et un inconnu à la batterie. Kaze était assez intimidé et avait la gorge nouée, heureusement qu'il ne devait pas chanter. Il vit ses trois amis qui levaient le pouce et l'encourageaient, ça lui fit chaud en coeur et l'apaisa un instant, il leur fit signe en réponse. Il se sentait déjà plus confiant. Comme prévu par les senpai, sa première note fut un fiasco, mais il finit par trouver le rythme. Le public avait disparu, il n'y avait plus que la batterie qui existait. La batterie et Souma, il savait même jouer de la basse avec élégance. Finalement le nervosité disparut après le premier morceau et il s'amusa beaucoup lors des autres, même s'il confondu deux enchaînement lors du dernier morceau, mais rien de visible pour les amateurs. Cet instant avait été parfait. Lui et Souma sur la même scène, partageant la même excitation, la même harmonie. Il se souvient de la question de Kanzaki-senpai. 

<< Quel est ton rêve a toi Kaze? >> c'était celui-là. Pouvoir jouer au moins une fois avec son idole, avec ceux qu'il admirait et qu'il aimait, celui qui lui avait appris beaucoup de chose et qui lui avait même offert sa première prestation sur scène. A la fin de leur mini-concert, il avait les larmes aux yeux. Les applaudissements, les projecteurs, c'était comme il l'avait imaginé. Le bonheur, c'était ça. 

Une fois dans les coulisses, les membres du groupe le félicitèrent. Il s'excusa pour ses quelques erreurs mais personne ne lui en voulaient, ça ne s'était pas vu. Souma l'amena un peu à l'écart. 

- Je te dois encore des remerciements. Alors, merci, Kaze, alla t'il murmurer à son oreille avant de poser un baiser tendre sur son front qui fit rougir Kaze. Il était sur son petit nuage et ne remarque même pas que son ainé s'éloignait. Ensuite on lui sauta dessus. C'était ses trois amis qui venaient de surgir dans les coulisses. 

- hip hip hourra pour Kaze !

C'était sans doute le plus beau jour de sa vie. Quand il revient chez lui, sa maman fut très content pour lui mais très déçue qu'il n'ai pas songé à les appeler pour qu'ils puissent assister à sa première prestation. Kaze se confondit en excuse, comment n'avait-il pas pu y penser? Mais tout c'était passer si vite ! Sa maman lui tira plusieurs fois les joues comme punition puis lui demanda d'aller prendre un bain. 

- Oh non maman, je ne peux pas ! J'ai décidé de ne plus jamais lavé mon front

C'était la que Kanzaki-senpai l'avait embrassé après tout, c'était devenu un monument sacré.


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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeMer 18 Jan - 22:32

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KAZE - PARTIE IV : DEPART 

L'année passa vite pour Kaze. Il fut très satisfait de réussir à offrir des chocolats à Kanzaki-senpai le jour de la saint valentin, par l'intermédiaire de son casier, en regardant partout autour de lui pour être sur que personne ne le remarque. Il avait essayé de les faire lui même, il avait passé deux semaines a faire des tests et il n'était pas mécontent du résultat, même s'il avait été très tenté de les manger jusqu'a la fin. Le jour de la White-Day, durant une de leur leçon, Souma lui donna des morceaux de chocolat comme récompense a chaque fois qu'il réussissait un morceau, et il les lui donnait en les mettant lui même dans ses bouches, ce qui le fit rougir à chaque fois. 

- C'est en quelle honneur? avait-il demandé
- Et bien une source anonyme m'a affirmé que tu avais déposé des chocolat dans mon casier le jour de la saint valentin alors c'est ma façon de te remercier, mais tu aurais du me les donner en main propre, j'aurais au moins sûr lequel était le tien. Mêmes je pense avoir deviné : tu es le seul a avoir utilisé paquet orange. 

Kazuya se cacha entièrement le visage de ses mains en apprenant qu'il s'était fait repérer. En même temps, qu'est ce qui lui avait pris de prendre un emballage orange? Il fallait être idiot. Et qui l'avait trahi? (pendant ce temps, trois garçons ricanaient sur le chemin du retour en imaginant la tête de Kaze)

- Il n'y a pas de honte à avoir, Kazuya. C'était un chocolat d'amitié, pas vrai? 
- O...oui, c'est ça, tout à fait. 
- Alors la prochaine fois, donne le moi en main propre, d'accord? 

Kaze en avait conclu que le petit mot qu'il avait accroché sur le papier et qui disait "Je t'aime" avait du se défaire avant que Souma ne récupère les chocolats. Heureusement, ou il aurait été définitivement démasqué. Ce qu'il ne savait pas, c'était que son idole l'avait parfaitement lu. 

- D'accord, répondit Kaze avec un petit sourire. 

La fin d'année arriva, et avec elle leur évaluation. L'heure de leur premier concert en groupe. Au final, c'était Kaze le moins stressé, ayant déjà eu une première expérience. Mais cette fois-ci, il avait sur la scène en tant que chanteur, c'était très différent. Pour le moment, ce n'était pas ce qui angoissait le rouquin. Il y avait une rumeur qui circulait depuis quelques jours, et il voulait s'en assurer. Alors la fois ou il rejoignit Kanzaki-Senpai au réfectoire, ils mangeaient parfois ensemble à midi, quand leur leçon était juste après. Il n'avait plus besoin d'une heure maintenant. 

- C'est a moi de venir te voir cette fois. Il parait qu'il va même y avoir des feux d'artifice, lui dit son professeur quand il s'installa. Qu'est ce qu'il y a? rajouta t'il en voyant sa tête.
- J'ai entendu certaines choses... il parait que...Que tu vas partir à l'étranger à la fin de l'année. Toi et tout ton groupe. Aux Etats-unis. Est ce que c'est vrai? 

Souma resta un instant silencieux, puis il regarda Kaze dans les yeux

- Oui, c'est vrai. 
- Mais pourquoi? Qu'est ce qu'il y a de si merveilleux au USA par rapport au Japon? Tu auras bien plus de succès ici, non? Et ce n'est pas pour faire une tournée que tu pars. 
- Ca fait partie de notre rêve, Kazuya. On est quand même assez connu maintenant. On est passé dans toutes les villes importantes du Japon au moins deux fois. Bien sur, c'est ici notre patrie mais on a envie de tenter notre chance autre part. Faire écouter notre musique au monde. On veut au moins essayer. Ca fait plusieurs mois qu'on est sous contrat après tout. Et nos producteurs sont d'accord. 


<< Et moi alors >> avait envie de hurler Kaze. Pourtant, il savait dés le début qu'ils ne pourraient pas rester ensemble indéfiniment. Kanzaki-senpai était en dernière année, c'était évident qu'il allait vivre sa vie une fois sorti de l'école. Mais ça lui faisait quand même un choc. Il admirait tellement son senpai. Son coeur sombrait doucement dans sa poitrine.

- Pendant combien de temps?
- On ne sait pas encore. Ca dépendra. 
- Il y a autre chose. Il parait que toi et Fuwa-san, le bassiste, vous êtes en couple. 
- Les rumeurs sont en retard. On a rompu. Un peu après le festival. On ne s'entendait plus vraiment. Mais on est resté ami, pour le bien du groupe. 

Kaze était partagé. Il était rassuré de savoir que c'état fini, mais en même temps il se sentait trahi. Kanzaki-senpai ne lui avait jamais dit qu'il était en couple, alors que lui...que lui il avait imaginé que quelque chose était possible entre eux, qu'il se passait quelque chose. Mais visiblement il s'était trompé. En plus, cette rumeur confirmait que Souma était intéressé par les hommes, alors pourquoi ce n'était pas lui qu'il avait choisi? Son professeur ne voyait en lui qu'un gamin après tout. C'était un peu de sa faute, il n'avait pas été assez clair avec ce qu'il ressentait. Mais il avait quandmême l'impression que Souma s'était amusé avec lui : ce premier jour de leçon, avec les baguettes et le baiser indirect. Et après le festival, ce baiser sur le front. Et la fois ou ils s'étaient tenus la main... ça ne représentait rien? 

- Ne vient pas me voir, déclara t'il soudainement, d'une petite voix brisée. 
- Que veux-tu dire ? 
- Ne viens pas voir ma représentation ! Je te déteste! avait répété en criant et en se levant.

Ensuite il s'était enfui, les larmes aux yeux. Il ne savait pas pourquoi il pleurait. Kanzaic-sempai n'était plus avec ce bassiste. C'était surtout parce qu'il partait. Il avait eu l'espoir ridicule que peut être un avenir à deux était envisageable, et maintenant il se sentait si idiot.

------

Souma Kanzaki avait essayé de poursuivre Kaze, mais ce gamin pouvait courir quand il voulait, et il l'avait perdu de vue. Il ne vient pas à la leçon, ni à celle d'après, ni à la suivante. Un mois passa ainsi. Le rouquin faisait tout pour l'éviter. Peut être que c'était mieux comme ça. Pourtant, le serai aurait préféré que Kaze et lui se séparent en bon terme. Quelques jours plus tard, sans vraiment savoir comment ou pourquoi, il se retrouva devant chez le rouquin, un dimanche matin. Il allait faire demi-tour après avoir sonner, quand sa mère qui vient lui ouvrir. 

- Oui? 
- Boujour madame Kousa. Je m'appelle Souma Kanzaki, et j'aimerais venir parler à votre fils, si c'est possible. 
- Ah oui, j'ai beaucoup entendu parler de vous, gloussa t'elle. Entrez. Je vais appeler Kaze. Il ne résiste jamais à la promesse d'une bonne tarte. Il est si facile à piéger, lui confia t'elle avec un air entendu, comme si elle savait qu'ils s'étaient disputer. 

Elle disparut à l'étage, et effectivement quelques secondes plus tard, Kanzaki entendait Kaze dévaler les escaliers en criant "de la tarte, de la tarte! Merci maman ! Miam miam" Le jeune homme se figea en voyant Souma. Il voulu remonter mais sa mère l'arrêta en lui tenant le dos et le poussa jusqu'a leur invité. 

- Tutututu. Kaze, ne soit pas si immature. Quand on a un problème avec quelqu'un, il faut le régler. Je vous laisse le salon. Mais avant, veux-tu quelque chose a boire, Kanzaki? 
- Non merci madame. C'est gentil a vous. 

Kaze se laissa donc tomber dans le divan, l'air boudeur, les bras croisé, pendant que la maman s'éloignait. Il ne regardait pas Souma, qui était installé sur le canapé en face. Aucun des deux ne parla pendant un long moment. Finalement, Kaze commença à s'agiter, on voyait qu'il n'aimait pas rester immobile. Sa jambe droite commençait à tapoter sur le sol, et il rongeait ses ongles. 

- Kaze...commença Souma, mais il fut interrompu.
- C'est Kouza. 
- Pardon. Kouza... je suis désolé de ne pas te l'avoir dit plutôt. Je le savais depuis un moment qu'on allait partir, et j'ai laissé les autres te l'apprendre ma place. C'était nul. J'aurais du te prévenir dés que l'idée a commençé à nous trotter dans la tête. Mais je m'étais dit que tant que ce n'était pas sur, ça ne servait à rien à de te le dire. Et puis, finalement, j'ai continué de me taire. Surement parce que je savais que ça te ferait de la peine. Mais je dois vivre mes rêves, Kouza, tu comprends? Je dois le faire tant que je suis encore jeune. Je n'aurais plus autant d'opportunité quand je serais plus agé. Et puis, je reviendrais. Avant la fin de ta troisième année, tu ne crois quand même pas que je ne vais pas assister à la remise des diplômes de mon élève préféré? 

Kaze resta un moment silencieux à nouveau, les yeux fixés sur ses chaussures. Finalement il releva les yeux pour les fixer dans le regard de Souma, comme pour jauger si son professeur disait la vérité. 

- Tu promets? 
- Oui, je reviendrais. Mais... tu ne dois pas m'attendre, Kaze, tu comprends? 

Kaze n'était pas sur de vouloir l'abandonner. Il n'était pas encore prêt à tourner la page. Pourquoi ne pourrait-il pas l'attendre? Il réfléchit un instant. Non, pour le moment, ce n'était pas possible. Mais peut importe, ce n'était pas le plus important pour aujourd'hui. 

- Tu viendras me voir pour mon spectacle?
- Je suis de nouveau invité? 
- Je ne pensais pas vraiment ce que j'ai dit ce jour là. Je ne te déteste pas. Et j'aimerais vraiment que tu vienne me voir. Ce sera mon cadeau de départ. 
- Merci Kaze. Je serais ravi d'y aller. 

Kaze lui sourit, il semblait avoir retrouvé sa joie de vie. Sa mère revient, avec une tasse de thé et un chocolat chaud. C'était ça une maman, elle savait instinctivement quand elle pouvait apparaitre et quand elle devait disparaitre. 

- Je t'ai quand même préparé un thé, Kanzaki-san. J'espère que ça ne te dérange pas.
- Maman, Kanzaki-senpai va manger avec nous ce soir ! Il doit jouer une dernière fois avec moi. Pas vrai, Kanzaki-senpai? lui demanda t'il avec un regard suppliant. 

La maman et Souma se regardèrent un instant. Finalement, le musicien répondit:

- Bien sur. En plus j'ai une nouvelle mélodie à te faire écouter. Elle va avec notre nouvelle chanson. Elle s'appelle : Orange. 

Kaze rougit et son coeur déborda d'amour, comment est ce que son senpai voulait qu'il l'oublie quand il lui faisait des surprises comme ça? Mais peut être que du coté de Kanzaki, il ne voulait pas que son petit kohai l'oublie. Seulement qu'il s'épanouisse de son coté tout en le gardant dans une partie de son coeur pour toujours. Un premier amour ne s'oubliait jamais après tout, et il pouvait bien lui offrir une chanson.


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MessageSujet: Cet enfant    Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeJeu 19 Jan - 0:06

Spoiler:





La poussière se souleva quand les deux enfants se cognèrent contre le mur. L'arbitre qui avait presque l'âge des compétiteurs se frotta les yeux . La trainé de poussière suivant les deux enfants l'ayant aveuglé . L'odeur de la terre et des quatre-heures fleuraient une odeur que les enfants adoraient tous. Ils la provoquaient depuis un mois dans une compétition à l'abris des regards. Les enfants tous alignés par ordres d'arrivés se penchèrent pour voir la scène un peu mieux .Mais même si l'arbitre n'avait pas parfaitement vu la fin de la course grâce aux sourires générale et l'exaltation sur les visages , il devenait qui était le gagnant . Son cousin . Lui qui courrait plus vite que le vent , qui galopait comme un étalon , qui était fort comme un lion. Malik. Tout le monde était sur qu'il deviendrait un athlète fort et puissant , ainsi qu'un homme beau. Il ressemblait à sa mère et avait la force de son père. Personne ne pouvait dire que Dieu ne l'avait pas fait parfait. Ses parents remerciaient souvent le ciel d'avoir un garçon si bon et si fort dans un monde si rude. Ils l'imaginaient sportif , il portait des rêves cet enfant là .Son père ne cessait de dire " il pourrait courir pour l'Afghanistan, mon gamin " . Alors la mère répondait toute sourire "Peut-être lorsque l'Afghanistan participera à de nouveaux aux jeux olympiques." . Mais pour le moment , le sport n'était pas vraiment mis en avant et aimé par tout le monde en cille. Beaucoup de choses étaient interdites et mêmes des petits courses enfantines se faisaient dans les coins les plus calmes , danser aussi , la musique était interdite aussi. Alors les enfants se réunissaient alors ici pour manger leur goûter et parier.

En tout cas , Luciel agita un bout de linge qui faisait office de drapeau. Le second compétiteur frappa au mur avec ses poings , puis se laissa tomber sur les fesses . Malik se portait comme un charme. Fils d'agriculteur , il ne faisait que travailler physiquement durant sa journée. Son père l'avait laissé prendre une pause d'une heure pour balader le cheval . Son cheval était attaché non loin de là et autant dire qu'il ne l'avait pas balader.

Les autres enfants se groupèrent alors portant en l'air Malik. Malik ne paniqua pas quand les enfants le portèrent et le lancèrent. Ça devenait de plus en plus une habitude. Tous chantèrent son nom et Luciel leva les yeux au ciel. Luciel à la peau cuivrée , bronzé par le soleil afghan se dirigea vers le perdant et tendu sa main pour réclamer son du. C'était une pierre , plus précisément une lapis-lazuli que le gamin lui avait parié. Luciel et Malik comptait se la partager. La fête des mères approchait et tout deux avaient décidé de couper la fameuse pierre en deux. Ils en avaient eu l'idée en voyant une de ses pierres dans un magasin. Aucun des deux ne pourraient recueillir assez d'argent pour s'acheter un tel bijoux . Mais avec l'ingéniosité de Luciel et la force physique de Malik , tout leur paraissait possible. Alors Luciel avait eu l'idée des paries

Malik riait à gorge déployé et les enfants ne cessaient d'hurler de plus en plus fort. Luciel savait que ça finirait par leur porter préjudice. D'ailleurs son meilleur ami qui faisait le guet siffla. Ils faisaient bien trop de bruit , tout ce monde avait fini par attirer l'attention

- Un adulte s'écria le gamin aux cheveux rosés Pliez

Tout le monde se pressa de s'enfuir de tout les côtés. Luciel détacha le cheval de son cousin " Malik , vite ... Montes" . Malik se pressa , attrapant la crinière du cheval pour pouvoir monté. Il eut néanmoins l'aide de Luciel. Malik devait avoir 8 ans à cette époque , grimper sur un cheval pouvait s'avérer être difficile. Luciel frappa alors le cheval quand son cousin fut dessus

- Luciel ! cria alors le gamin

- Fais attention , Malik. il lui sourit Vas loin . Dis à ma maman que je suis avec Ahmed .

Luciel sentit son ami lui prendre la main. Les deux garçons se trouvant en présence des adultes pestant. Mais on ne pouvait rien leur faire car Ahmed était un enfant privilégié. Et personne ne pouvait le toucher. On tenta de bousculer Luciel. Mais Ahmed prit sa défense et on se plia à ses dires et on les laissa passer

- Ahmed , merci

- Ne me remercie pas. Je ne pourrais jamais les laisser te faire du mal. Puis ta mère m'en voudrait et m'arracherait les yeux. D'ailleurs , il faut que tu rentres avant qu'elle ne voit que tu es sorti pendant la sieste de ton père.

- Mais je voulais danser avec toi

Ahmed le tirait déjà par le bras. Ahmed devait avoir 13 ans . Sa poigne était plus forte que celle du garçon aux cheveux mauves. Ils traversèrent les rues tout en se tenant la main , les regards tous portés sur Ahmed. Quelques personnes le saluait comme s'il était une idole ou un ministre. Ahmed ne retournait jamais la politesse. Luciel serra de sa petite main la main de son ami

- Ahmed , emmènes moi avec toi. Tu vas trop me manquer. Je vais encore rester enfermé plein de jour.

Bientôt les supplications se transformèrent en borborygme . Ils arrivèrent enfin devant chez Luciel. Ahmed serra Luciel dans ses bras " T'es trop petit. Puis gais pas cette tête , t'es vraiment encore plus moche quand tu pleurs. Puis je te dis , t'aimera pas les adultes pour qui je danse . Ils puent et leurs barbes grattent . Tu m'accompagnera quand t'aura 13 ans . Allez ravales tes larmes " Luciel baissa alors la tête

- Toute façon , je voulais pas vraiment te voir danser

- Menteur ! Allez , on va derrière ta maison et je vais danser pour toi , une dernière fois. Et après tu t'en vas , le morveux

Alors Ahmed tenu sa promesse , embrassa son ami sur ses deux joues mouillés et s'en alla en se moquant de lui
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeJeu 19 Jan - 12:32

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KAZE - PARTIE V : TOUT COMMENCEMENT A UNE FIN 

Le jour J était arrivé. C'était aujourd'hui que les Trick Star montaient sur scène. Cette fois ses parents viendraient. On sera là avec même deux heures d'avance, lui avait assuré son père. Ca faisait deux semaines que Kanzaki-senpai était passé à la maison. Depuis, Kaze avait beaucoup réfléchi. Il n'avait trouvé qu'une seule façon pour réussir à aller de l'avant. Il demanda donc à voir son idole quelques heures avant le spectacle.

Kanzaki-senpai. Après une longue réflexion, j'ai décidé que j'aurais une chose très importante à te dire, une fois ma prestation terminée. Est ce que tu pourra s'attendre sur le toit pour entendre ce que j'ai a te dire? 

Ils se regardèrent un instant dans les yeux tout les deux, chacun sachant très bien ce sont allait parler le petit rouquin. Oui, le meilleur moyen de tourner la page, c'était de ne plus retenir ses sentiments, au moins pour un soir. Il se sentirait plus libéré ainsi, comme un poids qu'on lui ôterait des épaules. Souma finit par lui ébouriffer les cheveux

Bien sur, je t'écouterais. A tout à l'heure dans ce cas. J'essayerais d'être dans le premier rang durant ta chanson. 

----------

Une fois derrière le rideau et sur le point d'entrer en scène, les quatre adolescents se tapèrent tous chacun dans la main. Ils allaient réussir cette évaluation. Sinon ils ne pourraient plus rester dans le département star l'année prochaine, et Kaze ne pourrait plus regarder Souma en face. Mais leur prestation se passa bien. Il n'y eu pas de mauvaise note excepté peut être une fois Makoto, qui fut couvert par Takumi. Kaze adora chanter. Il vit ses parents, et préféra ne pas chercher après son idole, c'était plus sur ainsi. Ils n'avaient jamais aussi bien jouer que ce soir là. Ils saluèrent tous les quatre après s'être alignés. 

Waw, j'ai vraiment envie de recommencer ! s'enthousiasma Ayame.
Pendant les vacances, on pourrait essayer de faire des petits concert dans des petits villages, pourquoi pas? proposa Takumi
Pas...Pas si vite, les supplia Makoto. 
Quoi, ne viens pas me dire que tu n'as pas aimé ça? lui demande Takumi
Alors il n'y a pas de problème non ? ajouta Ayame avec un grand sourire et une tape dans le dos du garçon à lunette. 
Je vous adore, tous les trois, intervient Kaze en les serrant tous les trois dans ses bras jusqu'a presque les étouffer, et même si Takumi faisait semblant de détester ça, au fond, tout les trois n'étaient jamais contre un câlin de groupe. 

La prochaine étape pour Kaze fut de retrouver ses parents. Son père avait tout filmer avec une caméra (d'ailleurs lavait rattrapé sa bourde du festival de cette manière aussi : il avait demandé à un élève de sa classe qui avait filmé de lui passer un enregistrement pour qu'il puisse le montrer à ses parents).

Mon bébé est devenu si grand, le félicita sa mère
C'était une belle prestation, confirma son mari. 

Kazuya resta encore quelques instants avec eux, puis il jeta un coup vers le toit. Kanzaki l'attendait-il là-bas? Le jeune rouquin se dépêcha de monter tout la haut, alors que le dernier groupe faisait sa prestation. La bruit et la clameur du public s'estompait peu à peu. Il n'entendait plus que le bruit de ses pas et les battements de son coeur. Finalement, il arriva sur le toit. Kanzaki était bien là, appuyer sur la rambarde, il regardait la foule de loin. Il se tourna en entendant Kaze arrivé, un peu essoufflé. 

Le chant te va bien. Mais je crois que je te préfère en batteur. Peut être parce que c'est le lien qui nous unis? Kohai et senpai. 
- Je... tu es plus que ça pour moi, Kanzaki-senpai. Tu es aussi celui que j'admire le plus au monde, celui qui m'a fait encore plus apprécié le monde de la musique. 
- Fan et idole, alors, en plus de professeur et élève. 
- Mais il n'y a pas que ça. Tu es aussi...depuis...depuis le premier je... je suis amoureux de toi, senpai! Je t'aime...vraiment beaucoup, rajouta en murmurant et en avant soudain des larmes tombant sur ses joues.

Il se retrouva soudain dans les bras de Souma. C'était la première fois. Ils étaient chaud, confortables, tendres, et à la fois protecteur. on s'y sentait bien et en sécurité. Le musicien alla essayer les larmes de son élève après avoir légèrement caressé son visage 

Je le sais. 
- Et... et toi, Kanzaki-senpai? 

Souma resta un moment silencieux, a simplement lui caresser les cheveux. Kaze apprécia le moment même s'il voulait absolument connaitre la réponse. Une partie de lui espérait un non, ainsi, il aurait le coeur brisé, mais pourrait plus facilement tourné la page. Si c'était un oui, ce serait plus compliqué. 

- J'aimerais pouvoir te répondre non, Kaze, mais ce serait mentir. Pourtant, ce n'est pas un oui. 
Je ne comprend pas, répondit le jeune homme en fronçant les sourcils, visiblement perplexe. 
- Je sais au fond de moi que je ne suis pas la personne qu'il te faut
- Mais si tu l'es ! s'exclama brutalement le jeune homme en s'agrippant aux bras de son idole. 
Kaze.... tu es encore jeune. Tu as toute la vie devant toi pour trouver le bon. Profite-en. Si ça tombe, dans deux ans, je ne serais plus qu'un souvenir et... 

Kaze se jeta soudain sur son senpai et alla poser ses lèvres sur les siennes, l'interrompant. Il l'avait fait sous un coup de tête, parce qu'il détestait écouter ce genre de discours comme quoi ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre. Il allait lui démontrer le contraire. Souma le repoussa gentiment

- Kaze....
- Laisse-moi une chance ! Laisse-moi te prouver que je peux être fait pour toi. 
- Vraiment, Kaze? Sais-tu ce que ça veut dire de s'engager dans une relation amoureuse avec quelqu'un de déjà presque adulte? Qui veut plus que des baisers?

Il le tira dans un coin plus sombre et plus tranquille et alla lui embrasser le cou après l'avoir plaqué contre le mur qui entourait la porte d'accès au bâtiment sur le toit, tout en commençant à lui enlever sa chemise. Le rouquin était visiblement perdu. Souma s'amusa à caresser et mordiller tout le haut du corps, et Kaze avait déjà sur le point de s'évanouir. Quelque chose ne lui plaisait pas vraiment dans la situation. Pourtant tout son corps était en feu et voulait plus, son souffle était hachée, ses joues rougies par l'effort et par le désir, il transpirait et frissonnait, mais son coeur lui soufflait que ce n'était pas bien, alors il finit par vouloir repousser son idole.

Kanzaki-senpai....

Souma n'opposa pas de résistance. De toute façon, ce n'était pas dans son attention d'aller plus loin. Kaze ne sentait plus ses jambes, et par manque de force, il glissa contre le mur et se retrouva assis sur les fesses, avec la tête qui tournait, les larmes aux yeux.

Je suis désolé Kazuya. C'était la seule manière de te montrer que tu n'étais pas encore prêt. Pour le moment, ce dont tu as besoin, c'est d'un idole, mais pas d'un amoureux. Ce sont deux choses différentes. Je sais que tu m'aime. Mais tu m'admire aussi autant que tu m'aime. Je ne peux pas être les deux Kaze, du moins, pas ailleurs que dans ta tête et dans ton coeur. Mais je suis heureux d'être quelqu'un de si important pour toi. 
- Je...je voulais pourtant te la donner...ma première fois.
- Une première fois, c'est quelque chose de précieux. Promet-moi de la garder pour la bonne personne. Je ne l'ai pas fait, et je l'ai regretté. Tu m'as déjà offert ton premier amour et ton premier baiser, et je ne pourrais jamais les oublier ni l'un, ni l'autre. Mais c'est mieux que tu garde ta première fois pour quelqu'un d'autre, pour quelqu'un qui t'aime vraiment comme un fou et qui veux rester auprès de toi. 

Quelqu'un qui voulait rester auprès de lui. Et Kanzaki-senpai ne désirait pas être auprès de son petit kohai, il voulait encore plus la liberté, et voir le monde. Kaze venait seulement de le comprendre. Mais c'était si douloureux. Un chagrin d'amour, c'était vraiment l'horreur. Il avait l'impression que son coeur s'était réduit en miette, et il pleura a chaude larme et assez bruyamment. Souma resta près de lui, en lui prenant la main, le temps que les larmes finissent par se tarir. Puis il se leva, et a ce moment là, le feu d'artifice se déclencha parmi les étoiles. Il le regarda un instant. Kaze aussi. Le jeune homme y voyait quelque chose d'encourageant, comme si le feu d'artifice l'encourageait a redevenir explosif lui-même. 

Notre avion part demain matin. 
- Demain ?! Si vite? 
- Oui. C'est donc la dernière fois que l'on se voit avant un bon moment. Mais c'est mieux comme ça. 

Kaze ne pouvait pas à nouveau se sentir plus triste, même les feux d'artifices qu'il avait admiré avec les yeux pétillant quelques instants plus tôt en se relevant d'un bon et en s'appuyant sur la balustrade, n'arrivait pas à lui redonner le sourire. Mais il devait se comporter de manière mature, il avait assez causé d'ennui à son senpai. 

On peut profiter de ce feu d'artifice ensemble, Kazumi-senpai? Après, je te laisserais partir.
Bien sur. Une dernière fois.  

-----------

Kaze se réveilla les yeux rouge et gonflés le lendemain matin. Il avait beaucoup pleuré durant la nuit. Hier, lui et Souma avait regardé les feux d'artifices ensemble, en discutant de tout et de rien comme avant, puis le rouquin l'avait remercier pour tout : les leçons de batterie et aussi lui avoir permis de monter sur scène au festival. Il lui avait ensuite souhaiter un bon voyage, et puis il allait partir retrouver ses parents, alors que son senpai restait encore un peu là à admirer les étoiles, quand ce dernier l'arrêta, et lui referma sa chemise.

- On ne voudrait pas que tes parents fassent une crise cardiaque pas vrai?

Il avait rit et rougit en même temps. Il avait ensuite reçu un dernier baiser sur le front, et il était parti. En arrivant prêt de ses parents, il avait demandé à partir. Ils furent étonnés mais en voyant les larmes ressurgir sur les larmes de leur fils, ils n'avaient pas insisté. Depuis, il était au lit. Est ce que Souma était en route pour l'Amérique en ce moment même? 

-------------

Souma et les quatre autres membres de sa troupe étaient installés dans l'appareil. Ils volaient depuis une heure maintenant. Souma était assis à coté de Fuwa Akito, le bassiste. Peut être qu'ils allaient se donner une nouvelle chance, tous les deux. Mais à ce moment là, quelque chose les heurta, et quelques secondes plus tard, tout explosa.


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MessageSujet: N'avait rien vu d'autre que le malheur   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeJeu 19 Jan - 23:52

Spoiler:

" Ahmed"

Ses joues étaient encore trempés. Il avait beau avoir grandi , il était resté le bébé pleurnichard dont Ahmed se moquait. Il s'était réveillé avec les joues trempés et le coeur battant. Il avait l'impression que fleurait encore l'odeur de son pays. Bien qu'il n'était pas vraiment endormi , plutôt à moitié éveillé et à moitié endormi. Le voyage dans ses réminiscences était un chemin pavé de bon souvenirs. Comme ceux avec son meilleur ami. Ils s'étaient rencontré alors que Ahmed était venu curieux parlé à son père. Ahmed avait perdu les siens depuis un an. Mais la mort n'étonnait presque plus. Elle n'épargnait personne. Ahmed était un garçon très vivant malgré les malheurs qui s'étaient abattu sur lui après la mort de ses parents. Devenir un bacha bazi était sûrement la chose la plus terrible qu'il pouvait arriver à un garçon.

Mais jeune Luciel ne comprenait pas. Maintenant qu'il se trouvait dans une situation qui ressemblait beaucoup à celle de son défunt ami , il comprenait mieux ses gestes protecteurs. Toutes les fois où il l'avait laissé pleurer sur le bas de sa porte , tout les autres jours où il avait emprunté des chemins trop difficile d'accès pour Luciel. Tout ça , c'était pour lui épargner un peu de ça. Luciel se souvenait encore s'être caché de multiples fois derrière une porte pour regarder Ahmed. Déguiser , maquiller , et dansant . Luciel n'avait pas pu s'empêcher d'y voir quelque chose d'incroyablement beau. Peut-être était-ce parce que la danse était interdite , que le maquillage aussi et que les habits que portait Ahmed était même interdites aux femmes.

" Si tu m'aides pas à danser comme toi , je serais plus ton copain. Moi aussi , je veux faire comme toi Ahmed ! Et si tu m'aides pas , je répéterai à mon papa ce que tu as fait " Ahmed lui avait attrapé l'oreille et lui avait tordu. Il s'en souvenait si bien que son oreille chauffait jusqu'à présent. Ahmed l'avait trainé comme ça sur une longue ligne droite

" Tu diras rien , espèce de chialeur ! avait baragouiné le gamin sur tout le long du chemin.

Mais Luciel avait eu ce qu'il voulait. Ahmed prenait plaisir à lui apprendre ce qu'on lui avait appris. C'était comme passer le témoignage de sa vie. Ahmed n'avait rien d'autre à donner que cela. Luciel acceptait toutes les leçons , s'amusant à voler quelques foulards à sa mère pour rendre ses leçons avec Ahmed plus intéressante et véritable. Ahmed avait un élève acïdue et ce qui était un calvaire , devint un plaisir. Le témoignage de la vie d'Ahmed reposait dans le coeur de Luciel. Il portait ses souvenirs de sa vie. Il ne savait pas si Ahmed se réjouirait de le savoir dans une sorte de bordel/ boite de nuit chinoise. Mais voilà où se trouvait son témoignage , dans une chambre miteuse. La croix à son coup glissa hors de son t-shirt , alors une sorte de petit sanglot faillit s'échapper de ses lèvres. C'était vraiment terrible , il se sentait vraiment seul.

Tu crois en Dieu , Ahmed ? Moi , je suis pas sur . Je lui ai demandé de faire de la pêche hier et rien j'ai toujours pas de canne à pêche

Ahmed avait tant rit . Ses roues étaient devenu si rouges , il avait tapé sa main contre son genoux . Les osselets qu'il tenait dans la main s'était échappés. Et il rit tant que les osselets s'échappèrent et qu'il finit par s'écrouler , battant des pieds . Luciel se trouva vraiment drôlement gêné. C'est qu'il pensait que ça marchait comme ça. Ahmed était donc reste par terre.

" Non , pas comme ça , Luciel . T'es vraiment une tête vide sur patte. Puis il est pas le père noël. À la place de demander des miracles , demandes-lui de te donner la force de te créer une canne à pêche ou la force de convaincre tes parents. "

Il aurait peut-être du prier pour avoir la force d'intervenir lors de cette exécution. Il avait demandé un miracle , mais il aurait du demander un peu de force. Il se souvenait encore du regard de Ahmed ce dimanche. "Pleurnicheur". Il l'avait presque lu sur le visage d'Ahmed . Pourtant , il ne pleurait pas. Il ne le pouvait pas . Il pouvait pas être le prochain. Les mains de la femme le maintenait pour qu'il regarde la scène.

Puis elle avait été coupé , elle avait presque roulé , Luciel avait sentit une fissure

Luciel tenu sa croix dans la paume de sa main. " Donnes moi la force de vaincre les monstres qui se trouve dehors , à l'intérieur du bordel et en moi " . Il s'assit alors sur le rebord de son lit . On frappait à la porte . C'était son patron . Les trois coups lui signalait qu'ils manquaient de fille en bas . Luciel se hâta de se lever. Il devait se préparer. Luciel se pressa de prendre le portable qu'on lui avait donné , le mettant dans sa poche arrière. Il devait se préparer à draguer des hommes. Il était un peu jeune. Et il n'était pas sûr d'aimer cela. Mais c'était son travail , son seul travail , celui qui lui permettait d'être encore en cie
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeVen 20 Jan - 1:34

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KAZE - PARTIE VI : LES COULEURS DU MONDE

Ce n'était pas possible. Ca ne pouvait pas être vrai. Kazuya regardait les informations, ou l'on parlait d'un attentat provoqué par un missile sur un avion partant de Tokyo pour se rendre à New York. Ca ne devait pas être celui dans lequel Kanzaki-senpai était, pas vrai? Il attendait avec anxiété d'avoir des nouvelles. Mais les débris de l'avion étaient tombés dans l'océan, et pour le moment aucun survivant n'avait été découvert. Pourtant le verdict tomba après plusieurs heures d'horribles attentes ou Kaze avait fait les cent pas tout en se rongeant nerveusement les ongles. L'agence et leur école publièrent sur Facebook leur hommage envers le jeune groupe japonais. Souma et tous les autres étaient morts. 

Les premières minutes, Kaze fut incapable de bouger, ou même de penser. C'était comme si son corps avait eu un court-circuit. Pendant une vingtaine de minute, ce fut l'immobilité complète, et le trou noir. Tout ce dont il se souvenait, c'était cette horrible douleur indescriptible dans son coeur. Un poison violent qui ne s'arrêtait jamais. Il était sous le choc, amorphe devant son écran. Petit a petit, pourtant, les images se mirent a défiler. Tout ses souvenirs les plus précieux avec Kanzaki-senpai. Le coup de foudre, la rencontre, la première leçon de piano, la fameuse boite de chocolat, le festival, leur première dispute, la déclaration, la fois ou il était venu chez lui. Sa promesse. 

<< Je reviendrais >> qu'il avait dit. Je reviendrais. << quel menteur tu es, Kanzaki-senpai ! quel menteur tu es....>> et les larmes arrivèrent à ce moment là. Kaze essayait de les essuyer de ses mains tremblantes sans guère de succès, et ses jambes étaient encore paralysés. Son souffle était brulante, respirer lui faisait mal. Il aurait préféré être mort à sa place. Qu'est ce qu'il n'aurait pas donner pour le revoir une dernière fois, pour lui dire de ne pas prendre cet avion. Tout ce qu'il pouvait faire maintenant, c'était hurler. Hurler, encore et encore. Kanzaki-senpai ne reviendrait pas. Pourtant...pourtant... son nouveau rêve aurait été de lui montrer quel musicien et chanteur il serait devenu, lors de cette fameuse remise des diplômes. Et peut être, peut être qu'ils auraient pu rejouer ensemble sur la même scène, en tant que fan et idole, en tant que professeur et élève. S'il avait réussi à commencer à tourner la page sur le fantasme amoureux qu'il avait, pour rien au monde il n'aurait abandonner son admiration. Mais maintenant, maintenant il n'avait plus ça. Il n'y avait plus rien. Il réussit finalement à bouger et il laissa éclater sa rage, sa douleur, son chagrin, tout trois incontrôlables. 

Quand il reprit le contrôle de son esprit, sa chambre était mise à sac, il avait mal partout, il sentait 
même le gout du sang et des larmes, et il savait qu'il s'était coupé a cause d'éclats de verre, et qu'a force de cogner et de s'écraser partout, l avait reçu beaucoup de bleus et de coup, mais il ne ressentait même pas la douleur physique. Il n'y avait que sa douleur intérieur qui comptait. Il était roulé en boule dans son lit. Ses parents tambourinaient à la porte, apparement il l'avait fermé à clef. Mais il était trop fatigué, trop meurtri pour aller leur ouvrir. Il ne se rendit même pas compte qu'il s'endormait, épuisé. 

A son réveil, il ressentit un grand vide intérieur. Par conséquent, il n'avait que plus conscience des protestations de douleur de son corps extérieur. Pourtant, il remarqua qu'il était bandé. Et il avait une serviette froide sur son front. Ce n'était pas sa chambre. Il regarda autour de lui et reconnu celle de ses parents. Visiblement, ils avaient du défoncer sa porte et l'amener ici pour le soigner. Peu importe. Ils ne pouvaient pas guérir le plus important : les blessures de son coeur. Kaze avait l'impression de mourir lentement. Ou plutôt, il se fanait. La porte de la chambre s'ouvrit soudain. Sa maman arrivait avec un plateau de soupe fumante, mais l'odeur lui souleva le coeur. Il détourna la tête. 

- Je n'ai pas faim.

Même sa voix était sans émotion. Allait-il regouter un jour à la joie? Il aurait préféré que sa mère parte, mais elle alla s'assoir près de lui, et lui caressa doucement le visage, comme Kanzaki-senpai le faisait parfois. C'était insupportable. 

- Arrête, s'il te plait

Elle obéit. Elle resta un moment silencieuse, et il cru qu'il l'avait vexé, voir blessé, mais en ce moment, il s'en fichait. Tout l'indifférerait. Ce monde d'habitude coloré était devenu tout gris. Fade. Sans intérêt. 

- J'aurais préféré que tu ne connaisse cette douleur que plus tard, bien plus tard. Mais il arrive un moment dans la vie ou on perd quelqu'un qu'on aime. Je suis passé par là moi aussi. Une amie qui avait un penchant pour les drogues. Elle a fini par succomber d'une overdose. 
- Ce n'est pas pareil. 
- C'est vrai. Moi, j'aurais pu l'empêcher. Trouver les mots pour la convaincre d'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. En parler a ses parents. Faire quelque chose, n'importe quoi. Mais toi, tu ne pouvais pas l'empêcher Kaze. Ce n'est pas ta faute. 
- Je le sais ! Je le sais bien ! C'est ça le pire, c'est que je ne peux même pas être en colère contre quelqu'un, contre moi, contre lui. Je ne peux que l'accepter parce que de toute façon c'était inévitable, mais je n'ai pas envie de l'accepter ! Je ne peux pas, expliqua t'il avec une voix légèrement brisée. 
- Oh, mon chéri (elle alla le prendre dans ses bras, et lui caressa les cheveux. Kaze ne la repoussa pas cette fois, même si ça ne lui procurait aucun réconfort ou soulagement) je suis désolée, si désolée. 

Elle finit par le laisser seul, une fois qu'il lui eu promis de ne plus se faire du mal. Elle laissa le plateau avec la soupe, mais il ne mangea rien. Plusieurs plus tard, alors que le soir était tombé, son père vient le voir pour le prévenir qu'ils lui préparaient un bain. Il avait un regard triste. 

- On doit à nouveau désinfecter tes blessures. Et un bain chaud ne fait de mal à personne. Peut être que ça te fera du bien. 

Le bain chaud soulagea son corps, mais pas le vide intérieur qu'il ressentait. Les jours suivants ne furent guère mieux. Il avait commencé à manger mais la nourriture n'avait aucune saveur. Son corps était peut être vivant, son esprit aussi, mais son coeur, son coeur, lui, il était mort. Après une semaine de convalescence, sa mère autorisa les visages, et ses trois amis vinrent le voir et essayèrent de le faire rire en racontant des histoires drôles qu'ils avaient préparés spécialement pour l'occasion, mais il n'avait arraché aucun sourire à Kaze, encore moins à rire. Ils lui apprirent aussi que les examens avaient été annulés et qu'il n'avait pas à s'en faire pour ça, mais ça ne lui avait même pas effleurer l'esprit. Ils s'avouèrent finalement vaincu. 

Il ne vouait pas aller à l'école, et personne ne le forca. Parce qu'il savait que tout le monde là-bas parlait encore de l'avion. Et qu'on murmurerait sur son passage. La seule chose qui le sortit de sa torpeur ut quand sa mère vient lui apprendre que l'enterrement allait avoir lieu le lendemain. 

- Est ce que tu veux y aller? 
- Je....je ne sais pas. 

Mais le lendemain, il demanda à s'y rendre. L'ambiance était lourde, douloureuse et triste. Il pleuvait. C'est a peine s'il s'en rendait compte. Il ne détachait pas ses yeux du cercueil et pourtant ses jambes refusaient de s'en approcher. Mais au moment ou il fut temps de jeter les roses, il réussi à le faire. Et durant tout ce temps, aucune larme ne vient. Kaze se tient cependant loin de la famille de Souma. Il avait entraperçu les parents, et la petite soeur, tous les trois pleuraient a chaude larme, enlacés. Ils avaient bien de la chance. Kaze n'arrivait même pas à pleurer. 

Cette nuit là, cependant, quelque chose changea : il fit enfin un rêve. Il faisait beau. Il était dans la salle de musique qu'il partageait toute les semaines avec Kanzaki-senpai. Et il était là. Debout au milieu de la pièce, il lui tournait le dos. Kaze fut si surpris qu'il eu le souffle coupé, et il du reprendre une grande inspiration : il respirait de nouveau. Ou du moins, il se sentait à nouveau respirer. Souma l'entendit et il se tourna vers lui.

- Kaze. Tu as une tête horrible. Pourtant, je t'avais dit que je reviendrais non? 

Soudain, c'était comme le vie était revenue : le silence fut remplacé par le bruit d'oiseaux qui chantaient. Une fenêtre s'ouvrit et une brise légère vient agiter ses cheveux. Il avait de nouveau des sensations. Un parfum de fleur envahit la pièce. Kazuya n'y tient plus : il se jeta sur son senpai en pleurant. Même les larmes étaient revenues. 

- J'ai cru que...j'ai cru que.... je ne te reverrais jamais. 
- Comment as-tu pu croire cela, petit kohai ? Je ne suis pourtant pas mort. 
- Mais...L'avion...l'explosion...
- Je veux dire que, je suis toujours là, ici, expliqua Souma en tapotant sur sa poitrine, à l'endroit ou il y avait son coeur, qu'il sentait battre de nouveau. Tu as cru que je pouvais mourir dans ton coeur, mais c'est impossible Kaze. Je vis toujours en toi. Et je ne disparaitrais jamais. Pas tant que tu te souviendras de moi. Tant que ton coeur bat, je ne mourrais pas. Tu me donne une deuxième vie. 

Il l'embrassa ensuite sur le front, et la chaleur revient en lui. Ce réconfort qu'il avait tant attendu. Souma disparut, mais Kaze savait que c'était parce qu'il était retourné à l'endroit ou il devait être : dans son coeur. Apaisé et heureux, il se réveilla sous la sensation des rayons du soleil sur sa peau. Quand dil ouvrit les yeux, le monde autour de lui avait retrouvé ses couleurs. Il en fut si soulagé, si heureux, que des larmes apparurent au coin de ses yeux. Sa mère arriva a ce moment là, c'était elle qui l'avait réveillé en ouvrant doucement la porte. Elle apportait le petit déjeuner. Elle vit les larmes. Elle s'arrêta.

- Est ce que tu veux que je revienne plus tard?
- Non maman. Ce ne sont pas des larmes de tristesse. Je suis heureux. Heureux de pouvoir de nouveau être triste. 

Sa mère ne le comprit pas, et elle alla poser sa main sur son front pour voir s'il ne faisait pas de la température, mais ça n'avait pas l'air d'être le cas. Kaze eu un sourire, et elle en fut si bouleversée qu'elle laissa le plateau repas tombé à terre. Son premier sourire depuis si longtemps.  

- Gin! Gin! appela-elle son mari. 
- Mais il n'y a plus de raison d'être triste. Et tu sais pourquoi? Parce qu'il n'est pas mort. Parce qu'il sera là le jour de ma remise des diplômes. Et il sera là aussi tous les autres jours à venir


Dernière édition par Kawaii-Power le Mar 10 Oct - 13:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeVen 20 Jan - 14:25

Spoiler:

LES INCROYABLES AVENTURES DE SOUTEN AOZORA - 1. UN GRAND FRERE PROTECTEUR 

Souten aimait son role de grand frère. Chaque fin de journée, après ses cours au lycée, il se dépêchait de se rendre à l'école primaire de son quartier, à peine à dix minutes de marche (où a cinq minutes en courant, c'était souvent cette solution qu'il prenait). Parce que oui, Souten était habituellement très pressé, comme s'il avait le diable au trousse. L'explication était simple : il devait aller chercher ses deux adorables petites soeurs, qui avaient maintenant dix ans, et dix ans, c'était un âge horrible pour un grand frère trop protecteur. Il y avait tellement de danger, à dix ans. Les moqueries, les pervers, les rackett, les pervers, la désir d'autonomie et les petites rebellions adolescentes qui commençaient, et surtout les pervers. Vous l'aurez bien compris, la plus grande peur de ce pauvre jeune homme de 16 ans, c'était que ses adorables petites soeurs se fassent aborder par un type louche avec de mauvaises intentions. Ou pire, qu'elle se fasse enlevées dans une voiture et qu'on retrouve leur cadavre quelques jours plus tard dans un fleuve (au mieux). Après tout, les jumelles étaient les deux petites filles les plus mignonnes de la terre, non, du monde entier. Alors si lui l'avait remarqué, d'autres l'avait forcément remarqué aussi ! 

Combien de fois en les déposant à l'école il n'avait pas vérifier qu'un individu louche traine dans les parages en regardant autour de lui, nerveux. Combien de fois il n'avait pas observé chacun des parents (hommes ou femmes, peu importe, il avait aussi entendu des histoires de femmes qui enlevaient des enfants parce qu'elles n'arrivaient pas à en avoir) sous un oeil perdant qui en mettait mal à l'aise plus d'un, pour tenter de juger s'il était digne de confiance ou s'il devait se méfier. Ce n'était pas rare qu'on pense que lui même était un pervers ou qu'il était louche, a ainsi roder prêt de l'école, sur le qui-vive (parce que oui, ça lui arrivait de se cacher dans des buissons près de l'école de Kaname et Aoi pendant ses propres récréations, pour vérifier qu'aucun individu louche ne trainait dans le parages, et si c'était le cas, pouvoir le prendre sur le fait.) Il se souvient même s'être fait arrêter par un policier, une fois, parce qu'une passante l'avait dénoncé. ll avait tenté d'expliquer tant bien que mal  ce policier qu'il ne faisait que surveiller la rue, mais sa mère avait quand même du venir le chercher au poste, et on lui demanda de ne plus se cacher dans les buissons ou dans roder dans les parages. Mais ça ne l'avait pas découragé.

Depuis ce jour, il s'était entrainé à arriver le plus vite possible à l'école primaire, en prenant des raccourcis. Il lui avait fallu plus de deux semaines d'essai pour trouver le trajet le plus court et le plus direct. Il mettait maintenant un peu moins de trois minutes pour arriver. Mais était trois minutes pendant laquelle ses soeurs étaient livrées a elle même, et dont on pouvait profiter pour les kidnapper. S'il avait pu, il aurait installé des caméras partout sur le chemin de l'école. Mais même ainsi, il n'aurait pas été rassuré. Le pire, c'était quand un prof les retenait quelques minutes de plus en classe alors que la cloche avait sonné. Là, c'était un véritable calvaire. Chaque minute était une de plus ou l'impensable pouvait se produire, et a ce moment il suait à grosse goute et palissait à vue d'oeil, tout en devenant tout agité sur sa chaise. On finissait souvent par lui demander s'il allait bien. 

Tout ça pour dire que Souten avait une réputation d'adolescent bizarre et louche qui avait surement des troubles mentaux. Mais Souten ne s'en rendait pas compte, ou alors il s'en fichait, tout ce qui lui importait, c'était d'être le parfait grand frère, et un grand frère veillait sur ses petites soeurs. Si Aoi lui était reconnaissante et adorait savoir qu'il les avait autant au point de devenir paranoïaque, ça exaspérait souvent Kaname, qui ne se gênait pas pour lui dire des trucs du genre << mes amies ont peur de toi.>> ou << même mes professeurs se demandent si tu n'es pas un individu dangereux et instable >> et là Aoi intervenait << il y en aussi qui trouve ton comportement très mignon, quoi que un peu excessif, peut être, mais ils savent que c'est parce que tu nous aimes. En tout cas moi je t'adore, onii-san>> et cette pureté lui donnait encore plus envie de les protéger. 

Souten arriva enfin. Elles étaient bien là, à l'extrême limite de l'enceinte de l'école (il le répétait chaque matin de ne pas franchir cette ligne symbolique, qu'elles étaient plus insécurité à l'intérieur, qu'elles devaient bien rester de ce coté là sinon il allait faire une crise cardiaque. Kaname s'amusait parfois a sautiller d'un coté à l'autre, ce qui avait le don de terriblement l'angoissé) mais là, il y avait quelqu'un. Un homme, qui s'approchait d'elles alors qu'elles étaient dos à lui. Il les appela. Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines, et avec un grand cri et son sac a dos brandi, il sauta sur l'homme tout en lui donnant un coup. 

- Ne touche pas a mes petites soeurs, pervers !!! 
- Onii-san mais qu'est ce que tu fais ?! c'était exclamé sa petite soeur Kaname, épouvantée? C'est notre prof de gym enfin ! 

Et alors? Ca pouvait très bien être un pervers. Mais l'homme s'exclama soudain, furieux : << mais vous êtes fous? Je voulais simplement rendre à cette petite son bonnet, elle l'a oublié dans les vestiaires!!! >> tout en montrant Aoi, qui était ravie de retrouver son bonnet, du coup. 

Ce fut un moment très gênant. Il du présenter plusieurs fois ses excuses, sous les rires de ses deux petits soeurs, et on le menaça de l'empêcher de revenir à moins de cent mètre de l'école, mais finalement Kaname et Aoi réussirent à convaincre son professeur de ne pas faire cela parce qu'elles n'avaient personne d'autre pour venir les chercher. Sur le chemin du retour, Souten se sentait très mal. Il devait vraiment avoir un problème. 

- Moi j'ai trouvé que tu étais très courageux, tenta de le consoler Aoi. 

Ca ne fonctionna pas vraiment. Il avait failli ne plus pouvoir revenir chercher ses petites soeurs à cause de sa trop grande angoisse à l'idée qu'on leur veuille du mal. S'il avait été chassé définitivement,t ou même temporairement, les jumelles auraient du rentrer toute seule, et là elles se seraient vraiment faite enlevées. Il devait se contrôler.

- Je suis désolé, ça ne se reproduira plus. J'ai failli à ma tache, aujourd'hui. 

Kaname alla se camper devant lui, visiblement mécontente. Elle tapa du pied et lui tapota plusieurs fois du doigt sur la poitrine, les sourcils froncés. 

- Et alors quoi? Tu ne vas plus nous protéger a partir d'aujourd'hui? Tu ne va plus te transformer en super héros quand il s'agit de nous? Pourtant c'est ainsi qu'on t'aime, et c'est pour ça qu'on sait qu'on n'a pas a avoir peur des vrais vilains qui court les roues. Même si tu es horriblement génant et insupportable quand tu joue au grand frère protecteur, ça nous permet, à moi et à Aoi, de nous sentir en sécurité. N'est ce pas le plus important ? finit elle par demander en étant un petit rouge et avec le visage sur le coté, comme si elle était gêné de dire a quel point elle aimait quand son grand frère agissait excessivement et impulsivement quand ça les concernait.

Souten ne pensait pas que Kaname soit aussi attachée à ces manières. De fait, il ne put s'empêcher de la serrer fort contre lui, elle était si mignon, et elle s'agita dans ses bras en tentant de le repousser

- Beurk ! Tu te comporte comme un pédophile, lache-moi !

Mais maintenant, il savait que Kaname était simplement comme lui a ce niveau-là : une petite tsundere sensible qui le cachait derrière des grands airs. Ainsi, il continua a angoisser pour ses petites soeurs et à agir avec excès pour leur sécurité, courant toujours comme un dératé dans les rues pour arriver le plus vite possible, et inspectant chaque parent de manière suspicieuse. Encore aujourd'hui, si on interroge des personnes qui passent régulièrement devant l'école primaire, vous entendrez parler de ce garçon bizzare et louche appelé Souten.
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MessageSujet: Mais il disait que sans malheur    Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeVen 20 Jan - 14:34

Spoiler:




La dispute avait débuté vers minuit. Le temps avait filé durant cette discussion mouvementé. Bien qu'on aurait pu qualifié tout ce brouhaha de mouvements interrompus par de la discussion. Dans de grands élans de colère , chacun démontrait son mécontentement par des gestes plus violent les uns que les autres . Les objets volaient , les meubles rampaient au sol , les caresses étaient plus douloureux que des coups . Dans cet appartement chamboulé , rien ne semblait être à sa place.  Ni Luciel , ni Zéro , ni les meubles , ni leur idylle . Luciel se demanda à cet instant ce qu'il faisait là.

Luciel l'avait attendu si longtemps devant la porte. Une peur excessive le faisait rester dans le couloir gris . Il n'avait pas si peur des répercussions. Zerosu aurait bien pu lever la main sur lui , il s'en fichait éperdument .L'adolescent tremblait à l'idée qu'en sortant de chez eux , il soit nez à nez avec Zerosu et une fille. La colère le rongeait graduellement pendant qu'il s'imaginait Zerosu en pleine embrassade et enlacade avec un ennemi invisible. Mais il avait déjà vu de ses yeux vu , Zerosu embrasser d'autres personnes. Sa peur n'était pas infondé comme tentait de lui faire croire ses amis . L'afghan savait Zerosu assez fou pour faire toutes ses choses à toutes ses filles devant la porte. Il serait capable de la ploter juste ici , alors que Luciel se trouvait à un pas de l'extérieur . Oui le jeune homme la plaquerait doucement sur cette porte , plus doucement qu'il n'avait jamais traité celui qui l'aimait. Ses doigts dans les cheveux de cette fille d'une nuit , il l'imaginait brune et belle , parfaite , la peau ivoire , exhalant une odeur de rose. Elle était parfaite . Cette fille était si loin de Luciel. Le lycéen s'adossa à la porte   ses mains sur son corps , contemplant ce qu'il avait de moins que ses filles.

 Peut-être qu'il n'était pas devant la porte. Est-ce qu'il était chez cette fille ? Elle aurait très bien pu l'embrasser et lui donner son corps. Zerosu acceptait tout ses gens nus devant lui , ils avaient tous droit à son affection. Un amour inconditionnel , une alchimie d'une nuit. Mais lui , lui qui lui faisait don de sa âme , son coeur , son cerveau , son amour. Il n'avait jamais eu le droit de se porter devant lui. Quand les baisers se faisaient trop passionnés , il se mettait à l'insulter comme si la faute n'était pas partagé. La faute était entièrement celle de Luciel. Les insultes pleuvaient des lèvres de Zerosu.

" Fils de chien , conn*rd , pervers , vas voir ailleurs , ne m'approche pas , tu veux m'arracher la langue le monstre ? Tu veux plus , hein ? Regardes-toi , tu halètes. Mais tu aimes ça , t'es vraiment le pire des jouets. T'es vraiment cassé "  déclarait Zerosu dans ces cas là. Luciel ne pouvait combattre de tels insultes . Oui , il voulait aimer son amant , son petit ami , celui qu'il désirait. Il voulait partager ce moment qu'il partageait avec chacun. Luciel désirait l'aimer , l'aimer tant et si fort qu'il ne verrait plus que lui. Même s'il ne se tournait vers lui rien que pour le punir. Mais qu'il se tourne vers lui de nouveau. Luciel voulait le voir maintenant. Il désirait le voir passer la porte , la pousser avec lassitude. La lassitude des jours durs . Alors il demanderait à Luciel de s'approcher . C'est ce que désirait Luciel.

- Reviens hurla alors Luciel devant la porte Ne me laisses pas , je t'en prie ! Reviens , je serais obéissant. S'il te plait. Ne te trouves pas d'autres jouets que moi . Joues avec moi

La rage surmonta la tristesse . Les poings serrés , il les porta à la tête et hurla. Un cri qui provenait du plus profond de son corps . Il empoigna ses cheveux violet , il se les tira , tentant de retrouver un minimum de bon sens. Mais un autre accès de rage le prit , un coup de pied dans le meuble le plus léger , puis dans le second et ainsi de suite. Les armoires tombaient avec fracas . Luciel s'attarda à jouer ce jeu de domino pendant une bonne heure. Ensuite assis en tailleur , il remarqua à quel point cet appartement sentait le tabac froid.  Il détestait cet appartement pompeux , il détestait tout de Zerosu . Son appartement , sa voix , sa peau , ses lèvres , lui.  Les lèvres qu'une autre dévorait , la peau qu'un autre avait du griffer et un appartement qu'il avait du partager avec tant d'autres. Luciel tenu son collier .

- J'ai besoin de lui. J'ai besoin de lui . J'ai besoin de lui. Et un petit miracle arriva .

Zerosu passa la porte . Il imaginait déjà les dégâts dans l'appartement. Ses voisins l'avaient appelés alors qu'il se trouvait être en bonne compagnie. Zero e n grimpant les escaliers se préparait donc à voir son salon détruit. Mais il ne se lassait pas de jouer avec Luciel. Il ressentait avec lui par procuration. Cet amour , cette colère et cette envie. En voyant Luciel , il avait l'impression de pouvoir vivre à travers ses yeux. C'était comme un feu qui brillait s'illuminait. Zerosu s'amusait à mettre différents types de bois et tendait ses mains pour simplement profiter de la chaleur. Quand il entra , il ne vit pas le garçon l'attendre dans le couloir. Alors il marcha jusqu'au salon pour observer les dégats et Luciel. Un corps frèle , les cheveux pourpre qui lui retombait ssud le visage et des yeux bleu qui regardait le sol.

- Je vois que

- Je ne veux pas vivre comme ça pour toujours. Je ne t'attendrais pas . Il y a un jour où je m'en irai et où tu me regrettera. D'une manière ou d'une autre. Tu te moques de moi. Tu vas sauter toutes ses filles qui t'utilisent comme un jouet. Alors que moi , je t'aime . Je t'attends chaque soir et tu les préfères toutes

La jalousie non dissimulé de Luciel l'amusa. Pour amener ce feu à se propager , il alla devant lui , s'acroupissant , un sourire de carnassier sur les lèvres . Luciel le laissa l'embrasser sans de réel conviction. Mais Zero en voyant son amant aussi triste , s'amusa à approfondir le baiser. Quand il l'arrêta , Luciel avait les joues roses et le souffle toujours aussi coupé qu'à l'usuel. Il usa de son t-shirt pour ne pas laisser le plaisir à Luciel de voir comme ça lui avait plu. Mais Zerosu portait déjà son regard à cet endroit visiblement amusé de voir Luciel tenter de cacher la chose avec discrétion. Zerosu posa sa main sur la cuisse de Luciel

- Tu te fais du mal pour rien. Les jouets qui n'ont pas de maitre vont à la poubelle . Tu le sais ça ? puis il leva les yeux sur lui Tu as senti le goût de son rouge à lèvres sur mes lèvres ? C'était fraise des bois .

Luciel eut un mouvement de recul et d'horreur . Mais c'était sans compter sur Zerosu qui avait déjà calculé cette probabilité. Il attira Luciel contre lui et l'embrassa encore une fois. Mais Luciel ne se laissa pas faire. Il poussa Zero " Ne me touches pas ! " tornitruait t-il , des gestes un peu violent , cherchant à repousser Zéro " Je te hais , laisses-moi . Je ne veux plus vivre avec toi . " et c'est ainsi que la disoute commença. Zerosu assénait et Luciel cherchait surtout à le repousser. Tout cela dura jusqu'à ce que chacun s'endorme dans les bras de l'autre. Luciel avait vraiment mal . À cet instant là , pendant qu'il regardait le visage endormi , il se demanda si mourir n'aurait pas été plus simple.

- Mais les chats ont sept âmes  

Murmura t-il . Il y en aurait bien une qui ne serait pas dédié à la souffrance. Peut-être la septième. Lui qui adorait le chiffre 7 . Ça ramenait tant de bon souvenir. "Pew pew " s'amusait à dire son père très porté sur son rôle à l'époque. Se cachant dans la petite maisonnée , le père et le fils jouaient toujours  

"Je suis 007" clamait le père

-Alors moi je serais Seven o Seven se répéta t-il Le défenseur de la justice
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeSam 21 Jan - 2:38

Spoiler:


Zero se rappelait de la semaine de l'anniversaire des quatorze ans de Warren. Il ne l'appréciait toujours que très peu à cette époque. La gifle que Warren lui avait mis un an plutôt était resté quelque chose d'assez vif dans sa mémoire. Il se souvenait du bruit de la main de cet idiot sur sa joue. Cela faisait donc 363 jours qu'il pensait à sa vendetta. Plus les jours passaient , plus le gamin imaginait des plans loufoques. Zero passait ses journées devant la télé dans sa grande chambre. Un visage circonspect , il notait avec précisions les gestes de bugs bunny envers daffy duck. Riez , mais pour un enfant de neuf ans à cette époque , il n'y avait rien de mieux que les loiney toons pour trouver un peu d'inspiration . Zero comptait bien réaliser un plan similaire que ceux de ses idoles. Madame Reime passait donc le voir quand l'envie lui prenait. Elle se demandait bien ce que son fils pouvait noter dans ses dessins-animés. Pourtant elle ne l'interrompait pas. Elle laissait regarder des heures durant les dessins-animés. Elle ne l'arrêtait que pour lui donner un goûter. Zerosu usait donc ses yeux jusqu'à 22 heures , l'heure maximal autorisé par Madame Reime.

" Tu essaye d'apprendre le coréen ? demandait Madame Reime entiuré de son interprète japonaise .

Zerosu trouvait sensé d'hocher la tête de gauche à droite. Alors celle qui. Devait lui servir de mère lui posait plus de question. Zerosu fronçait les sourcils , les joues gonflés . Madame Reime cessait donc son activité d'enquêtrice en herbe. En tout cas , elle le cacha devant lui. Elle décida donc de suivre son fils autour de la maison. Le petit cachotier se baladait dans la maison sans un bruit. Pendant la pause des cuisinières , il grimpait difficilement sur la chaise la plus grande. Après cet effort surhumain réalisé , le garçonnet avaient les joues si rouges qu'on aurait pu croire qu'il venait de grimper le mont everest. D'ailleurs , debout sur cette chaise , il posa comme un héros. Les deux mains sur ses hanches . Un air d'empereur ou de petit héros. Alors comme s'il était dans un supermarché , il récoltait de la farine et du lait , des cookies ainsi que de l'huile . Tenant le tout dans ses petits bras , il descendait très satisfait. Il parcourait de nouveau les couloirs . Zero était sur de ne pas s'être fait voir. Et cela malgré ses pauses toutes les cinq minutes à travers les couloirs car tout le matériel était trop lourd. Madame Reime avait déjà fait la vidéo de son enfant et de ce drôle de processus . Arrivé dans sa chambre , Zerosu cocha les ingrédients. Mais il lui manquait quelque chose de principal. Zerosu avec le peu de force qu'il lui restait couru jusqu'à sa mère , enfonçant son visage dans ses jupons " Ma...ma " répéta t-il , ayant encore du mal avec le coréen. Madame Reime était bien embêté de ne pas avoir son interprête

- Y'm'faut une phrase de... De crochet

- Une phrase d'accroche ? Tu veux apprendre une phrase d'accroche en coréen ?

Le jeune Zerosu hocha la tête en serrant la jupe de sa mère . La jeune femme pensant qu'il préparait quelque chose pour l'anniversaire de son ami Warren avait donc décidé de lui murmurer les quelques mots qu'il fallait qu'il dise. Ils s'asseyerent tout deux dans ce couloir . Zerosu étant trop fatigué physiquement pour même se tenir debout. La jeune femme rapprocha son fils d'elle , le serrant contre lui tout doucement. Reime lui répéta les mots en coréen et y ajouta un geste. Zerosu répéta donc les pbrases de sa mère ainsi que le geste. Zerosu se demandait quel drôle d'insulte , il disait et il se demandait pourquoi ce geste serait grossier . Mais madame Reime avait une plus grande connaissance du monde coréen , il croyait en elle et ses capacités . Zerosu ayant apprit un peu plus ce jour là , n'attendait que le lendemain pour enfin achever ses plans le lendemain. Lors de l'anniversaire. Ses parents et ceux de ce détritus sur pattes s'étaient donnés rendez-vous chez les Reime pour accueillir le petit Warren et ses soeurs qui étaient là pour l'occassion. Zerosu s'était levé très tôt pour préparer ses plans.

Quand Warren passa la porte , il remarqua un bleu sur son visage ainsi que des béquilles. Il regardait Warren avec un air incroyablement interloqués et déçu. Warren et Zero qui étaient souvent suivis d'une interprète purent alors communiquer . Warren s'était fait embêter par des gens à l'école. Apparement c'était parce qu'il aimait quelque chose que les autres n'aimaient pas. Mais Warren tenu à préciser que ce n'était pas ça qui l'empêcherait de lui botter les fesses s'il faisait des bêtises. Zerosu voyait néanmoins son plan un peu s'écraser au sol. Quelqu'un avait fait souffrir Warren , et il était bien plus énervé contre les personnes qui l'avait blessé que Warren. Zerosu en eut la tête tellement ailleurs qu'il en oublia ses pièges. Zerosu alla se réfugier dans le jardin. Warren décida de le suivre. Il remarqua tout d'abord des cookies au sol.

- Est-ce qu'il essaye de m'attirer avec des cookies ?

Mais il suivit alors le chemin jusqu'au jardin , ignorant le premier chemin de cookies .Zerosu remarqua de nouveau son ami/ennemi s'approcher. Les pièges lui revinrent alors. En grand héros , il alla se jeter sur lui pour tenter d'éviter la catastrophe. Mais cela ne résulta à rien. Finalement ils furent tout deux enduit d'oeuf et de farine. Warren sur les fesses et Zero assis sur ses jambes .

- Espèce de gros crétin ? Est-ce que tu cherches à m'attirer plus de problèmes ? À quoi tu pensais , hein ? balança furieux l'adolescent de quatorze ans en coréen tout en donnant un coup au bras de Zerosu qui ne comprenait rien

Mais il devinait bien qu'il l'insultait. Alors Zerosu décida de sortir sa phrase d'accroche que sa père lui avait appris " Joyeux anniversaire Warren , soyons ami pour la vie , je serais toujours là pour chacun de tes anniversaires Oppa . " et il posa un baiser sur la joue de Warren tout en se jettant dans ses bras.

Warren se mit à faire une hémorragie nasale immédiatement . Et Zerosu se considéra venger jusqu'au jour où il apprit le coréen.

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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeSam 21 Jan - 12:17

Spoiler:

LES INCROYABLES AVENTURES DE SOUTEN AOZORA - 2. LES JOURS SOMBRES

Yuuta était né quelques mois après que le père de Souten et des jumelles les ai abandonnés. C'était la période où ils furent le plus pauvre. Il y a quelques jours, des gens étaient passés pour prendre les dernières économies de la maman, et beaucoup de meuble. Comme leur facture n'avait pas été payée, ils n'avaient plus électricité ou de gaz. Il leur restait de l'eau, et le chauffage, mais ça n'allait pas durer. Kaname et Aoi étaient trop petites encore pour se rendre compte de la gravité de la situation, ou pour comprendre que leur père était parti surement définitivement. Pour elles, il était en voyage. Et Souten n'avait pas le coeur de leur dire la vérité. 

C'est a partir de ce moment là que le jeune garçon de douze ans commence à travailler pour aider sa mère. Il ne pouvait pas encore faire grand chose, mais il rendait des services a ses voisins, comme nettoyer, tondre la pelouse, sortir leur chien, aller faire les courses. Tout ce qui était possible pour un gamin de son âge. Pour pouvoir garder le chauffage et l'eau, et récupéré au moins le gaz ou l'électricité (parce que acheter des bougies ça coutait aussi de l'argent, tout comme les langues de poche, et ce n'était pas pratique. Résultat : ils allaient souvent se coucher quand le soir commençait à pointer le bout de son nez. Ils firent aussi des sacrifices au niveau des vêtements. Ils n'en avaient jamais eu beaucoup, mais tout ce qui était superflus, il les vendirent. Ils se retrouvèrent avec quatre pièces de chaque ensemble chacun.  Pour ce qui était de la nourriture, ils en avaient moins qu'avant. Yuuta, ce n'était pas difficile, il se nourrissait avec le lait de maman, mais il fallait donc que l'infirmière reste en forme. Souten l'obligeait donc à prendre la plus remplie des assiettes. Il veillait aussi a ce que ses soeurs aient suffisamment, bien qu'elles se plaignaient souvent d'avoir encore faim, mais il ne pouvait pas leur donner plus, il sacrifiait déjà beaucoup de son assiette pour leur donner plus.  IL se couchait et se levait la faim au ventre. C'est surement à cette époque qu'il commença à avoir des vertiges et des évanouissements. 

Tout ça a cause de ce père qui avait laissé tellement de dette a leur charge en disparaissant de la nature qu'ils ne pouvaient faire autrement que de sombrer avec lui. Tout ça a cause de ces maudites boissons qui le rendaient méchant. Chaque jour, le garçon avait de plus en plus de rage et de rancoeur contre son paternel. C'est ce qui lui permettait de résister. Parfois, il s'imaginait le retrouver, et lui prendre tout son argent pour pouvoir revivre de manière décente. Ce n'était pas lui qui devait consoler Aoi et Kaname chaque soir parce qu'elles voulaient leur père, ou parce qu'elles avaient faim, ou parce qu'elles avaient peur quand il faisait noir. Souten avait l'impression de ne même plus avoir une journée à lui. 

Il savait que personne ne devait savoir pour leur infortune, ou on les mettrais en maison d'accueil et ils seraient séparés de leur mère, sauf Yuuta qui avait encore besoin de Lorelei. Mais le maigre salaire d'infirmière et les maigres petits sous de Souten n'allaient pas suffit à renverser la situation, il le devinait. Alors, dans les moments ou il était seul, comme l'école, il essayait de réfléchir à ce qu'ils pouvaient faire. Ils ne pouvaient demander de l'argent à prêter à personne. La banque allait surement encore venir leur prendre tout ce qu'ils avaient. Peut être qu'au moins il pourrit se rendre à l'église pour demander des couvertures? Ils en donnaient souvent aux sans-abris. Devarit-il mendier comme eux? La faim l'empechait généralement de réfléchir plus loin. Kaname et Aoi avaient maigris elles aussi, même si elles étaient encore bien portante. Et le lait de maman commençait à se tarir. Ils étaient plus que désespérés. 

Ce fut finalement la maman qui trouva la solution, mais sans doute la pire de toute. Souten n'avait pas compris au début. Elle lui avait demandé de veiller sur ses soeurs comme il le faisait d'habitude, mais aussi de son petit frère, la nuit, s'il venait à pleurer. Elle s'absentait le soir et revenait au petit matin, les amenait à l'école quand elle le pouvait, se couchait une heure au mieux, repartait travailler à l'hôpital, et ainsi de suite. Yuuta était confiée à la voisine, qui avait acceptée de le faire gratuitement. Souten avait l'impression d'avoir perdu sa mère, en plus de son père, maintenant. Des rumeurs commençaient se faire entendre, comme quoi sa mère était... une prostituée. Seven n'était pas sur de comprendre ce mot alors il alla regarder au dictionnaire. Quelqu'un qui vend son corps pour de l'argent. Non, sa maman n'était pas quelqu'un comme ça. 

Pourtant, mystérieusement, de l'argent commença à revenir. Le chauffage et l'électricité revinrent, puis tout doucement, ce fut au tour du gaz. Ils pouvaient enfin manger chaud, et manger à leur faim. Souten n'osa jamais poser la question à sa mère, pas avant très longtemps. Il préférait penser que ses prières, tout les soirs, avaient fini par fonctionner. Mais sa maman avait l'air si fatiguée. Heureusement Yuuta buvait au biberon maintenant, c'était souvent Souten qui le faisait, comme a peu près toutes les taches domestiques de la maison, sa mère profitant de chaque occasion pour dormir un peu. Aoi et Kaname l'ailleraient à nettoyer, mais il s'occupait tout seul de tondre leur tout petit jardin, de faire la vaisselle et préparer à manger. C'était rarement très bon, étant encore un débutant en cuisine, mais personne ne s'en plaignait. Le plus important, c'était de manger chaud et a sa faim. Un an et demi passa ainsi. Souten finit par interroger sa maman sur ses activités du soir, elle lui répondit que ce n'était rien d'important, tout en détournant légèrement les yeux. De par ce geste, il su que les rumeurs étaient sans doute vraie. 

- Tu me promet que tu arrêteras, quand...Quand ce ne sera plus nécessaire? 

Elle promit. Il ne pouvait pas lui en vouloir de s'être vendue. C'était pour les sauver. Mais il en ressentait quand même une grande honte, c'était lui l'homme de la maison maintenant, ça aurait du être lui celui qui se serait sacrifié et aurait trouvé une solution. Alors il pleura dans les jupes de sa mère en lui demandant pardon. 

- Qu'est ce que tu raconte? Tu t'es déjà conduit comme un grand garçon, Souten, et tu as fais plus que tu ne le crois. Je suis très fière de toi. Mais ce n'est pas parce que tu es devenu le nouveau papa de la famille que je ne suis pas ta mère pour autant. Et les mères se sacrifient pour leurs enfants. Je ne regrette pas de l'avoir fait, parce que je vous aime énormément. Alors ne t'en veux plus. Tu as déjà du grandir trop vite pour m'aider, et vous avez tous tellement souffert.... c'est moi qui devrait m'excuser. 

Non, non, ce n'était pas de sa faute. C'était celle de son père. A cause de lui, sa maman avait été obligée de vendre sa dignité. Il ne pourrait jamais lui pardonner. Mais en même temps, parfois, il avait souhaité le voir revenir, ne serais-ce que parce que quand il était là, il y avait toujours de l'argent, sans qu'il sache vraiment d'ou il venait. Il était encore trop jeune pour comprendre que c'était précisément de là que venait toutes ces dettes. En tout cas, Souten fut raffermi dans sa détermination à trouver un travail. 

De son coté, le petit Yuuta d'un an et demi, qui commençait à gambader partout en se tenant avec un air heureux sur le visage, prononçait ses premiers mot tout en se dirigeant vers Souten qui lui tendait les bras pour l'entrainer à marcher sans aucune aide. 

<< Papa >>

Jamais Souten n'avait été aussi heureux


Dernière édition par Kawaii-Power le Dim 22 Jan - 0:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeSam 21 Jan - 18:14


Spoiler:




Le printemps était le renouveau. Les arbres de cerisiers avaient commencés à fleurir , les pétales roses jonchaient sur le sol. C'était le moment où elle avait su qu'elle allait devoir se débarrasser de lui. Elle n'avait jamais eu l'argent pour éviter ce genre de problème. Les clients avaient beau passés chaque jours , l'argent n'augmentait pas tant. Tout l'argent allait à son patron. Le patron répartissait cet argent pour subvenir à leurs besoins. Nourriture , foyer et protection. Hélas , il n'était pas rare que les protections craquent. C'était une réalité qu'elle avait observé chez ses collègues au ventre rebondis. Elle les voyait prendre des formes , grossir un peu plus pour certaines. Une solidarité certaine se créait dans ce genre de moment. Les femmes faisaient en sorte de garder un peu plus de nourritures pour celles qui en avaient besoin. On se concertait et on tentait de faire en sorte que la femme portant un enfant n'ait pas à travailler dans ces conditions. Mais le proxénète les forçaient à prendre sur elle dans ce genre de cas. La santé des femmes ne l'intéressaient pas tant et leur bien être non plus. De plus des clients étaient tout à fait ouvert à ce genre de femme. Elle se souvenait avoir regardé ses femmes enceintes avec un oeil désapprobateur. Pour elle , ça ne lui arriverait jamais. Elle maitrisait la situation , elle savait comment faire puis elle aurait la force de le retirer. D'ailleurs , elle était presque effrayé d'approcher ses femmes enceintes , comme si ce mal pouvait se propager. On pourrait la croire hautaine , mais elle ne voulait juste pas s'imaginer un avenir avec un enfant qu'elle devrait donner . Certaines gardaient les gosses et les donnaient à leur mère , certaines les abandonnaient sous x et d'autres faisaient tout un processus cherchant à les faire adopter. Elle ne savait même pas ce dont elle allait faire d'un gamin.

Quand elle apprit qu'elle était tombé enceinte , elle n'avait pas voulu y croire . Pourtant la plus vieille des femmes de la maison lui avait acheté des test . Elle en avait acheté plusieurs , tout ceux qu'elle considérait comme étant les meilleurs du marché. Trois personnes avaient fait des économies pour acheter le test de grossesse . La jeune femme se souvenait du bruit devant la porte des toilettes . Beaucoup des filles s'étaient réunis pour pouvoir savoir ce qu'il se passait. Elle entendait les murmures de chacune des filles "[i] Enceinte ? [/b]" ne cessaient t-elles de se répéter entre elles. Rien qu'entendre ce mot lui donnait envie de vomir encore une fois. Mais elle était bien trop concentré à faire tout ses test. La main tremblante , elle les secoua un peu. Elle n'avait pas arrêté de boire de l'eau toute la matinée pour pouvoir faire ses trois test d'une traite. Finalement le premier test et le second revinrent deux traits , trois plus et sur le dernier était écrit en toute lettre enceinte. La jeune femme assise réunit ses deux mains sur son estomac , toujours assise sur les toilettes , ses larmes finirent par couler doucement sur son visage. Ce n'était pas possible. Finalement elle finit par sangloter sans avoir peur pour sa dignité . De grosses larmes de crocodile , elle renifla alors et les murmures finirent par se taire quelques instants. C'était comme si le monde se figeait . Puis finalement elles se mirent à toquer à la porte . Toutes les filles frappaient et certaines sûrement l'oreille collé à sa porte. Elle décida alors de ramasser les trois test , parfaitement se rhabiller de sa petite robe bleu. Quand elle sortit des toilettes , elles se jetèrent dans ses bras

- Félicitation , félicitation ! chantonnèrent-elles.

Après ce moment tout un processus s'enclencha. Elle se trouva vote réconforté par les gestes de toutes ses filles et tout leurs efforts. Elle passait certaine nuit à ne pas travailler et l'on cacha au mieux le fait qu'elle sois enceinte jusqu'au troisième mois. Parce que connaissant le proxénète , il aurait très bien pu demander à une faiseuse d'ange de s'occuper de la fille enceinte. Après tout , elle était une des femmes les plus demandés dernièrement . La journée , elles passaient toutes dans sa chambre pour lui demander de ses nouvelles. Leur grand amusement était d'essayer d'imaginer qui était le père parmi les clients habituel de la future mère. On imaginait que les hommes les plus bizarres , on imaginait le bébé avec les traits de drôle d'homme . Ça lui permettait de se détacher un peu de cet enfant en l'imaginant avec les traits des hommes les moins charmant qu'elle avait du rencontrer.

Puis elle avait accouché vers la fin de l'hiver . C'était en février . Le 9 février , ce qui n'était pas si loin de son anniversaire. Elle se rappelait que certaines femmes l'avaient accompagnés. On lui avait demandé si elles devaient appeler le père. La femme avait tout simplement dit que le père était mort. C'était plus simple que d'expliquer qu'elle ne le connaissait pas. Finalement en à peine quelques heures de travail , elle donna naissance à ce bébé. Quand on le posa sur elle , elle remarqua sa peau blanchâtre , presque ivoire , et ses cheveux argentés. Alors l'image du père lui revint en tête . Un homme dont elle n'avait pu comprendre la langue . Certes très maladroit , mais adorable , un peu jeune et avec l'avenir devant lui. Elle garda son enfant dans ses bras les larmes aux yeux

- Est-ce que je peux l'appeler Zenjiro ? demanda t-elle élu en écoutant l'enfant pleurer.

Bon , homme .Parce que son père était un homme bon et qu'elle espérait qu'il serait comme son père. Finalement quelques jours après elle quitta l'endroit avec son enfant . Elle l'aima beaucoup . Autant que le pouvait une femme avec un métier comme le sien. On tenta de lui faire abandonner son fils . Mais elle avait dit qu'il faisait bien trop froid et qu'elle attendrait le printemps. Le printemps venu plus vite qu'elle ne l'espérait. Elle avait peur et elle avait hâte. Gagner sa liberté de nouveau et ne plus craindre de ce qui se passerait pour son fils. Les yeux vert de son fils s'ouvrir alors et il gazouilla tandis qu'elle se penchait sur lui pour le poser " C'est un au revoir . N'est-ce pas ? Hein , mon bébé . On se verra , un jour " elle s'en alla alors après avoir posé un baiser sur sa joue. La trace du rouge à lèvre resta sur la joue du petit qu'elle quitta. Zenjiro ne pleurait pas beaucoup. Et on ne le découvrit qu'au petit matin. Zenjiro grandit très vite , il se montra être un garçon très silencieux et adorable. Zenjiro s'occupait des enfants plus petits et ne quittaient jamais les nounous. Il n'était pas rare de le voir quelques peu isolé certaine fois. Il parlait si peu qu'il se faisait assez souvent charrié. De plus , il s'épuisait très facilement et ne pouvait participer aux efforts physiques. Il avait très honte de ses faiblesses. Mais il n'en restait pas moins souriant quand on s'en prenait à lui et ne pleurait que lorsqu'il était seul. Il s'asseyait dans un coin de la récré et sanglotait doucement. Il ne voulait pas qu'on l'entende ou qu'on le voit.

- Je veux ma maman soupirait-il tout derrière unbuisson

Disait-il alors en restant dans sa cachette . Les coupables qui avaient fait du mal était très souvent punis . Mais Zenjiro ne les accusait jamais . Il ne cherchait pas à punir les autres pour ce qu'il lui arrivait. Il était sur que sa maman l'avait abandonné parce qu'il n'était pas très fort , qu'il ne pouvait pas courir vite et qu'il avait l'air d'un vampire . Un peu pâle et maigrichon , pas très fort et silencieux. Peut-être que s'il devenait un peu plus utile. Zenjiro faisait donc des efforts phénoménal pour que sa maman revienne un jour à ses côtés. S'occuper tout le monde , aider les nounous , supporter les blagues et faire de son mieux physiquement. Les nounous finirent donc par se consulter , elles décidèrent qu'il était temps de le mettre en avant parce que le petit Zenjiro ne serait jamais heureux dans l'orphelinat
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeDim 22 Jan - 14:56

Spoiler:

Warren se souvenait quand la relation à 3 avait commencé à battre de l'aile. Il avait appelé Yann pour lui annoncer qu'il retournait en corée du sud .La discussion avait été houleuse entre lui et Yann . Yann savait très bien que s'il retournait en corée sans aucune raison , c'est qu'il y avait un soucis. Et Warren n'avait pas trouvé qu'il était nécessaire de donner des explications à son petit-ami. Si Yann ne pouvait comprendre que la cause de son départ était toute cette histoire , alors il ne méritait aucune explication . C'était visible comme le nez au milieu de la figure. Cette relation , les disputes , les tensions entre lui et le second petit-ami. L'amour n'était plus au rendez-vous. En tout cas , il ne supportait plus ce genre de relation. Il aurait voulu quitter Yann , lui montrer que cet homme se fichait d'eux et de leur bonheur. Mais Yann était si heureux dans cette relation. Warren n'arrivait pas à dire qu'il se sentait bloqué , que tout ça lui pesait sur le coeur et qu'il n'en pouvait plus. Le sourire de Yann quand ils étaient à trois , étaient suffisant pour le faire taire .  Alors , il avait préféré s'éloigner pour prendre du recul et peut-être trouver la force de quitter Yann. Il ne pouvait pas vivre comme ça. Alors , à peine un mois de vacance aux etats-unis , qu'il était retourné en corée.

Warren avait passé quelques jours chez les Reime. Zerosu ne vivait plus chez eux , mais il restait proche de cette famille. Pour lui les Reime étaient comme son oncle et sa tante. Ils l'avaient vu grandir . Puis il était le seul vrai interprète de Zerosu. Personne n'arrivait vraiment à le comprendre à part Warren. Zero ne venait plus tant chez ses parents depuis qu'il vivait avec ce garçon dont Warren leur avait parlé. Bien que leur fils ne s'était jamais montré soucieux à leur propos , il se montrait encore plus détâché qu'auparavant. Warren était lui même inquiet. Que faisait Zerosu ? Après tout Luciel était en train de faire son service militaire et presque personne ne le voyait ou entendait parler de lui. Warren espérait simplement que son implication dans des organisations peu légales n'étaient pas la cause de son silence auprès de tout le monde. Surtout que Zerosu n'avait pas pu faire son service militaire , il l'avait vraiment prit très mal. C'était une sorte de rejet de plus . Warren espérait le joindre . Mais en rentrant chez lui , il fut bien étonné de voir Luciel alias Jiaoi devant sa porte avec des pains aux haricots

-Hey

Ils marchèrent donc tout les deux dans la rue. Chacun parlant des soucis qu'ils rencontraient. Warren commença tout d'abord en parlant de ses soucis avec Yann. L'hiver ayant frappé dans la capitale de la corée . Pourtant ils avaient décidés de parler dans un parc. Peut-être parce que dans cette saison , personne n'osait sortir. Il faisait si froid. Warren et Luciel ne pouvaient pas être dérangés ainsi. Warren commença son récit après avoir pris une bouchée de ce pain aux haricots. Warren commença d'abord par l'annonce de la relation

" Je ne sais pas comment j'ai pu penser que ça pourrait marcher. Au début , j'étais retourné aux états-unis pour le quitter. C'était la solution la plus logique de le quitter . Je m'étais préparé à repartir en étant célibataire.L'entendre me révéler qu'il aimait quelqu'un au téléphone m'avait convaincu de le quitter. Je voulais juste le faire de manière bien plus respectueuse qu'au téléphone. Je voulais le voir me dire ce qu'il s'était passé et comment il était tombé dans les bras d'un autre. Je voulais pouvoir avoir le coeur brisé et enfin passer à autre chose. Je voulais juste pouvoir m'énerver puis faire mon deuil. Je n'aurais jamais pensé qu'il aurait emmené ce garçon avec lui le jour de notre dernier rendez-vous. Je me suis sentit complétement impuissant en les voyant bras dans les bras. Yann n'était pas gêné et son amant encore moins. Ou plutôt son petit ami. J'avais l'impression d'être l'amant à cet instant. Yann est enfin venu devant moi. Il avait l'air si penaud , si décontracté , j'avais l'impression qu'il le faisait exprès. C'était sûrement pour  se venger de mon départ en corée. Il m'a regardé dans les yeux . Il avait l'air bien plus heureux qu'il ne l'avait jamais été avec moi. Moi qui était là dans la salle d'attente de l'hôpital dès que sa mère n'allait pas bien , moi qui lui caressait doucement le dos après qu'il se sois penché sur les w.c pour vomir son surplus d'alcool. J'étais là le jour de son diplôme et le jour de son coming out à ses parents. J'étais là quand ses mères se sont effondrés avec lui quand il a fait son coming out. J'étais toujours là. Et à ce moment , j'étais prêt à être là pour lui et entendre ses excuses."

" C'est Jared"

" C'est la seule chose qu'il m'a dit . Qu'est-ce que je devais faire avec cette information ? Et puis alors que j'allais leur tourner le dos. Jared s'est jeté sur moi . Tu sais ce qu'il m'a dit ? Qu'il était prêt à partager. Il partageait. Je n'étais pas celui qui partageait mon petit ami. Non , c'était lui. J'ai vu comme Yann était étonné et je me suis dit que je ne pouvais pas le laisser seul face à lui "

Warren sentait les larmes lui monter aux yeux . Mais Luciel le prit dans ses bras. Par fierté il ne laissa aucune larme couler. Mais il garda Luciel dans ses bras. Il se souvenait encore du moment où il avait rencontré Luciel . Il savait que sa mère servait d'hacker a son père. Ils ne savaient pas vraiment de quels pays la mère donnait ses services et à vrai dire , on voyait juste la mère quelque fois à travers la webcam.  Elle n'avait jamais montré son fils , mais il avait eu la chance de lui parler quelque fois quand son père quittait l'ordinateur et que la mère de Luciel le quittait aussi. La webcam était trop haut pour voir le petit. Mais il entendait sa voix et ils discuraient un peu. Mais Warren était retombé sur lui en chine. Luciel l'avait reconnu puisque lui l'avait vu sur la webcam. Tout deux avaient parlés de leurs anciennes conversations. Et finalement , il avait fait Luciel et Zero se rencontrer . Il avait remarqué l'intêret que Luciel portait aux photos de Zero et lui. Peut-être qu'à ce moment , le moment où il avait ressentit cette once de jalousie envers Zero. Il aurait du en parler à Luciel. Ou même ne jamais les présenter. Il était trop tard pour y réfléchir maintenant.

Il écouta Luciel et son récit sur son service militaire. Son envie d'avoir une nouvelle vie et son besoin de devenir quelqu'un d'autre. Warren le regarda alors dans les yeux

- Laisses moi t'offrir la vie dont tu rêves. Avec un nouveau nom , une nouvelle adresse et de nouveaux amis

Luciel supposait que ça ne serait pas la première fois. Mais l'aide de Warren serait bien plus efficace contre Zero que ses différents déguisement " Je pourrais l'appeler So youn ? C'était le prénom de mon père ".  Warren prit son bonnet neko et le posa sur la tête de So Youn

- Uniquement si tu m'aides en tant qu'informaticien
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeDim 22 Jan - 17:51

Spoiler:

<< Destin, hasard, malchance ou fatalité, tout dépend du point de vue >> 

LE COMBAT D'UNE VIE - PARTIE 1 : L'ORIGINE DE TOUT

Cette histoire commence en Amérique, dans un laboratoire de recherche pour toutes sortes de traitements contre de multiples maladies. Le directeur n'est pas très regardant sur la qualité des ingrédients utilisés, parfois même volontairement. L'erreur à l'origine de cette histoire provient de l'endroit où les différents éléments chimiques ont été recueillis : près de zones ou un risque de toxicité était présent. Bien sur, la pauvre scientifique chargée d'aller les cherche n'était pas au courant. Elle recueillit les différents échantillons, entourées peut être de particules pouvant être nocives, ou toucha peut être des pierres, un cours d'eau, de la mousse sur des arbres qui avaient été longtemps exposés à ces polluants environnementaux. Quoi qu'il en soi, ces éléments furent ramenés et utiliser notamment pour des antibiotiques utilisés pour soigner les pneumonies. L'autre erreur commise furent qu'ils ne partirent pas en purification, endroit ou était censé allé tout les éléments primaires de base, ainsi que les produits finaux pour limiter un maximum les risques d'accidents de ce genre. 

Quelques semaines plus tard, la scientifique, jeune et un peu naïve, tomba grièvement malade et mourut à l'hôpital. Cette mort ne fut suspecte pour personne de l'extérieur, mais certaines personnes au courant des magouilles, ainsi que le directeur, savait qu'il y allait avoir des répercussions sur des personnes innocentes qui n'avaient rien demander. Pourtant, aucun d'eux ne dirent rien, bien que certains tentèrent de suivre le cheminent des éléments défectueux jusqu'a leur produit finaux, et de là, jusqu'a leur destination finale, parfois dans d'autres pays. Certains employés qui étaient au courant et n'ayant pas la conscience tranquille construisirent des listes de personnes ayant reçu leur traitement défectueux, après beaucoup d'effort et de labeur informatique, pour si un jour, l'envie leur prenait de dénoncer les horribles agissements de leur patrons. Mais ces démarchent prirent des mois, parfois des années. Nous n'en sommes pas encore là. 

Plusieurs de ces packs contenant ces produits défectueux et dangereux furent transporté jusqu'en France, et furent distribués dans certaines pharmacies et hôpitaux. Un coup du sort voulu qu'un petit garçon blond de cinq ans soit justement transporté dans un de ses hôpitaux durant cette période. Ceci est son histoire

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Dehors, le temps était à l'orage. Un orage monstrueux, de ceux qui ressemblent à des tempêtes. Et pourtant, un petit garçon dormait paisiblement, alors que sa fenêtre, mal fermée, s'était brusquement ouverte sous le coup des violentes bourrasques. La pluie, le vent et le froid pénétrèrent dans la chambre. Le lendemain, tout était calme, comme si rien ne s'était passé. Mais quand la jeune mère alla réveiller son petit ange, elle vit la fenêtre ouverte et l'immense flaque d'eau. Elle alla vite la refermée, épouvantée. 

- Maman? fit une petit voix derrière elle.

La petit voix d'un garçon venant de se réveiller, et qui était malade. Sa mère se tourna vers lui et vit qu'il était tout pale et rouge à la fois. Il claquait également un peu des dents. Elle alla lui toucher le front, et constata par la même occasion que ses couvertures étaient humides et froides. Il avait de la fièvre, et il transpirait énormément. Une toux s'empara de l'enfant. Sa maman le sortit précisément du l'eau et le mit dans un bon bain chaud, tout en se retenant de ne pas pleurer, paniquée. Elle demanda également à son mari de préparer la voiture. 

Lucas ne comprenait pas toute cette agitation, tout ce qu'il savait c'est qu'il avait froid et qu'il ne se sentait pas bien. Le bain chaud lui fit cependant du bien, en tout cas, il en avait l'impression, mais sa maman avait l'air toujours inquiète et ça lui donnait envie de pleurnicher. L'inquiétude de sa maman lui faisait peur. Avait-il fait quelque chose de mal? Finalement le médecin arriva. Lucas toussa de nouveau, il avait du mal à respirer. 

On l'amena à l'hôpital. Lucas n'aima pas cet endroit, ni les gens en blouse qui se promenaient autour d'eux, ils faisaient peur. L'un d'eux s'approcha du petit garçon et de sa famille, et demanda a ce qu'on le suive. Ils arrivèrent dans une petite pièce, ou le docteur donna un bonbon à Lucas, ce qui lui donna un peu moins peur de lui, et l'autorisa à l'examiner. On lui mit un un instrument froid sur son torse et il du inspirer et expirer fort, mais c'était difficile. On lui toucha aussi le front et o lui demanda d'ouvrir et de faire "ahhhh". Ce n'état pas agréable, Lucas voulait retourner près de ses parents pour se faire cajoler. Finalement, on le laissa enfin tranquille et il pu aller s'assoir sur les genoux de son père qui lui caressa les cheveux. 

- C'est un début de pneumonie. On va le garder ici jusqu'a ce qu'il aille mieux. Il n'y a pas de raison de s'inquiéter, nous procédons toujours ainsi avec les enfants, qui sont plus fragiles que les adultes. 

Les parents n'étaient quand même pas rassurés, et Lucas non plus. Rester ici? Qu'est ce que ça voulait dire ? Il comprit bien vite quand on l'installa dans un chambre toute blanche et triste qui ne lui plu pas du tout. Ses parents furent autorisés à rester, l'un deux pouvait passer la nuit ici dans un lit à coté pour veiller sur lui. Lucas fit un peu le difficile au début, pleurant beaucoup entre des accès de taux, mais il finit par se calmer et s'endormir, trop fatigué par la défense immunitaire de son corps. C'est pendant qu'il dormait qu'on lui donna son premier traitement, en intraveineuse (d'ailleurs ça avait la première source de ses pleurs, devoir servir une petite piqure et se coltiner des files et des grosses machines). Traitement que tout le monde ignorait qu'il était en partie toxique. 

Après trois journées et deux nuits de ce traitement, Lucas allait déjà beaucoup mieux. Il n'était pas encore guéri, on lui donna encore deux semaines de convalescence à la maison, avec des antibiotiques à prendre encore quelques jours, et cette fois, pas en intraveineuse, juste sous forme de sirop, mais il était suffisamment rétabli pour pouvoir rentrer chez lui sans risque. Lucas tait tout content de retourner chez lui. Finalement, l'hôpital, ce n'était pas si horrible. Il avait essentiellement beaucoup dormir, il avait eu droit à une nouvelle peluche, a plein de friandises et de bisous, ainsi que des gros câlins, et pleins d'histoires qu'on lui racontait. Les infirmières étaient également très gentille et le trouvaient adorable et <<trop chou>> comme elle disait, alors il n'avait pas trop peur quand elle venait l'examiner, en lui demandant de mettre un thermomètre dans la bouche, ou sous le bras ou de respirer alors qu'elle remettait cet outil froid sur son torse (un stéthoscope apparement). Souvent, elles le chatouillaient en même temps pour le faire rire, alors il avait plutôt des bons souvenirs. 

Il avait même eu la visite de sa classe, le deuxième jour, et il avait eu droit à une carte et à être la star du jour, en racontant a tout le monde ce qui s'était passé cette nuit là et comment c'était l'hôpital, ce genre de choses. 

- Tu as eu peur? avait-on demandé
- Et bien, il y avait toutes ces blouses blanches partout, au début j'avais peur, je pensais que j'étais peut être mort et que j'étais au ciel, parce que le ciel, c'est censé être un endroit tout blanc et tout non? Mais on m'a assuré que je n'étais pas mort, et que j'allais bientôt rentrer à la maison. Alors après j'ai pensé à des martiens, vous savez, ceux qui kidnappent des gens dans des soucoupes, mais ils n'avaient pas la peau verte... mes parents m'ont finalement expliqué que j'étais <<malade>>. 

Oui, au final, ça avait été une expérience amusante. Et il était content d'avoir moins mal quand il respirait et de ne plus autant toussé. Et d'avoir moins chaud. Oui, il était vraiment content de ne plus avoir tout ça parce que ce n'était pas agréable et que ça avait inquiété ses parents. Il aimait mieux quand il pouvait se déplacer partout, courir, jouer a cache cache avec ses parents. il ne pouvait pas encore aller dehors, et la nuit on lui mettait une bouillotte dans ses draps, mais c'était plus amusant que lire à longueur de journée, comme à l'hôpital. 

Personne ne savait encore qu'il allait devoir y retourner bientôt.
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeJeu 26 Jan - 0:46

Spoiler:


<< N'ai pas qu'un seul rêve. Rêve en toutes les couleurs, pour avoir la chance d'en réaliser au moins un >> 


LE COMBAT D'UNE VIE : PARTIE 2 - LA BATAILLE COMMENCE 

Pendant les deux mois qui suivirent, Lucas se porta comme un charme. Il entra à l'école primaire et se fit de nouveaux amis. Mais il retomba vite malade, toussant énormément et s'épuisant très vite, a bout de souffle. En s'amusant à toute sorte de jeu dans la cour, il s'était déjà évanoui de nombreuse fois. Ses parents, inquiets, avait demandé à ce qu'on fasse des tests pour voir s'il pouvait avoir de l'asthme. On l'emmena donc voir un pneumologue, encore un médecin en blouse blanche! Cette fois il du faire beaucoup d'exercice de respiration avec une machine, et il ne réussit pas a aller jusqu'au bout, la tête lui tournant. Finalement on demanda a la petite famille de décrire précisément les symptômes et leur ordre d'apparition. 

- Et bien, il a d'abord eu a nouveau un peu de fièvre et il était beaucoup fatigué, alors on a cru que c'était peut etre un résidu de sa pneumonie qui n'avait pas été éliminé... on lui a redonné un fond d'antibiotique, mais après il a commencé à tousser et se gratter. Et maintenant, il a du mal à respirer et ça lui brule quand il fait trop d'effort. C'est forcément de l'asthme non? demanda la mère
- Sans vouloir vous affoler, madame, monsieur, j'aimerais faire des examen complémentaire, pour en être sur. Une radiographie. Et une IRM, si possible. 
- Une..une IRM? Est ce si grave que cela, docteur? s'affola le père
- Je ne veux pas vous alarmer inutilement, pour l'instant, je ne suis encore sur de rien.  Je veux juste éliminer toute les pistes. 

A ce moment là, Lucas eu une nouvelle quinte de toux. Cette histoire d'IRM ne lui disait rien qui vaille. Juste le mot était déjà terrifiant. Mais en même temps, ne pas pouvoir respirer l'embêtait aussi beaucoup, il ne pouvait pas jouer avec ses amis. On fixa donc un rendez pour deux semaines plus tard. Son état ne progressa pas, ni dans un sens, ni dans l'autre. 

Quand il vit la machine dans lequel on voulait le mettre, il refusa énergiquement en secouant la tête d'entrer devant, et ne se laissa amadouer ni par des bonbons, ni par des paroles rassurantes. 

- Non, je ne veux pas, je ne veux pas, sanglottait-il indéfiniment. 

On demanda donc l'autorisation à ses parents de lui donner un petit calmant histoire qu'il n'ai plus peur, et finalement il se retrouva dans la machine, un peu somnolent. Il ne se rendit pas vraiment compte du temps qu'il passait, rêvassant. On finit par le sortir de là et on le laissa dans un lit le temps qu'il récupère.

Pendant qu'il était à moitié-inconscient, les deux médecins, le pneumologue et un autre qui se révéla être un cancérologue, s'apprêtèrent à annoncer une mauvaise nouvelle, après avoir visionnés les différentes radio du petit garçon.

- Monsieur et madame Fontaine... votre fils n'a pas d'asthme. Pas a proprement parlé, commença prudemment le pneumologue. Autant commencer par une <<bonne>> nouvelle.
- Que...que voulez vous dire docteur? demanda la maman, qui pensait déjà au pire. 
- Il a...un début de tumeur bénigne dans le poumon droit, expliqua le cancérologue. Mais l'opérer, à un si jeune âge... ça a des risques. Mais je vous le conseille, avant que la tumeur ne grossisse et ne devienne trop importante. Après, il sera trop tard. Pour l'opérer je veux dire, rectifia t'il, ne voulant pas qu'ils pensent que Lucas allait mourir, même si c'était une possibilité, mais ils n'en étaient pas encore là.

Le père n'en croyait pas ses oreilles. Il eu un silence choqué. La mère, elle, enfui sa tête dans ses mains et éclata en de grands sanglots, inconsolable. 

- Vous...vous êtes surs, docteurs? interroge monsieur Fontaine
- Vous voyez cette tache, là, sur la radio? C'est bien le signe d'une tumeur, tenta de démontrer le cancérologue qui ne savait pas quoi faire d'autre.

Les sanglots de la mère redoublèrent. Le pneumologue essaya d'être un peu plus avenant, et il guida madame Fontaine jusqu'a un siège au cas ou ses jambes n'arrivent plus à la soutenir, ou pire, qu'elle s'évanouisse. 

- Comment ça a pu arriver, docteur? Lucas n'a que cinq ans, bientôt six. C'est bien trop jeune pour un cancer ! Et il ne fume pas, je ne comprend pas, s'énerva la mère tout en continuant de pleurer.
- Nous ne savons pas. Malheureusement, la cause est souvent inconnue lorsqu'il s'agit d'enfant. Mais il se peut qu'il ai été exposé à quelque chose de nocif, par exemple si l'un de vous deux fume dans la maison.... suggéra le neurologue. 
- Aucun de nous deux ne fume, répondit sèchement le père.

Le neurologue se racla la gorge, visiblement embarrassé, et essaya de rattraper sa bourde en se montrant optimiste, peut être que ça les consolerait un peu? 

- Si on lui retire la partie atteinte maintenant, il y a une chance pour qu'on en ai terminé avec. Il ne sentira aucune différence. On peut même survivre avec un seul poumon. 
- Vous allez lui retirer un poumon entier?! s'exclama le père
- Non, non, juste le petit bout, là, à l'extérieur gauche. 
- Mon pauvre bébé, mon petit bébé, continua de gémir la maman. 
- Et que voulez-vous dire par "une chance"? 
- Et bien... parfois, ça revient, mais n'envisageons pas le pire. 

Le cancérologue n'en menait pas large, il avait l'impression que s'enfoncer de plus en plus au fur et a mesure que les secondes passaient. En plus le père le regardait maintenant avec un air furieux, comme si c'était de sa faute. Mais monsieur Fontaine finit par aller s'assoir près de son épouse, visiblement abattu, et il alla prendre son épouse dans les bras. 

- Que doit-on dire à Lucas? 
- Il ne vaut mieux pas lui cacher la vérité, il finira quand même par se poser des questions. Les enfants sont plus résistant qu'on ne le pense. 
- Ca, c'est vous qui le dites...marmonna le père

On vient leur annoncer que leur fils avait retrouvé tout ses esprits. Les parents allèrent donc le voir, et le pneumologue, qui semblait plus expérimenter en sociabilité, les accompagna, pendant que le cancérologue soupirait de soulagement. Les parents avaient pris soins d'effacer toute trace de larme sur leur visage, et ils allèrent serrer chacun à leur tour leur petit garçon dans leur bras. Lucas était d'abord content de les voir, mais il sentit rapidement que les choses n'allaient pas et il regarda ses parents, silencieux, attendant le verdict. Les deux adultes se regardèrent.

- Lucas...
- Est ce que je suis guéris? demanda t'il de but en blanc. 
- Je...pas exactement, mon Lulu, répondit le père en serrant les couvertures, signe que c'était quelque chose d'extrêmement dur à dire pour lui. Il faisait de son mieux pour parler d'un ton qu'il n'espérait pas tremblant. Mais on a trouvé ce que tu avais, et on sait comment te soigner. Mais il faudra plus que prendre des médicaments. 

Lucas avait le regard interrogateur, comme s'il ne comprenait pas bien. Il était toujours silencieux. La maman ne pouvait retenir ses larmes mais cette fois elles tombaient en silence, alors qu'elle caressait les cheveux de son fils, qui alla poser sa main sur son visage en retour.  

- Qu'est ce que tu as maman? 

Le pneumologue vint à leur rescousse, sentant que les deux adultes étaient sur le point de s'effondrer. 

- Lucas... je peux t'appeler Lucas? (hochement affirmatif du petit garçon) Lucas, il va falloir t'opérer. Tu sais ce que ça veut dire (il secoue la tête de droite à gauche). Tu t'es déjà coupé la peau, avec une feuille par exemple ? Oui? Ce sera un peu pareil ici, mais tu dormiras, alors tu ne te rendra compte de rien. Et quand tu te réveilleras, tu seras guéri. 
- Quand je me coupe, il y a beaucoup de sang... et ça fait mal. 
- Oui mais ne t'inquiète pas, tu ne saigneras pas et ça ne fera pas mal non plus. Ca a l'air effrayant comme ça, mais il n'y a pas de raison de s'en faire. Tes parents ne seront pas loin. Tu es d'accord?
- Je suis obligé? demanda le petit garçon, cette opération ne lui faisait pas du tout envie, il était en train de penser à ce qu'on pourrait bien lui faire pendant qu'il dormait. Est ce qu'on allait le couper avec une immense feuille? Une sorte de tour de magie? Il chercha ses parents du regard pour voir ce qu'il devait faire. Son père hocha la tête, les yeux humides et rouges. D'accord.

Mais alors, si c'était pour le guérir, pourquoi ses parents avaient l'air si bouleversé? Est ce qu'il avait fait quelque chose de mal? Il ne voulait pas inquiéter ses parents, ni qu'ils soient cachés contre lui. A les voir si triste, des larmes apparurent au coin de ses yeux

- Je...je suis désolé, dit-il sans vraiment savoir pourquoi il s'excusait. Je suis désolé d'être encore malade. Est ce que...est ce que vous m'en voulez?
- Bien sur que non, trésor, ce n'est pas de ta faute, lui répondit sa mère en le posant sur ses genoux après un câlin. 
- On ne t'en veux pas du tout, Lulu. On a juste peur pour toi. Nous n'aimons pas voir que tu souffres à cause de cette maladie, c'est tout. On espère que tu seras vite guéri. Ce ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir, d'accord?
- D'accord, répondit Lucas avec un petit sourire à l'adresse de son père, et ensuite de sa mère. 

Il voyait bien de l'espoir dans leur yeux, et un sourire sincère de réconfort sur leur visage, mais il y avait aussi cette peur et cette tristesse qui était toujours là. Alors le petit blondinet avait du mal à totalement les croire quand ils affirmaient que tout allait bien se passer et qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter. Et une angoisse diffuse commença tout doucement à s'emparer de lui à son tour. Elle lui serrait le coeur. Ce soir, il allait prier pour bientôt aller mieux. Afin de ne plus ni voir, ni ressentir cette angoisse que toute la famille subissait.
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeDim 29 Jan - 18:05

Spoiler:

<< La mort est-elle la fin après un commencement ou le commencement après une fin? >> 

LE COMBAT D'UNE VIE : PARTIE 3 - LA QUESTION QUE TOUT LE MONDE SE POSE

Lucas se réveilla tout endolori après son opération. Apparement, elle s'était bien déroulée. Il allait encore devoir rester à l'hôpital le temps qu'il récupère. Une histoire de deux jours ou trois, lui avait-t-on dit. Mais le jeune garçon en avait marre de revoir ces murs blancs, ses chemises toutes aussi blanches. Il avait l'impression que ça ne s'arrêtait jamais. Il pleurait, quand ses parents n'étaient pas là parce qu'ils avaient été cherchés à manger ou prenaient simplement une pause. Il se sentait malheureux. Mais en même temps, il sentait l'espoir l'envahir. Normalement, à partir de maintenant, il pourrait enfin retourner à sa vie d'avant, celle avec ses amis qui lui manquaient terriblement. C'était bientôt fini, n'est ce pas? Il n'aurait bientôt plus à supporter ce genre d'endroit, bien trop ennuyant pour un enfant qui avait envie de se dépensé et de s'amuser. Alors il prenait son mal en patience. 

Il était encore petit, mais depuis ce jour où on lui avait annoncé son opération, il avait compris qu'il ne fallait pas pleurer devant maman et papa, ça les rendait encore plus triste et inquiet. Il devait être fort pour eux. Mais ce n'était pas tout le temps facile, parce qu'il n'arrivait pas toujours à être de bonne humeur. Alors la plus part du temps Lucas se mirait simplement dans le silence en faisant ce qu'on lui disait de faire : manger, aller se nettoyer, dormir, lire un peu, jouer au carte, ... 

Il pensait en avoir enfin terminé avec ça quand on le laissa rentrer chez lui, et ce fut le cas pendant l'année qui suivit, bien que ses parents sont devenus bien plus suprotecteur. Ils vérifiaient plusieurs fois que sa fenêtre était bien fermé. Ils lui recommandaient plusieurs fois de ne pas trop se dépenser à l'école, et il faisait régulièrement des mots pour le cours d'éducation physique afin que le professeur ne le surmène pas. Mais c'était en hivers qu'ils étaient au comble de l'inquiétude. Il était emmitouflé dans plusieurs écharpe, deux couches de bonnet, des mitaines sous les gants, un pull, un gillet, un manteau. Et généralement ils ne le laissaient pas aller s'amuser dehors de bon coeur, alors qu'il adorait faire des bonhommes de neige, des descentes en luge et des batailles de boule de neige. 

Au fur et a mesure, cependant, papa et maman se détendirent. Après un an sans que rien d'inquiétant n'apparaisse, ils pensaient raisonnablement que le pire était définitivement passé. Pourtant le certitude fut ébranlée durant le début du mois d'avril, alors qu'il était en route vers ses sept ans. Les symptômes revenaient petits à petits  essoufflement, toux, douleur respiratoire, évanouissement et fatigue. Lucas du refaire des radios. Effectivement, la tumeur était revenue, sur son autre poumon cette fois-ci, mais elle était trop grosse pour opérer comme la précédente. La seule solution était une chimiothérapie. Juste le nom lui faisait peur, et ses parents étaient totalement abattu. Il ne savait pas quoi faire pour les consoler, et il ne put que rester là, à les regarder pleurer et se demander pourquoi eux. Lucas ne savait pas pourquoi. Peut être qu'il était puni pour quelque chose qu'il avait fait, dans une autre vie? Dans tous les cas, le désespoir de ses parents ne l'aidèrent pas à ne pas se sentir responsable et coupable. Il avait maintenant une bien piètre opinion de lui. Il n'était plus un petit garçon comme les autres. Il était devenu un poids pour sa famille, et c'était de sa faute. Peut être qu'il méritait de mourir après tout. 

Personne ne lui avait vraiment dit que ce qu'il avait pouvait être mortel, mais il l'avait deviné. Tout ces regards désolés qu'on lui lançait (quand on osait le regarder) qui avaient l'air de se demander <<quelle épitaphe devrait-on marquer sur sa tombe? >> ou ses sourires qu'on lui adressaient qui se voulaient rassurant, mais qui lui semblaient faux. Oui, tout cela lui donnait l'impression d'être une sorte de bombe prête a exploser à tout moment. Et le fait que ses parents pleurent souvent lui faisait mal, si mal. Pourquoi est ce qu'ils n'arrêtaient pas de pleurer? Pourquoi est ce qu'ils n'essayaient pas d'être fort pour lui alors que Lucas essayait de l'être pour eux? Il y avait toujours de l'amour dans leur yeux, mais il y avait autre chose aussi, quelque chose qui lui serrait douloureux le coeur a chaque fois qu'il l'apercevait. De l'amertume. De la résignation. Du désespoir. Il ne savait pas vraiment comment le nommer, mais en tout cas ce n'était rien de positif. Même leur inquiétude sincère s'était transformée en autre chose, une sorte de terreur, une panique sans nom. Ils ne dégageaient plus que des émotions noirs. Lucas avait souvent l'impression de se retrouver face à face a deux zombies, sauf qu'ils ne voulaient pas le manger. Même quand ils essayaient de le réconforter ou de paraitre joyeux, il y avait toujours cette aura sombre autour d'eux.

Lucas voulait donc guérir vite, pour que tout ce cauchemar s'arrête enfin, ça commençait à le rendre fou. Mais ce n'était pas si simple. Il eu droit à une première séance, puis encore une, et une supplémentaire, il finit par ne plus les compter. a chaque fin de séance, il se sentait encore plus mal le coeur au bord des lèvres. On lui avait assuré que c'était normal, qu'il devait être courageux. C'était un traitement apparement efficace, mais très agressif pour tout l'organisme. Lucas se sentait souvent faible et il passait son temps à dormir. Il restait à l'hôpital, la plus part du temps, il n'avait pas la force d'aller en cours et encore moins de jouer avec ses camarades. Il travaillait par correspondance maintenant, quand il était réveillé. 

Et la douleur. Tout ses muscles protestaient quand il essayait de bouger. Sa tête hurlait constamment,il avait si mal à la tête. Son coeur entier semblait en feu, mais le pire, c'est quand il respirait. C'était comme respirer durant un incendie. Chaque respiration était si douloureuse. Est ce que ce serait, la suite de son existence? Il ne pouvait pas montrer a quel point il avait l'impression de mourir lentement, sinon ses parents le regarderaient encore plus avec cet air désespéré et abattu qui était devenu si insupportable pour lui. Il se sentait de moins en moins désolé, et il était de plus en plus en colère. Pourquoi est ce qu'on lui faisait subir ça? Pourquoi est ce qu'il n'avait pas le droit de crier, de pleurer, de geindre ? Pourquoi devait-il souffrir autant? Pourquoi ne le laissait-on pas tranquille? Pourquoi devait-il être si seul? Pourquoi est ce qu'il ne pouvait plus être un enfant insouciant comme les autres ? Et surtout, pourquoi ses parents agissaient comme ça? C'était lui qui soufrait le plus alors ils n'avaient pas le droit de faire comme si c'était eux les plus à plaindre ! Ils n'avaient pas le droit de s'effondrer comme ça alors que c'était lui qui se battait pour rester en vie ! 

Il eu une nouvelle rémission, mais cette fois, aucune joie ne le gagna a cette annonce. on lui avait déjà fait le coup. On l'autorisa à rentrer chez lui, même s'il devrait revenir tous les deux mois pour vérifier que tout allait toujours bien. Les effets secondaires de la chimiothérapie étaient toujours là, et s'il essaya d'aller en cours, plus jamais il ne put courir et s'amuser durant les récréations. Il restait à son bureau, à lire des livres, ou a broyer du noir. Parfois un ou deux élèves restaient pour lui tenir compagnie, mais Lucas voyait bien qu'ils avaient envie d'aller jouer et il ne voulait pas les retenir. Il avait gaché suffisamment de vie comme ça. Six mois écoulèrent ainsi. Lucas avait retrouvé un peu de joie de vivre, ainsi qu'un peu de ses forces. Maintenant il arrivait à faire le tour du quartier sans se sentir trop mal, même si une douleur continuelle l'asseyait depuis ce traitement, mais il s'y était habitué.

Seulement, tout finit par recommencer. Il n'en fut même pas supris ou désespéré. Il avait accepté son sort. Il avait déjà pensé au suicide, peut être que ça libérerait tout le monde d'un lourd fardeau. Oh oui, combien de fois est ce qu'il n'avait pas observé la rivière sur le chemin de l'école. Mais il ne l'avait jamais fait. Il ne savait pas pourquoi. Peut être parce qu'il ne voulait pas causé un chagrin supplémentaire à ses parents, bien que soulagerait peut être leur souffrance que ça se termine maintenant d'une manière ou d'une autre. Mais il avait l'impression que s'il avait vraiment sauté dans l'eau, tout les efforts qu'on avait produit pour le maintenir en vie aurait été gâché. Il aurait gâché une vie de plus en se tuant. Et il avait tant souffert pour en arriver là, il ne voulait pas avoir souffert pour rien. Son cancer (il avait enfin compris que c'était comme ça que sa maladie s'appelait) lui avait déjà beaucoup pris. S'il abandonnait, il le laissait gagner. 

Lucas se retrouva donc à nouveau à l'hôpital, mais cette fois il n'était pas seul. Il avait une camarade de chambre, qui était apparement atteinte d'une leucémie. Il ne savait pas ce que c'était alors il interrogea les infirmières, apparement c'était un cancer comme lui mais pas situé dans les poumons, mais dans son sang. Lucas se présenta à la fille un peu plus âgée que lui, et ensuite il lui demanda comment elle s'appelait et elle lui avait répondu : << Seiri >>. Elle était d'origine arable mais ce n'était pas le genre de détail qui importait pou un enfant. 

Lucas s'était beaucoup interrogé sur la mort entre son premier long séjour à l'hôpital et celui-ci. Alors il fit part de ses théories à Seiri, qui écouta attentivement. Tout les deux étaient bien jeunes pour se poser de telles questions, mais ils n'avaient pas peur d'en parler. 

- A quoi crois-tu que l'autre coté ressemble? Aucun dessus que j'ai interrogé ne m'a donné la même réponse, et personne ne sait non plus comment se rendre là-bas. Beaucoup ne savent même pas si se "là-bas" existe. Et pourtant personne ne pense qu'il n'y a rien. Je n'ai pas envie qu'il n'y ai rien. Ce serait comment vraiment mourir si je disparaissait véritablement. 
- Moi non plus je n'ai pas envie de partir. j'y ai beaucoup réfléchi et je crois que ça se passe comme ça : quand on meurt, on nous emmenée dans une fusée. On pourra voir l'espace, les planètes, et les étoiles ! Oui, on rejoint les étoiles, et après, là-bas, derrière les étoiles, on arrive dans notre nouvelle maison. Tout le monde a sa propre maison. Et tout le monde a sa propre fusée et peut aller voir rendre visite aux autres maisons qui sont chacun sur une petit planète. C'est pour ça qu'il y a des << étoiles filantes>> Parfois, plusieurs maisons sont sur une même planète : des amoureux, une famille enfin réunie ou des personnes mortes au mêmes moments et aux mêmes endroits, comme des soldats par exemple. 
- C'est la meilleur réponse qu'on ne m'ai jamais donné, constata Lucas, admiratif. 

Ils firent donc un dessin pour illustrer ce qu'ils pensaient qu'il y avait après la mort. Ca n'avait pas l'air si horrible finalement. Lucas en avait moins peur, maintenant qu'ils en avaient parlés et qu'ils avaient dessiné ce a quoi ils devaient s'attendre. Son deuxième séjour à l'hôpital s'annonçait beaucoup moins difficile que le premier. Au moins, cette fois, il ne se sentait plus seul. Il s'était fait une amie, qui le comprenait et qu'il comprenait. Il n'avait pas besoin de cacher ce qu'il ressentait. Oui, tout devenait bien plus supportable quand quelqu'un d'autre était là pour porter ce fardeau avec lui. Il était vraiment content d'avoir rencontré Seiri, et c'est durant cette période de son enfance qu'il retrouva en grande partie sa joie de vivre.


Dernière édition par Kawaii-Power le Mer 15 Fév - 13:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeJeu 9 Fév - 4:28

Spoiler:

C'était affreusement froid. Ce moment où il était tombé au sol , tout était froid. Du sol à l'atmosphère. Il se souvenait qu'il souffrait sur ses doigts , extrêmement froids , l'hiver avait vraiment frappé fort cette année en corée. Tout le monde s'amusait à jouer à fille attrape garçon. Il s'était fait attraper lors des premières minutes . On jouait à ce jeu avant que les parents arrivent. Il attendait toujours patiemment qu'on le délivre. Sois qu'un garçon vienne le sauver des filles ou que ses parents arrivent pour le sauver de ce jeu. Un jeu qui ne l'amusait pas mais sa maitresse le forçait à jouer. Il ne pouvait pas toujours rester dans son coin. D'ailleurs la professeur parlait à ses deux parents. Elle avait demandé à les voir.  Ses yeux rivés sur la fenêtre , il regardait ses parents réagir aux annonces de la femme qui lui faisait cours . Sa mère , les cheveux blonds attachés dans une queue de cheval soigné et son père avec une couleur similaire , les avaient plaqué en arrière .  Tout deux réagissaient très différement. Il se souvenait que Priscillia Reime regardait de manière soucieuse des dessins , comme si elle analysait une oeuvre d'art. Tandis que le père parlait avec les mains , comme une sorte d'homme politique. Nathanael parlait comme le père de Warren. Il aimait copier les manies des gens à qui il désirait ressembler. Alors pour se faire plus important , il copiait le moindre de ses mouvements. Tentant de se créer un charisme , créer une sorte d'attache , un lien. Nathanael devait sûrement parler de son fils comme s'il le connaissait par coeur

" Il a du choisir la couleur bleu parce qu'on a vu les schtroumps hier "

Nathanael avait toujours une explication à tout  . La pluie était là pour laver la voiture , sa femme pour être à son bras , son argent pour s'acheter toutes les femmes qu'il voulait . Ses explications autant dire étaient eronnés ou elles ne l'étaient pas mais étaient vraiment horribles . Tandis que Priscillia Reime prenait tout trop à coeur , quand son fils ne mangeait pas , c'est parce qu'il devait être troublé , quand il ne souriait pas c'est qu'il devait avoir un certain démon intérieur.  Elle s'élançait toujours dans des des termes psychologiques qu'elle ne maitrisait pas et elle le pensait toujours malade. Physiquement ou moralement. Zerosu sentit qu'on le secouait alors qu'il se déconcentrait de plus en plus. Quelqu'un se mit devant lui et lui parla mais le bourdonnement dans ses oreilles se faisait assourdissant.  Il en étaig pourtant habitué , mais tout était plus fort. Zerosu inquiet porta ses mains sur son camarade de classe , lui indiquant la classe , il s'entendait crier " Reime , les reime " . Tout le minde l'entourait déjà . Tout les regards étaient incroyablement froids , comme si le manque d'adulte faisait que les enfants devenaient comme des poupées de glaces. Zerosu sentait les larmes lui monter pendant qu'il s'asseyait au sol . La peur faisait son coeur battre un peu plus fort dans sa poitrine. Mais il était trop fier pour pleurer devant tout le monde . Nathanael fut le premier à le voir. Il s'approcha de lui. Un peu comme le messi pour les enfants. Monsieur Reime agita sa main , comme pour indiquer à Zero qu'il pouvait arrêter. Nathan cherchait encore à montrer sa toute puissance devant cette petite foule et la maitresse qui arrivait. Il n'avait pas acheté un gosse aussi cher pour qu'il sois défectueux et désobeissant. Et quand il fut fatigué de voir que son fils le regardait avec un air curieux et peureux , il décida de le lever . Le tirant du bras. Les élèves vu les agissements du père se mirent alors à penser à un caprice.

" S...t...o...p... P...a...p...a pleurnicha l'enfant

Priscillia finit par arriver , le spectacle l'horrifia tant que son premier reflexe fut de frapper son mari au bras. Un coup violent qui fit le père de famille se tourner vers la femme avec l'air rageur . Alors qu'une dispute se préparait , le petit Zero finit par saigner du nez . L'hémmoragie se faisant importante et l'épuisement le faisant tomber. Cette atmosphère et ce moment était froid. Mais il se souvenait de la sensation agréable qu'il ressenti endormi. La chaleur , les jolies lumières presque dans un noir complet. Bien que petit , il se demanda si c'était ce qui allait lui arriver lorsqu'il fermerait les yeux pour toujours. Il appréciait ce calme. Et c'est à ce moment là qu'il se décida que la mort devait être sûrement cela. Quelque chose de chauf et froid , de calme et mouvementé, Un endroit ou l'on se se sent ni aimé , ni hait.  Un endroit où son père et sa mère n'était pas ces deux personnes . Un endroit ou être orphelin ne comptait pas. Zerosu finit néanmoins par se lever dans un hôpital , branché à une machine et quelque chose dans le bras.

" De l'anemie , vous me dites ? C'est qu'il simule ! Je veux bien croire que l'anémie ça peut être grave , mais à ce point là ? Ah , je savais qu'il fallait pas prendre ce gosse. Mais tu voulais absolument un gosse comme Kerry "

" Je savais qu'il était malade. Qu'est-ce qu'on peut faire docteur ? "

Le médecin parla de mot trop compliqué mais ils firent son père s'énerver et pleurer sa mère . Ils finirent par décider qu'on viendrait plus régulierement à l'hôpital mais aussi qu'ils adopteraient un enfant en bonne sante. Le petit Zero fit ou plutôt continua à faire semblant de dormir.il ne laisserait plus placer cette opportunité . Une autre fois , il dormirait très profondément . Au point ou il oublierait qui il  était. Mais il n'eut pas souvent l'occassion de dormir comme cela , comme ce jour dans la cours de récréation. Les rendez-vous pour stabiliser son état se faisait de plus en plus souvent. Toute cette hardiesse pour le soigner finit par s'apaiser à l'arrivée de Chin-sun dans leur vie . Une jolie fille de son âge , elle était belle avec la peau blanche mais loindu pale maladif de Zero. On pourrait rapprocher sa couleur à l'ivoire , et ses cheveux au noir jais des corbeaux , elle avaig un acrré court et l'air d'être né avec un sourire. Aux antipodes du oetit garçon . Zerosu ne fut plus aux centres des attentions. Mais il tentait de profiter de cet espace libre pour dormir. Pour le sommeil parfait , le vrai , le profond , il courrait loin , le plus vite et le plus loin , se battait côtre des ennemis imaginaires puis s'affaler sur le gazon, son torse soulevant rapidement , son corps tremblant et ses gencives saignants. Priscillia certes beaucoup moins attentive , mais un peu alerte comprit le manège de son fils. Elle décida d'opter pour une solution de son mari , elle enferma l'enfant dans sa chambre . Zero pour oublier un peu , penser à la boxe , ses mouvements de boxe pouvait le fatiguer . Jamais assez pour l'assomer , mais assez pour ressentir cette sensation de bien être . Entre quelques transfusions , traitements et etc , il lui arrivaitsouvent de se décider qu'il voulait mourir.

Ça le prenait comme ça. Après une journée d'école , il décidait que c'était fini. Quand il eut marre d'essayer de le faire de manière nagurelle , plus agé il décida de le faire manuellement. Les anémiques saignant beaucoup. Mais ce jour lâ non plus , ne fut pas son jour. Il ne savait par quel mirable , chasue jour il était sauvé. Finalement , il se vida et se vida d ecette excitation. De cette joie de mourir et tout lui parut incroyablement fade. Les années passaient et il s'amusait avec quelques amis . Des mais qu'il avait transformé en jouet . Pourquoi ? Il n'en avait aucune idée. Mais un jour , Warren lui présenta un jeune garçon. Il était si plein de vie qu'il retenu son attention.

C'est ainsi que Luciel attira son attention
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Eimi-chan

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Junjou romantica Bonus : A long time ago Empty
MessageSujet: Re: Junjou romantica Bonus : A long time ago   Junjou romantica Bonus : A long time ago Icon_minitimeJeu 9 Fév - 14:46

Spoiler:
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La rencontre avec So youn s'était faite rapidement. Kyo se plaçait toujours au dernier rang dans l'amphithéâtre et So youn arrivait toujours en dernier. Une sorte de routine s'était installé entre eux . So Youn arrivait en retard et Kyo lui gardait une place. Mais tout cela avait commencé bien avant. Le jeune japonais s'en souvenait encore. Il était difficile d'entrer en master dans cette université. Il n'avait pourtant pas vraiment de crainte a ce propos , il était bon en cours et le soutien de ses parents était la clef de son succès. Mais il avait peur. Peur de vivre seul dans un studio aussi petit que sa cuisine , il avait peur de ne pas se faire d'ami . Puis que ferait-il sans sa famille ? Toutes ses idées lui trottait dans la tête . Aller à la bibliothéque lui éclairerait sûrement les idées. Quoi de mieux qu'un espace tranquille et silencieux. Mais il remarqua quelque chose. Dans une salle d'arcade , il y avait cette fille et ce garçon qui jouaient. Tout le monde était captivé par les deux joueurs. Mais plus précisément par le joueur. Ses pieds semblaient presque ne pas toucher la plateforme et il ne s'appuyait même pas sur la barre qui se trouvait derrière lui. Ses cheveux rouge plaqué en arrière et ses lunettes sur le nez qu'il tenait d'une main. À côté de lui , la jeune femme avait du mal à suivre mais l'amusement était plus fort que le ridicule. Comme attiré par la scène , il s'était approché pour mieux voir. Cette image presque divine de ce garçon , restait encore gravé dans son esprit. Des iris doré , des lèvres fines , quelques choses d'exotique dans le visage. Il avait la beauté de l'Asie sur les épaules , mais n'en était pas accablé . Il semblait bien vivre avec cette beauté. Un visage fin , qui faisait sûrement les hommes le regarder avec attention .Kyo avait du mal à s'arrêter dans sa contemplation

- Tu veux jouer ? J'ai fini ma partie .  déclara le garçon

- Je n'ai jamais joué ...

So youn lui tendu la main " Hey , Asuna . On a un novice qui veut apprendre " Finalement So youn se présenta à lui. Il lui apprit les quelques bases du jeu , puis lui proposa de venir terminer leur tournée des bars avec eux. Ils se présentèrent tous. Asuna vivait chez ses parents , mais espérait pouvoir vivre chez sa petite copine . Elle comptait bien évidemment faire passer cela pour de la colocation devant ses parents. Quand à So youn , il resta un peu mystérieux. Son récit était rempli d'ellipse . Sa vie était décrite par So youn comme une sorte de devinette. Le blondinet pourtant ne cessait de boire ses mots avec avidité . Finalement , ils apprirent qu'ils allaient tous dans la même université. Mais chacun avait un plan de vie différent. Asuna ne savait pas vraiment pourquoi elle était là , elle n'était pas passionné par cette filière mais si elle pouvait vivre chez sa petite ami . Kyo voulait créer une entreprise après avoir eu son master. Et So youn hésita un long moment avant de dire tout simplement qu'il voulait être informaticien

- Tu pourrais viser plus haut , notre université ne prend que la crème de la crème et notre di...

- C'est mon rêve expliqua alors le rouquin au blondinet

Kyo après cette soirée avait vécu dans l'espoir de revoir ce garçon. Il pourrait peut-être échanger son numéro avec lui.  Il s'entrainait devant son miroir , s'imaginant en train de se re-présenter " Tu te souviens de moi , je suis Kyo . Oui , le japonais avec la teinture blonde . Oui , celui de la danse et ... " Mais même lors de ses entrainements , il ne cessait de bredouiller. Mais finalement vint le jour , où So youn lui adressa la parole dans les couloirs . Une capuche sur la tête , l'air un peu fatigué , il lui tendu alors un objet. Kyo sentit son coeur presque défaillir , sa respiration coupé et ses joues s'enflammaient . Il ne savait pas s'il touchait le paradis du bout des doigts , ou s'il était clairement en enfer. Kyo n'osait même pas trop lever la tête pour ne pas le regarder droit dans les yeux. Non , il passerait pour un idiot , puis ça serait trop direct. Mais s'il continuait à regarder au sol , So youn le prendrait pour un idiot aussi. Est-ce qu'il devait regarder son torse ? Ça serait pervers , non ? Et si ce garçon était hétéro. Il avait l'air hétéro , il avait une croix autour du cou. Est-ce qu'il était chrétien ? Les coréens sont souvent chrétiens. Alors qu'il tenta de faire mine d'être pressé , So youn posa sa main sur son épaule.

- Tu as oublié ... Tes clefs dans l'amphi. Si tu veux rentrer chez toi , ne les oublie pas . Et moi c'est So youn . Enchanté. Il faut bien qu'on se présente , non ? Tu gardes toujours une place pour moi et je pense que l'on ne devrait pas s'éviter

Autant dire que So youn avait oublié cette soirée bière et pizza. Mais il s'en remettrait. Maintenant , il pourrait lui parler. D'ailleurs , il tentait toujours de croiser son chemin pour lui dire bonjour. Même si cela voulait dire monter jusqu'au quatrième étage alors qu'il avait cours au rez-de-chaussée . Tout ce manège dura un an . En un an , ils finirent par devenir amis . Ils s'étaient échangés leurs numéros , un soir ou So ' avait précisé qu'il allait devoir s'absenter deux jours . Kyo s'était dévoué pour l'appeler et lui donner des cours et un résumé de chaque journée. Entendre sa voix au bout du fil , le rendait incroyablement heureux. Il passait sa nuit à rester éveillé en pensant à ce qu'il avait dit. Puis il pensait à So youn. Les informations apprises sur lui , il tentait de lui imaginer une histoire ou de leur inventer une histoire. Puis finalement , il pensait à lui. Ses cheveux roux , ses yeux , son sourire . Sa façon de rire , ainsi que sa façon de bouder. Kyo se sentait fondre. D'ailleurs , il fut coupable de penser à bien plus la nuit tombé .

Mais quelque chose finit par arriver. So youn travaillait pour quelqu'un. Il ne pouvait plus vraiment sortir pour aller en boite avec lui et Asuna. Kyo ne comprenait pas. Il ne voulait pas se mêler de ce qui ne le regardait pas , mais user de son talent en informatique une fois , juste pour So youn ne serait pas un drame. Alors il avait réussi après deux mois de dur labeur à voler le planning de So youn. C'est à ce moment qu'il vu son ami rentrer dans un café. Saluant un homme. Un européen , beau visage , belle carrure . La jalousie ne tarda pas à enflammer son coeur. So youn riait facilement avec cet homme , ils s'amusaient tout les deux . Les deux jeunes gens s'amusaient . Kyo ne voulait pas voir plus de chose , pour ne pas se briser le coeur , mais il ne pouvait s'en empêcher. Même s'il devait sacrifier deux heures de sommeil pendant deux mois , pour observer un de leur rendez-vous , un seul , il le ferait. Il piraterait encore une fois Seven , même si ça prenait autant de temps. Cela prit même plus de temps . Quatre mois. Le second rendez-vous qu'il observa était dans un café encore une fois. Il les reconnu , il les vu déguisé mais les reconnu. Et il vu. Même s'ils avaient usé de ce menu pour se cacher , il avait vu ce baiser. Après cela , il s'en alla.

Puis So youn présenta son ami. Une boite de nuit comme décor. Kyo tentait de ne pas montrer sa jalousie. Mais les voir danser ainsi devant lui , le rendait presque malade. Tout deux l'un contre l'autre . Il s'imaginait ce qui avait du se passer à la fin de cette soirée. Ce moment que So youn avait du partager avec quelqu'un d'autre. Ce moment qu'il chérissait tant et qu'il imaginait tant. Il eut beaucoup de mal à rester jusqu'a la fin de la soirée. Mais il s'en alla ensuite. La situation entre les deux ne cessaient de s'enjoliver et sa jalousie s'agrandir. Si bien que lorsqu'il entendu une des conversations de son ami tout d'abord dans l'amphithéâtre puis dans la bibliothèque , il craqua. Et c'est avec surprise que son Soso se leva , furibond . Presque tout aussi envahi par la colère que lui . So youn ne concevait pas qu'on parle de son ami comme cela. De son amant. De la personne qu'il aimait. So youn était amoureux , c'était sur . Il ne serait jamais amoureux de lui.

- Tu l'aimes

- Et si je l'aimais , ça ne te concernerait pas ! Restes à ta place , Kyo et grandis un peu. Tu ne peux pas tout le temps avoir ce que tu désires !
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