BONUS Danganronpa : Alternative Life

Dossier

Spoiler:

Nom : Yubare
Prénom : Ayaka
Surnom : Aya
Age : 20 ans
Taille : 1m71
Poids : 55 kg
Nationalité : Japonaise
Famille : Ringo Yubare (22 ans), Yuzu Honda (mère), Ginta Yubare (père)
Histoire : Ayaka a elle aussi connu une vie de famille plutôt classique et simple. Sa mère est écrivain et elle a transmis son gout des livres à sa fille ainée, qui a finit par travailler dans une maison d'édition et elle est très heureuse de son choix. Ringo et Ayaka se sont toujours très bien entendues même si elles sont très différentes au niveau des caractères et des centres d'intérêts. Encore aujourd'hui, elle s'envoie très souvent des messages et se donnent régulièrement des nouvelles. Quant à leur père, il est entraineur d'une équipe de volley masculine, une équipe qui va souvent aux nationales. Cela a donné le gout de la compétition à Ayaka sauf qu'elle s'est plutôt intéressée à la gymnastique après avoir regardé les jeux olympiques et être tombé là-dessus. Elle a tout de suite montré un vrai talent et s'est devenu une vrai passion pour elle. Elle a vite commencé les compétitions et gagné quelques prix et médailles.

Après : Lors de la Tragédie, la vie d'Ayaka n'a pas beaucoup changé. Certaines compétitions étaient annulées, mais le Grand Prix qu'elle visait été toujours actif, seulement elle s'est blessé durant son entrainement quelques jours avant que le concours commence, et même si c'était une blessure qui pouvait être soignée, cela allait lui demander au moins six mois de rééducation après une opération. Elle pouvait donc dire adieu à son Grand prix. Cela lui a donné un certain désespoir qui lui a fait faire quelques bêtises, même si elle n'est pas forcément devenue une Despair meurtrière pour autant. Elle a surtout vandalisé et elle a fait en sorte de causer assez de grabuge pour le concours soit annulé. Si elle ne pouvait pas participé, les autres non plus. Elle a failli tomber dans la drogue pour soigner plus vite sa jambe avec de la cortisone, mais sa soeur est intervenue à temps pour la remettre sur le droit chemin. Elle a fait des travaux d'intérêt général pour réparer les dommages matériels qu'elle a causé, puis finalement elle a été jusqu'au bout de sa rééducation. Elle a finit par rejoindre la Fondation pour aider les autres à revenir sur le bon chemin.
Arme : batte et ruban

Dossier

Spoiler:

Nom : Hananiwa
Prénom : Renge
Surnom : Ren
Age : 19 ans
Taille : 1m75
Poids : 63 kg
Nationalité : Japonaise
Famille : Sui Kosai (mère) et Mahoru Hananiwa (père - disparu)
Histoire : Ren a toujours vécu exclusivement avec sa mère. Son père était un homme avec un certain gout pour l'aventure et les sports extrêmes, notamment l'escalade. Il voyageait souvent dans d'autres pays pour surmonter des défis, et un jour, ils n'ont plus eu de nouvelles de lui. Il a simplement disparu. La théorie la plus probable est qu'il lui soit arrivé quelque chose et qu'il en est probablement mort, quelque part, et que son corps reste introuvable. En tout cas, Ren avait quatre ans la dernière fois qu'il a vu son père, et dans sa tête, il a fait son deuil. Il voyait parfois sa mère avoir un regard nostalgique en regardant le lointain, elle espérait encore un miracle. Mais après, elle était triste, et Ren n'aimait pas la voir triste. Il lui donnait une fleur pour la réconforter. Mais la disparition de son père a fait qu'il est devenu très prudent. Il n'aime pas se mettre en danger, et il essaye toujours de prendre le mois de risque possible. Il a même peur d'aller voir les autres et d'être blessé, alors il s'est beaucoup isolé, très timide. Il ne voulait surtout pas inquiété sa mère en se mettant en danger pour quoi que ce soit. Sa mère est fleuriste et possède un très beau jardin que Ren adore. Ils en prennent soins à deux, et c'est toujours un moment relaxant. Leur famille est plutôt pauvre mais ils sont toujours réussi à garder leur maison et leur précieux jardin.

Après : La maman de Ren a toujours eu une santé fragile, et au moment de la Tragédie, une épidémie à frappé la population. Sa mère a été une des personnes touchées, et il a fait de son mieux pour la soigner. Il commençait à penser qu'il allait la perdre et à pleurer, quand Hotaru a entendu parlé de leur situation et est venu les trouver en lui disant qu'il avait déjà un petit garçon atteint de cette épidémie à charge et et qu'ils pouvaient offrir de meilleurs soins à sa sa mère. Ils ont donc été transférés à la Fondation, où sa mère a été prise en charge. Elle est encore malade mais son état est stable et elle est toujours consciente. Quant au jardin qu'ils aimaient tant, il a été perdu, piétinés par plusieurs groupes de jeunes qui aimaient saccager les maisons inhabitées. Ren allait s'en occuper chaque matin, et en venant un matin, il a vu qu'il avait beaucoup souffert. Ca lui a fait très mal au coeur. la boutique aussi avait été complétement vandalisé durant la nuit, l'empêchant de travailler. Il s'est donc proposer comme volontaire pour aller dans le lycée virtuel, pour remercier ses bienfaiteurs d'une manière ou d'une autre.
Arme : sa gentillesse et sa connaissance florale qui lui permet de crée des soins.  
Autre : Il a pu conservé Marguerite.

Dossier

Spoiler:

Nom : Hoshitani
Prénom : Nozomi
Age : 18 ans
Taille : 1m66
Poids : 54 kg
Nationalité : Japonaise
Famille : Hiun Hoshitani (père), Sana Kokoyo (mère - décédée), Kuja Tsugame (belle-mère - décédée), Azusa Tsugame (demi-sœur ainée - décédée), Hisami Tsugame (demi-sœur ainée)
Histoire : L'histoire de Nozomi commence tristement. En effet, sa mère meurt en couche après l'avoir mise au monde. Les quelques années qui suivent sont plutot normales. Son père s'occupe d'elle, meêm s'il n'est pas toujours présent car il tombe souvent dans une sorte de torpeur qui la fait se sentir très seule. Elle a du mal à se faire des amis car elle se sent coupable depuis toujours. Elle a l'impression d'avoir tué sa mère, et son père ne l'a jamais rassurée à ce propos. Ensuite, son père tombe entre les griffes d'une autre femme, qui avait déjà deux filles et qui avait besoin de quelqu'un pour subvenir à ses besoins. La vie de Nozomi est alors devenue doucement un cuachemars. Son père faisait encore moins attention à elle, se plongeant corps et âme dans le travail quand il n'était pas juste déprimé et incapable de faire quoi que ce soit. Il la laissait très souvent avec sa belle-mère et ses demi-soeurs, qui la traitaient comme une pestiférée et comme un déchet. Le peu d'estime d'elle-même qu'elle avait a disparu. A l'école aussi, elle se faisait harceler, ses nouvelles soeurs allant à la même école qu'elle. Quand elle n'était pas rejetée ou moquée, elle était ignorée. L'indifférence de son père était ce qui lui faisait le plus mal. Sa vie n'avait aucun gout, aucune saveur, et elle avait souvent des idées noires. Le nombre de fois où elle avait pleurer ...

Après : Elle n'a pas été difficile à convertir durant la Tragédie, nageant déjà en plein désespoir depuis toute petite. Une personne a finit par lui tendre la main sans l'ignorer, et ce fut Nathan. Il lui apprit comment retrouver un sens à sa vie, et elle eu alors des envies de vengeance. Elle allait se sentir mieux grâce à cela, pas vrai ? Alors elle élu domicile dans une sorte de petit casino, où elle créa des pièces sous chaque machine ou jeux. Elle envoya ensuite des invitations, avec une entrée gratuite pour ceux qui voulaient tenter leur chance, et un bon pour avoir des jetons à prix réduits. Une belle affaire. Ils venaient presque tous, attirés par l'appâts du gain. C'était si facile. Elle les enfermait ensuite dans cette pièce, et leur demandait de jouer. Tant qu'ils gagnaient, ils survivaient. Après trois victoires, ils pouvaient partir. Mais à la première erreur, ils se retrouvaient au fond d'une trappe et c'était la mort assurée. Nozomi laissait parfois le hasard décidé, pour les personnes qu'elle ne connaissait pas. Mais la plupart du temps, elle contrôlait la partie. Elle observait tout du haut de son poste de contrôle. Elle modifiait sa voix. Il l'avait traité comme un fantôme, elle en resterait un à leurs yeux. Elle prit beaucoup de plaisir à laisser sa belle-mère gagner deux fois puis la tuer. Elle prit tout autant de plaisir à tuer dès le premier coup la plus horrible de ses sœurs. Elle laissa la dernière en vie, pour qu'elle vive toute sa vie dans la douleur comme elle. Les camarades de classes qui l'avaient persécutés ? Ils avaient droit à la mort. Ceux qui s'étaient contentés de regarder sans rien faire ? Elle laissait le sort décider pour eux, aussi indifférente qu'eux. La plupart n'en rechapait pas. Nozomi a été responsable d'un grand nombre de morts.

Mais à un moment donné, cela commença à la désintéresser. Cela lui apportait de moins en moins de satisfaction. Cela perdait de plus en plus de sens. Elle finit par se rendre compte qu'elle n'était qu'une coquille vide, et qu'en agissant comme elle l'avait fait, elle n'avait fait que devenir aussi horrible que ceux qu'elle avait tué. Alors, pour se distraire de cette culpabilité qui jaillissait de nouveau, elle alla voir le cirque de Troy, pas si loin que ça de sa zone. Elle voulait voir si lui aussi commençait à se lasser. Si lui aussi commençait à culpabiliser. Elle assista à quelques unes de ses "représentations", puis elle commença à lui parler et de fil en aiguille, elle s'attacha à lui. Elle arrêta d'envoyer des invitations. Quel intérêt ? La seul personne qu'il restait à punir, c'était son père, et elle ne savait pas quoi faire de lui car il était le seul qu'elle aimait encore malgré tout ce qu'il avait fait. Elle pensait de plus en plus souvent à sauter dans une des trappes à son tour. Finalement, quand la Fondation attrapa Troy, elle décida qu'elle allait le rejoindre pour veiller sur lui. Il était à peu près la seule personne dans ce monde à qui elle voulait un minimum de bien. Elle se livra donc à la Fondation, et elle redevient assez facilement elle-même. Elle a toujours cette immense culpabilité au fond d'elle encore aujourd'hui, mais elle fait son possible pour se racheter en aidant la Fondation.
Arme : Des trappes aux funestes destins quand elle était Despair (morsure de serpent, noyade, broyeur, brulé dans les flammes, etc... chaque trappe menait à une mort différente et souvent douloureuse)

Les dossiers de Yumi :

Despair : TROY , LE DOMPTEUR



Dans une partie de la ville se trouve un cirque ne fermant jamais. Ses lumières clignotent au loin, accueillant et chaleureux. Intitulé le cirque du dompteur, les plus curieux s’y engouffrent en espérant trouver un repas, de la chaleur de l’amusement ou du défi. On dépeint son hôte comme étant un homme charmant, un grand chapeau haute forme dans sa main. Personne ne connaît son nom. Alors on l’appelle le dompteur, le chasseur comme par peur d’invoquer son nom.

A chacun de ses pas , le son des tambours s’abat témoignent certains survivants . S’il n’était pas vide, cet homme rendrait les lieux presque accueillants à coup de sourire et mystère. Une fois entrée , il invitait ses clients à donner d’eux même pour l’amuser. Toute sa vie s’étant passé a divertir les autres. On lui servait enfin le spectacle de sa vie.

«  Je n’y croyais pas, mais il a tiré dans la tête d’un des hommes qui a commencé à reculer  »

Tout d’abord, ça commençait par les clowneries. Il fallait le faire rire, tout les moyens étaient bons. Libres à eux d’utiliser les tartes se trouvant auprès d’eux. Cependant elles étaient remplies de lames, les fleurs cracheuse d’eau crachait un liquide brûlant tandis que la poignée de main électrique pouvait tuer immédiatement celui qui s’hasardait a vous serrer la main.

Quand on s’en sortait, il valait mieux sourire pour ne pas l’ennuyer. La seconde étape arrivait, le domptage des lions. Une pratique dangereuse qui finissait en bain de sang. Le dompteur observait du haut de son perchoir . Une once d’ennui dans le regard.

«  J’ai failli y passer et il avait l’air … complètement mort de l’intérieur

La dernière étape était la plus hasardeuse. Trois fils d’équilibristes menait vers trois sorties. Cependant une seule était la bonne . Et il ne fallait pas tomber. La chute était mortelle. Le dompteur observait encore, emplie de peine. Il regardait les condamnés se jeter sur la mauvaise ligne et s’écraser. Laissant les autres s’enfuir a toute jambe.

Personne ne prenant le temps de se retourner pour le regarder prendre dans ses bras les pauvres tombés. Aucune personne ne le regardait en train de les bercer vers leur mort certaine . Passant sa main sur leur joue presque froide.

Certains témoignent de la présence d’une femme dans le chapiteau ayant observé leur représentation sans avoir été attaqué. J’ai pu observer quelques unes de leurs conversations . Je donnerai ses informations à la petite milice de cette association. Voici quelques photos accompagnant ce dossier

Spoiler:

Les dossiers de Yumi :

Despair ? : La tour d’argent de Norman


Dans la terreur, personne n’aurait pu imaginer qu’un adolescent perfide se jetterait sur le plus grand immeuble présent. 15 étages de luxe transformé en terrain de jeu par un détraqué. Personne ne peut affirmer avec certitude son lien aux despairs. N’ayant aucune interaction avec les autres de ce groupe, en tuant meme certains à son passage.

Le détenteur de la tour d’argent n’avait pas plus de 17 ans au moment des faits. Norman Payne, fils de deux scientifiques un peu trop doué. Les connaissant tout deux , j’eu mes premières informations à propos de lui grâce à Keiji avant sa mort puis les secondes lors de son enterrement par son époux.

«  Je n’aurais jamais pensé qu’il tuerait Keiji  »

J’y flairais un mensonge énorme. Cet homme était plus proche de son fils qu’il ne le laissait entendre. Mais le reste de notre conversation a son propos fut ponctué de vérité que Payne ne pouvait taire. Car la mort de son époux bien que volontaire de sa part ( oui, je le crois fortement) ne lui en était pas moins difficile. Autour d’un verre de rhum, il avait donc défini son fils

«  Norman ferait tout pour un petit peu d’attention. Si tu veux mon humble avis, il m’a toujours préféré mais j’ai toujours préféré sa sœur. Nous avons toujours préféré Tokiko. Mais nous avions mis un point d’honneur sur le fait que nous devions les traiter de la même manière  »

Tout pour un petit peur d’attention. Le choix de la plus grande tour de trading était donc une envie d’être vu. L’envie d’être vu par son père mais par le monde. ~Un petit peu narcissique sur les bords, je note ~

«  Je pense qu’il désire surtout que Ko l’observe. Quand elle a détourné le regard de sa direction, il n’a jamais été le même. C’était sa mère affective. Je pense qu’elle sera la prochaine sur sa liste »


( Dans un autre dossier, nous aborderons le sujet de Ko. Tokiko pour être plus exacte, nous ne sommes pas très sûr de son prénom. Parfois même le scientifique doute alors tenons nous a Tokiko. Cependant elle avait fait le choix d’aller dans sa tour, une fois. On ne sait pas s’il avait annulé tout les jeux ou non mais elle lui avait parlé. NB : c’était lors du début de la tragédie . C’est donc la que je date leur dernière interaction )



Que se passe t-il dans cette tour ? C’est une autre question, qui se doit d’être posé. Sur 15 étages, vous devez en choisir 4. Les 4 étapes sont des épreuves soit : de force , d’intelligence , jeu ou hasard. On ne peut pas choisir 4 fois le même type de jeu. Changeante, on ne pouvait pas s’entraîner à ses épreuves.

Si un témoin vous en décrit une, un autre vous en décrira une toute nouvelle. Cependant la plus choquante était certainement la plus simple et basique. Une famille de 4, venu pour des secours obligé de jouer à la roulette russe. Il se fait souvent attaquer par les despairs mais n’a jamais été délogé .

«  Il est intelligent. Il faudrait quelqu’un de malin pour l’arrêter ou quelqu’un d’assez fou pour l’amuser

Mais comme on le dit longue vie au roi.

Je vais vendre ce dossier au plus offrant. Néanmoins, je dois l’avouer. Je garde beaucoup des informations de ce dossier. J’apprécie beaucoup cette tour. Voici des photos pour compléter le dossier

Spoiler:

Dossier

Nom : Seishin
Prénom : Yuuta
Surnom : Yû, Yuu
Age : 19 ans
Taille : 1m72
Poids : 61 kg
Nationalité : Japonaise
Famille : Kichi Seishin (père - décédé), Isuku Reiko (mère - destin inconnu), Tamako Seishin (15 ans - décédée à l'âge de 13 ans), Naori Seishin (10 ans - coma)
Histoire : L'histoire de Yuuta avant la tragédie est une histoire familiale assez ordinaire, à une exception près - le don familial. Le père du Yuuta a toujours pu communiquer avec les morts et il est un médium assez connu qui a beaucoup de clients. Il aide une fois de temps en temps la police. Il a transmis son talent à son fils ainé, qui a les mêmes compétences de lui depuis son plus jeune âge. Tamako a aussi hérité du don, mais de manière moins forte car elle ne peut qu'entendre les morts, elle ne les voit pas. Contrairement à Yuuta qui a embrassé la vocation de médium sans trop d'hésitation, Tamako a toujours fait de son mieux pour mener une vie normale et ignorer son don. Cela n'a pas été facile pour elle et ne contrôlant pas très bien son don, elle ne pouvait pas toujours empêcher les fantômes d'entrer en communication avec elle. Les derniers mois avant que Yuuta parte à l'académie des ultime, elle semblait plus déprimée et silencieuse, et malgré les efforts de son grand frère pour essayer de comprendre ce qui lui arrivait, elle lui répondait à chaque fois que ce n'était rien et que cela passerait, que c'était la puberté. Yuuta passait alors à autre chose. Quant à Naori, le petit dernier, il n'est pas capable de voir les fantômes, ni de les entendre, mais il a souvent des intuitions à propos des gens, comme s'il pouvait sentir la nature des gens. Etant encore petit, son don était encore très instable et inconstant.

Après : La Tragédie a été compliquée à vivre pour Yuuta et sa famille. Tout a commencé avec sa soeur, Tamako. Elle était en fait harcelée à l'école, traitée de monstre et de sorcière, car on la trouvait étrange de parler toute seule, et que toute sa famille était zarbi et qu'elle aussi. Etant très introvertie et en mal être à cause de ce don dont elle ne voulait pas, elle a vite sombré dans une sorte de tristesse infinie, mélangée à une grande dose de désespoir. Elle était très malheureuse, et le départ de son frère à l'académie a été la goute d'eau qui a fait débordé le vase. Elle se sentait encore plus seule, et elle se sentait abandonnée. Elle a fini par nourrir un certain ressentiment, et un jour, elle a craqué, et elle venue à son collège avec une arme, un katana de collection qui ornait l'un des murs de sa maison, et elle a tuée beaucoup de ses camarades de classe, avant de se donner la mort elle-même. Les témoignages racontent qu'elle pleurait du début à la fin. Tamako est donc l'une des premières Despair, et l'est devenue par elle-même sans être endoctrinée.

Ce fut le choc à la maison quand ils apprirent la nouvelle. Les clients ne venaient plus. La maman était furieuse qu'on se soit ainsi acharnée contre sa fille et qu'on la traite encore maintenant comme une fille inhumaine alors qu'elle était juste horriblement malheureuse. Elle s'en voulait de n'avoir rien remarqué et plutot que d'être en colère contre elle-même, elle a préféré se mettre en colère contre le don familial et contre les autres élèves. Le père a essayé de l'aider, de la réconforter, malgré son propre deuil, mais elle le repoussait à chaque fois. Yuuta est rentré à la maison lorsqu'on l'a informé de la tragédie, et lui aussi s'est senti très mal. Alors qu'il essayait d'entrer en communication avec l'esprit de sa soeur, au grenier, Naori est arrivé et lui a dit qu'il avait un mauvais pressentiment. Au même moment, la mère montait au grenier armé d'un couteau de cuisine et dans un moment de folie, a essayé de poignardé Yuuta, qui avait cet horrible don. Il a pu esquivé et s'en sortir, mais la lutte et les cris de Naori ont alerté le papa, qui s'est interposé en demandant aux deux enfants de fuir. Yuuta a amené Naori à l'abri, ils se sont cachés chez les voisins. Ils sont resté là-bas plus de 48h, attendant des nouvelles de leur père, sans succès. Yuuta a fini par retourner à leur maison. Pas de trace de leur mère, mais il trouva le corps de son père dans le grenier, poignardé plusieurs fois. Yuuta ne comprenait pas comment tout cela avait pu arriver. Quand est-ce que cela allait se terminer ? Il eu du mal à se relever et quitter son père, mais il ne voulait pas laissé Naori tout seul. Lui, il ne l'abandonnerait pas.

Il retrouva donc Naori. Ils organisèrent le deuxième enterrement en moins de deux semaines, puis une rumeur sur sa mère lui parvint, elle avait tué le directeur du collège et elle s'était aussi attaquée au professeur de la classe de Naori. Elle cherchait visiblement vengeance. Ils commençaient à être mal vu et  Yuuta décida que devant la folie qui s'emparait de cet endroit en ce moment, ils ne devaient pas rester.. Il fallait qu'ils bougent et qu'ils trouvent un endroit épargné par cette folie ambiante. Ils voyagèrent beaucoup, mais ils ne trouvaient pas d'endroits où ils se sentaient à l'abri. Finalement, Naori tomba malade, et on informa Yuuta qu'il avait été condamné par l'épidémie qui avait démarré peu après les premières tueries, et qu'il n'y avait rien à faire. Qu'il ferait mieux de s'éloigner de son petit frère tant que lui était encore sain. Yuuta refusa de l'abandonner, et il continua de s'occuper de lui, cherchant quelqu'un qui pourrait avoir un remède. Il finit par atterrir dans la ville où la Fondation commençait à prendre de l'ampleur, mais son petit frère était tombé dans l'inconscience depuis plusieurs heures et ne se réveillait plus. Lui même avait de la fièvre. Il tomba sur le directeur alors qu'il était à bout de force, et il les acceuillit tous les deux à la fondation pour les soigner. Yuuta resta alité une semaine, Hotaru s'occupa bien de lui, puis il retrouva ses forces. Son frère, lui, était dans le coma mais ses constantes étaient stables et ils cherchaient un moyen de le guérir. Pour le moment, ils étaient capable d'empêcher la progression du virus, mais pas de le chasser. Naori est donc toujours inconscient, sous les soins de la Fondation, et Yuuta décida de rester à ses cotés en participant aux projets de la Fondation, comme moyen de payement.
Arme : Pouvoir communiquer avec les morts, et sa capacité à toujours avancer malgré les coups dur.

Les dossiers de Yumi :

Hope : Tokiko , l’ultime propagande ?


J’ai beaucoup entendu parlé d’elle. Beaucoup de personnes étaient connues pour avoir fait sombrer le monde dans le chaos. Mais Ko était connue pour son sens du devoir. Des foules témoignaient de sa bravoure, des enfants de son courage et les femmes la prenait en exemple. Tokiko Yoriko-Payne, fille de deux scientifique et sœur d’un psychopathe. On mettait l’accent sur le premier pour son intelligence et sur le second pour la démarquer .

Outil parfait pour la propagande de la hope. Jeune femme sans parcours se donnait corps et âme pour les autres. Armée jusqu’au dent elle était venue à notre entrevue en posant ses pistolets sur la table. On me l’avait décrite avec les cheveux long mais quand je lui ai posé la question elle fut courte mais remplie de sens

«  Une despair m’a attrapé par les cheveux. Ils n’ont pas eu le choix de les couper. C’était dangereux

Cela ne l’empêchait pas d’aller en mission en talon haut. Coquette et agile, je devinais.  Ses armes posées sur la table, elle paraissait assez ennuyée d’être là. Est-ce que le devoir l’appelait ? Le devoir appelait toujours les soldats de l’espoir. Ça ne courrait pas les rues, les fous furieux prêts à sacrifier leurs vies pour des pauvres pèlerins.

Ou sa motivation était plus égoïste ? Je ne lui trouvais pas de point sombre malgré mes longues interviews avec ses amis, pères ou encore ancien despairs à sa merci.

“ Peut-être son mutisme. Vu qu’elle est une négociatrice, si on tombe sur un mauvais jour. C’est difficile avoua à demi-mit une collègue

Son mustisme sélectif était une ombre rendant le personnage glorieux. Qui ne voudrait pas un peu de mystère ? Cependant elle ne s’en cachait pas malgré la demande ses parents de se taire sur le sujet ( assez drôle qu’elle soit bavarde sur son mutisme) . Elle mettait le doigt sur son mal : la négligence de ses parents. « Ils n’ont jamais su être parents. On passait parfois des jours sans manger, sans parler. On écrasait ma tête contre un mur à répétition. J’ai perdu la parole. Je ne parle qu’à Keiji, aujourd’hui.  »

Mais son évolution , c’était des longs mois accompagnant plusieurs groupes au delà des frontières à se battre contre des despairs. C’était développe un mental de leader en plus de celui d’une mère. Elle avait rapidement monté les échelons.

«  Ou est votre petit ami  ?

Visiblement la question la piqua au vif puisqu’elle releva la tête rapidement.  Elle s’excusa mais me pria de répéter. Oh, elle avait bien entendu et sans aucune honte, je répétais donc ma question. Tout le monde connaissait Shou, sniper d’élite coréen et russe.

Nous sommes collègues.


Voilà qu’elle était moins gêné. Sa voix paraissait assurée. Oh, mais on pouvait dissimuler une vérité avec une autre vérité.  Mais elle évita ma question avec brio . Si bien que je ne pu la répéter une troisième fois .

(NB : Notez que c’est le père de Tokiko , Keiji qui l’a forcé à réaliser cette interview. J’ai encore un peu de mal à ce que Shou m’en accorde une )

Mes questions tournèrent ensuite autour de ses péripéties.  Mais elle n’était pas vantarde. On m’avait dit que ce duo était discret mais il l’était encore plus que je ne le pensais. Tokiko écouta cependant les questions que je lui posais avec respect, rigolant de temps à autres à mes blagues. Et quand on parla jeu vidéo, elle retrouva quelque chose d’une adolescente

«  Ah oui. J’ai été talentueuse dans le domaine. Je regrette de ne jamais avoir pu participer au concours de dance dance revolution. J’étais trop stressée pour apparaître en public  »

Cette époque lui paraissait lointaine. Et je tentais encore de glisser Shou dans mes questions. Celle qui brûlait toutes les gorges était de connaître l’histoire de leur rencontre. Cependant Tokiko fut appelé pour une mission . À temps visiblement , elle en sourit

Elle me salua avant de partir, le petit bruit de ses talons rouge me fit la regarder s’en aller. Mais j’appris de multiples choses a son sujet. L’une d’entre elle fut le bruit de son rire.

NB : Le nom de Tokiko n’est qu’un surnom. Nous ne savons pas si son surnom ou prénom était initialement Ko. Nous pensons qu’une bonne a pu lui donner son nom.

Elle souffre de somnambulisme, elle ne peut pas réaliser de mission longue si elle n’est pas accompagnée

NB :  Dans l’ancienne maison des Payne , précisément la chambre de Tokiko, des lames ont été retrouvées. Tendance suicidaire ? Ou peut être une despair ? Serait-elle une despair s’étant soignée seule ?

Voici ses photos pour compléter le dossier , certains ont été récupéré dans la chambre de Tokiko

Spoiler:

Les dossiers de Yumi :

Ayaka : L’ultime repentance

On m’avait conseillé d’aller la voir directement. Rare sont les gens qui n’ont pas peur que je les affronte de front. L’habitude de la foule, leurs applaudissements, les gens, elle en avait déjà vu passer. Je n’étais pas son premier journaliste.

Ayaka, gymnaste blonde, corps élancé et démarche assurée. Dépassant la taille de la japonaise moyenne de 10 centimètres, elle ne passait pas inaperçu. Décrite comme passionnée, motivée. On parle d’elle comme une belle petite flamme au cœur de sa famille.

« Une jeune fille passionnée qui a toujours sû ce qu’elle voulait, et qui est capable de faire des choses extraordinaires »

J’ai réussi à voir quelques vidéos de ses prestations. Pas aux rythme de la musique et acrobatie, je n’étais pas le plus à même de qualifier ses gestes. Cependant je n’étais pas aveugle, le talent perçait l’écran. Oui, on pouvait y voir son don certain. Plusieurs personnes me la décrire comme travailleuse , talentueuse.  Je n’avais pas tant besoin de leurs mots pour le percevoir lors de notre entretien.

Débutant par son parcours de danseuse, elle m’explicita son choix pour la gymnastique dans un récit joyeux, léger , remplie de la bonne humeur d’une enfant. Ses yeux pétillaient pendant que nous marchions et qu’elle contait les origines de sa vie.

« J’ai commencé par de la danse classique, comme beaucoup de petite fille. C’est là que je me suis rendue compte que j’avais un corps souple. J’ai fais de la danse classique pendant deux ans, puis j’ai regardé les jeux olympiques avec mes parents qui sont fan. Et là j’ai découvert la gymnastique. Ca m’a tout de suite fasciné. J’ai demandé à mes parents si je pouvais essayé et j’en suis très vite tombée amoureuse. »

Si j’utilise le terme origine de sa vie, ce n’est pas un hasard. La gymnastique l’a tout aussi bien plongée dans la liesse que le désespoir. Son despair n’était pas le plus profond. Il l’avait évidemment plongé dans une spirale. Mais elle n’avait pas perdu la tête , juste pied.

J’avais la chance de pouvoir vivre chaque jour mon rêve, et je ne voulais pas laisser passer cette chance. Je suivais des cours à domicile pour pouvoir me consacrer pleinement à la gymnastique.

Quand on perdait sa base soudainement que pouvait-on faire à part s’écrouler ? Mais loin des meurtres, on parle de casse. On parle de vitres brisées et non pas de vies. Cela c’était du à une blessure

“ Cela ne semble pas être beaucoup comme ça, mais quand on est athlète professionnel, perdre six mois, ou pire, un an, c’est énorme. ”

Nos pas s’arrêtèrent un court instant, un banc au loin me parut le parfait endroit pour continuer cet entretien. Le sujet devenu plus rude, moins brillant, plus terreux.

“Un an de blessure peut vous faire perdre énormément de temps, et rien ne dit que vous retrouverez votre top niveau.”

Elle ne se cherchait pas des excuses. Je sais qu’en lisant ce dossier, vous pourriez en douter. Mais je vais mettre l’accent sur sa nervosité, sa tension, ses petits gestes nerveux. Vous connaissez mon objectivité , si je devais vous la décrire comme un petit monstre égoïste , son physique de jeune fille ne m’arrêterait pas

“ Le Grand Prix de Tokyo. La prochaine étape aurait été l’international, […] . C’était donc un rendez-vous important. Le manquer retardait mes projets. ”

Dans son saccage, je voyais quelque chose de très humain. Je ne l’aurais pas qualifié de despair à cet instant de sa vie. Moi aussi, j’aurai poussé le concours vers le chaos si j’avais parié ma vie sur un sport.

Je l’aurais fait à propos d’un second moment . Oui, ça … ça sentait le désespoir .

“ Et si tu fais référence à ma période plus sombre, j’ai effectivement pris de la cortisone, mais pas dans l’optique d’améliorer mes performances ou de tricher. Je voulais juste guérir plus vite, et ne plus ressentir la douleur. [/i]”

Un gentil message de prévention vint ponctuer son discours sur cette partie de sa vie.

NB : Aya n’a pas fait de message de prévention sur la casse mais bien sûr les dangers de la cortisone. Je souligne ce fait pour appuyer mon premier point. Son véritable désespoir était ce moment de sa vie avec la cortisone

Mais son parcours se ponctuait d’un point final avec ce travail d’intérêt général. Son futur paraissait plus serein à présent . Mais une fois prête elle se voit quitter l’association et voler de ses propres ailes

NB : sa sœur joue un rôle important dans sa vie puisqu’elle l’a aidé à ne pas plus sombrer


Voici quelques photos que j’ai réussi à trouver

Spoiler:

Les dossiers de Yumi :

L’informatrice

Akane ne voulait pas se trouver dans une pièce seule avec moi. Il est presque impossible de la voir en tête à tête. Vous la remarquerez dans un groupe, dans un trio, mais jamais seule. Sauf avec Ayaka peut-être avec qui elle semble avoir établi, un lien sans précédent.

Si bien que quand nous nous rencontrons, elle est entouré de deux policiers l’ayant accompagné dans son parcours à travers le Japon pour trouver la fondation. Quand ils commencèrent à parler de son parcours, ils s’amusèrent un peu

Elle est arrivée dans notre commissariat et y est restée. C’est incroyable, elle nous voyait comme sa famille et nous aussi

Akane expliqua brièvement que les policiers ayant une famille était parti du commissariat tandis que les autres étaient restés la avec elle. Puis une véritable logique commença à s’établir , ils allaient autour du quartier. Elle et le portraitiste accompagné de deux policiers et faisait un nouveau plan de la ville et comment éviter les despairs.


Au début j’étais super effrayée puis on est tombé sur Miss Ko a mi-chemin.

Akane expliqua avec détail son incroyable sauvetage grâce à la jeune femme et son équipe. Tarissant d’éloge à son sujet, elle semblait être une source d’inspiration. C’était même elle qui lui avait donné son arme de prédilection. Une machette.

«  Elle a frappé un des despairs dans le dos v’l’an ! Elle est toute petite mais je vous jure qu’elle a un lancer de dingue [/b] »

Suite à cela , Tokiko leur avait expliqué comment parcourir le reste du chemin vers la fondation. Ensuite une fois à la fondation, elle donna son plan à l’association. Suite à cela, elle suivait l’équipe de Shou afin de réaliser des plans de l’intérieur des antres des despairs. Les missions de reconnaissance. Celle qu’elle avait préférée était celle de Troy. Elle l’avait dessiné en un rien de temps.

[i] On se comprend comme informateurs. Mais moi j’ai choisi le bon côté , je suis amoureuse tu vois ?


Plus facile de se choisir un camp dans ces cas là. Quand on en pinçait pour quelqu’un tout devenait plus simple, enfin c’est ce qu’on disait. Mais je la voyais mal choisir le camp des despairs. Pour ce qui était de sa famille, Akane restait vague. Elle avait croisé sa famille, mais elle ne semblait pas être en contact avec eux. On parla ensuite de moi étrangement

Tu as un dossier sur toi ?

La curiosité était un vilain défaut mais oui, j’en avais un sur ma propre personne. Peut-être était-il le plus critique ? Cela fit rire Akane qui me tendu quelques dessins

Tiens tu rajoutera ça dans mon dossier puis ça dans le tien.

Puis on parla de sa maladie. C’etait un échange rapide puisqu’elle s’en souciait peu étant en rémission. Finalement à la fin de la conversation nous sommes seulement deux. Nous partons après avoir échangé nos numéros

Spoiler:

Dossier


Ren, l’ultime horticulteur

Je savais que le laisser dans son milieu me permettrait de l’occuper. Assez pour que ma présence terrifiante devienne inoffensive. Ren, petit jeune homme aux cheveux verts. Penche sur ses plantes, il passe presque inaperçu. Quelques murmures pour ses roses, des sourires pour ses orchidées. Petit et frêle, je ne peux l’imaginer comme étant le dernier participant de la mission d’Hotaru.

Mais si vous lisez ce dossier, vous avez surement lu celui sur la mission. Je ne vous apprend donc rien à propos d’Hotaru, Ran et leur proposition de lycée virtuel. J’avais donc découvert tout les participants, sauf ce dernier.

J’ai passé plusieurs jours à essayer de l’approcher. Mais Ren me filait entre les doigts. Ce fut donc au détour d’un jardin que je commençais à lui poser quelques questions. Plaçant mes doigts devant mes yeux pour m’abriter du soleil. Il gesticulait beaucoup mal à l’aise. Était-ce vraiment le bon choix ? Un petit homme si calme.


Ah ? Enfin je veux dire, oui, bien sur. Heu... qu’est ce que je pourrais dire ? Alors elle c’est Marguerite. C’est ma peluche d’enfance.

Marguerite, la vache se tenait plus loin, m’observant droit dans les yeux. L’ultime horticulteur avait une vache de compagnie en peluche. Au moins, il ne risquerait pas de me tuer sur cette sorte de plateforme de jeu en ligne . D’ailleurs, le jardinier me proposa de la câliner si besoin.


Se qualifiant de banal, je ne pouvais l’empêcher de le fixer. Je le trouvais tout à fait banal, c’est ce qu’il manquait à cette aventure. Quelqu’un de vrai. Ayant rencontré les autres participants, ils étaient tous plus brilliants, tragiques et remplies d’espoir les uns que les autres. Ren était d’un banal. C’était presque réconfortant.

Son père ayant disparu, sa mère se souciant de lui seule. «  Maintenant on a plus de jardin, et notre maison est en mauvais état ... et maman est malade. Mais les choses finiront par s’arranger. Tout le monde travaille si dur.  » et son futur semblait flou mais il espérait . Il espérait un monde meilleur

Mais ses motivations devaient bien être égoïstes ou intéressés en un certain point . La curiosité me rattrapa rapidement après la surprise. J’enchaîne donc mes questions.

Ah ! Alors... on m’a juste dit que je pouvais aider quelqu’un à se réveiller d’un long coma et qu’il se sentait seul et triste

Ok, c’était ridicule de se lancer dans une aventure pour un adolescent. Un jeune de surcroît qui avait été placé dans un sommeil de longue durée car il déprimait même ses gardes, poussait au suicide des centaines de personnes et avait une secte qui le priait. Moi, Yumi, je n’avais aucune pitié pour Nathan


Et puis ... et puis je veux aider ce pauvre garçon. Il doit se sentir très seul.

Il craignait d’être despair mais pas assez pour oublier cet inconnu. Qui peut-être était l’un des bourreaux de son malheur. Ce don a l’espoir et au pardon me terrifie un peu. La peur de mourir était présente chez Ren mais rapidement poussé sous le tapis grâce à des discours

Étrangement j’avais envie d’inviter un peu de peur en lui. Mais son don , sa manière d’être utilisé et charme par Hotaru pourrait s’avérer utile un jour. Dans ce lycée virtuel par exemple.

Notre conversation tourne autour de la maladie de notre siècle , de sa mère , de son espoir et de sa passion pour les fleurs . A la fin de cet échange , je lui assure mon plaisir futur de le connaître. Heureux de voir la fin de notre discussion.

Je salue Marguerite d’un geste de la main .

Spoiler:

Tokiko ne se réveilla pas comme on l’avait prévu. Akane avait attendu devant sa petite cellule de simulation. Son corps se crispait à cause de la douleur, bien qu’imaginaire, elle n’en restait pas moins réelle pour la victime. Mais personne ne pouvait être débranché avant la fin de peur de mettre leur mission a mal. Ils savaient tous ce qu’ils allaient vivre. Tous, ils avaient tous vu différentes exécutions.

Sa cellule s’ouvrît mais elle resta dans un sommeil profond. Akane observa son idole, puis elle alla vérifier comment les autres se portaient. Est-ce qu’ils avaient supportés le choc ? Elle retourna auprès de Tokiko. Toujours rien, du côté de l’idole des jeunes. Mais ses stats étaient bonnes. Elle était juste complètement éteinte. Est-ce qu’elle irait bien ?

- On devrait pas prévenir le docteur Payne ? Peut-être qu’il pourrait nous aider

Proposa innocemment Akane. Après tout le docteur Payne était incroyable, ça l’étonnait de ne pas le voir ici. Mais ca concernait ses deux enfants, même s’il n’avait pas été très présents pour eux à cause de son travail au sein de la fondation.

Il n’en restait pas moins le meilleur scientifique que le monde ait connu depuis que le monde ne tournait plus si rond. Payne aurait forcément une solution pour ce réveil assez tardif tout de même.

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Le directeur Ran était assez étonné de constater que Tokiko ne se réveillait pas aussi vite que d'habitude. Elle mettait généralement peu de temps pour revenir à elle, mais comme elle avait subi une mort virtuelle plutôt difficile, il voulait lui accorder plus de temps avant de paniquer, et de devoir faire appel à un docteur. Il préférait éviter le plus possible le docteur Payne.

- Tu as mis plusieurs heures pour revenir à toi. Ça ne fait que quelques minutes. Laisse-lui un peu de temps. Je n'appellerais le docteur Payne qu'en cas d'extrême urgence. Je veux qu'il soit moins le moins informé possible sur nos activités. Il ne faut pas qu'il interfère avec ce projet si on veut qu'il réussisse.

De son coté, il s'inquiétait beaucoup pour Hotaru. Il l'avait vu paniqué. Il se doutait que ce serait dur pour elle mais en avoir la confirmation c'était quand même autre chose. Il n'aimait pas la voir ainsi, même si bien sur il le cachait bien. Ran s'était d'abord opposé à ce qu'elle participe à la simulation, mais elle avait eu de bons arguments. Elle avait souvent le dernier mot de toute façon ... Il aurait aimé pouvoir la consulter à propos de Tokiko et de son retard pour se réveiller. Elle aurait sû quoi lui conseiller.

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Les dossiers de Yumi


Noemie ne voulait pas parler de son histoire. Tragique, elle l’avait trop répété tant qu’elle en perdait presque son essence. Dans ses yeux, on pouvait entrapercevoir la honte et le désespoir. Bien qu’elle fut dans l’enceinte même de l’espoir, cette pilote sans véhicule avait un air absent. Sa canne tanguait sous son poids alors qu’elle s’y appuyait sans réel conviction

Quand j’ai essayé de la questionner sur ses anciennes prestations, elle me fixait sans répondre. Le dernier fil d’espoir qui la maintenait était le souvenir de celui qu’elle aimait. La promesse qu’ils s’étaient fait de vivre heureux dans cet établissement. Sa bague de promesse, une simple corde à son annulaire la gardait attaché ici bas. L’autre détenteur s’étant envolé malgré cette attache au bout de son doigt.

- Je participe pas pour aider mais plus pour piloter encore une fois

Elle était honnête. Même devant le directeur, elle n’avait pas eu honte d’avouer sa motivation. Nathan était un inconnu, elle se fichait de sauver le monde, elle voulait juste vivre avant. Avant ses traumatismes, avant toute cette douleur. Quand elle était encore une forte tête sans peur, ni craintes de l’avenir. Quand celui qu’elle aimait ne la connaissait pas encore. Aucun destin n’avait été alors scellé

- Je ne suis plus une ultime. Tu n’as pas à simulé ton intérêt pour moi. Tu peux juste vouloir connaître mon histoire . Mais tu peux la demander à n’importe qui. Ils connaissent tout

Ses cheveux courts, sa coupe garçonne, tout la séparait de cette adolescente talentueuse qu’elle avait put être. Ne pouvant même pas ressentir le frisson de vitesse, juste être véhiculé lui donnait la nausée.

- Je ne serais jamais une despair. Ils l’attendent tous mais j’ai tout donné pour être ici, j’ai même tout perdu. Je serais toujours heureuse d’être ici

Elle le disait comme pour se convaincre’ s’assurer qu’elle ne relâcherait pas son espoir dans la nature. Même sa douleur devait être sa motivation, même la perte de celui qui l’avait aidé au Japon.

- Je sais qu’il est fier de moi. Parce que je ne lâche rien. Mais je m’en veux, j’aurais du le laisser conduire

Sa mèche blanche retomba sur son visage alors qu’elle fixa mes jambes. Elle haïssait les gens comme moi, Shou ou encore Norman. Ceux qui vivaient dans le danger pour le bien des autres , leurs propres biens ou pour le plaisir. Elle qui avait tout perdu. Elle ne connaissant plus que le danger par son nom et non pas sa sensation

- Tu devrais arrêter de te mettre dans les emmerdes Yumi. Un jour quelqu’un te tuera

NB : Je crois que son petit ami s’appelait Denji

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Le vide. Cette sensation agréable d’absence après la douleur suprême. Elle ne pouvait décrire l’état de son esprit ou encore celui de son corps. Sa mémoire mêlant ses anciens et nouveaux souvenirs, ce retour dans un passé qui n’avait jamais existé et sa mort.

Peut-être devait-elle revenir en arrière. Sur ce jeu de danse incessant, la brûlure intense de la découpe ou encore eux. Leur colère, leur désespoir, leur peur et pleurs. Était-ce égoïste d’être soulagé de ne pas être à leur place ? Voir une moitié d’elle rester dans cet univers. Tokiko aurait aimé vous assurer que c’était la dernière chose qu’elle avait ressentit. Le poids immense de la liberté par la mort.

KO SORT DE LA ! KO !

Mais la séparation de son avatar avait été lente,déchirante. Peut-être parce qu’elle avait peur de les laisser ? La main chaude de Norman sur son corps. Que tenait-il ? Son visage ? Son bras ? L’humidité de ses larmes, ses cris de douleurs. Non, peut-être qu’elle devait revenir en arrière.

 Je ne peux pas … je n’y arrive pas. Elle va être seule. Si je ne suis pas là

Au moment du jeu de tir quand elle avait hésité à se tirer une balle entre les deux yeux. Le poids du pistolet était si léger, c’était difficile de ne pas contempler cette arme. Mais Shou était là. Elle ne pouvait pas se permettre d’être égoïste. Pas encore, pas cette fois. Elle devait chercher plus loin.

Ça surprend toujours la première fois. Réessaye.

Quand elle avait vu les nénuphars tremper dans l’eau. La gameuse avait pensé à s’y jeter . Aucune leçon de natation n’avait été étudié dans son programme à la maison. Est-ce que Ren savait nager ? Est-ce que Ren méritait que son petit jardin de fleur soit sali. Les nénuphars …

Elle me dit qu'on peut être timide et sensible et être quand même fort. Mais je ne sais pas si c'est vrai.

Plus loin ! Plus loin ! Plus loin ! Son esprit s’essoufflait à cet exercice. Mais plus loin c’était l’extérieur , c’était la guerre , c’était la perte. Plus loin c’était les champs de batailles, les discours touchant , Troy tombant dans ses bras, Sela hurlant dans les siens, c’était des dizaines de despairs sauvés. C’était aussi voir la mort de près, voir les autres mourir , voir les autres frôler la mort. Oui, c’était ça.

«  Je dois sortir de la maison

Les larmes aux yeux, l’adieu à la vie pour se lancer vers l’extérieur. L’adieu au foyer. Parce qu’elle ne pouvait plus supporter la solitude, elle n’en pouvait plus. Elle préférait mourir en voyant quelqu’un que mourir seul dans sa chambre. Ses murs froids, les jeux , les bruits. Un désespoir si profond qui ne pouvait se taire.

«  Si tu me laisse ici. Je vais … je vais perdre la tête. Ne me laisse pas seul ! Je t’en supplie , si tu t’en va . Tu vas me tuer. Je t’en supplie … Norman , s’il te plaît. S’il te plaît  »


Est-ce qu’elle avait eu une once d’espoir pour ce monde ? Oui. Pour son propre monde ? Jamais. Elle n’y avait jamais cru. Pourquoi se réveiller ? Pourquoi devrait-elle se réveiller ? Alors qu’elle n’avait jamais voulu être ici.

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Ran s'inquiétait vraiment pour Ko. Elle ne se réveillait toujours pas, et là cela commençait à devenir inquiétant. Il n'avait pas le choix. Il ne voulait causer encore des dégâts à ses volontaires si généreux. Il avait déjà vu suffisamment d'état se dégrader, que ce soit physiquement ou mentalement. Il ne cachait jamais les risques aux volontaires, mais lui ne pouvait plus le supporter. Il allait devoir le contacter. Mais si c'était un problème psychique, est-ce que le docteur pourrait vraiment aider ? Ou au contraire, en profiterait-il pour l'enfoncer davantage ? C'était un terrible dilemme.

- Faites appeler le docteur Payne.

Il ne savait pas s'il prenait la bonne décision. Mais peut-être que pour sa fille, il ne ferait les choses bien. Et pour ne pas juste attendre sans rien faire, il alla voir Tokiko dans son caisson, et il passa gentiment la main dessus, comme pour essayer de l'apaiser, ou l'encourager : << Sois forte, Tokiko. On ne te laissera pas tomber. Tu reviendras parmi nous. >>

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Docteur Payne était un homme adulé par ses comparses scientifiques, la société ainsi que sa propre personne. Il éprouvait une fierté intransigeante sur ses choix de vie, ses expériences et même ses rares erreurs. Grisonnant, élancé, des épaules larges s’assurant d’effrayer ou bien rassurer ses ennemis et amis. Mais pour la plupart, il était l’un des héros du peuple poussant le monde vers l’espoir. Cette image de lui, cherchant une solution à cette maladie du désespoir les poussaient à fermer les yeux.

Fermer les yeux sur son fils demeuré et sa fille trop pipelette. L’un ne lui servait a pas grand chose, Norman était une expérience ratée d’harcèlement basique. Sa vie a l’extérieur l’avait poussé à haïr les autres. Bien qu’Haier était un bien grand mot, il extériorisait juste sa drôle d’envie d’attention sur les autres. Au pire, il était son fils et au mieux son larbin. C’est qu’il lui cracherait au visage et Norman le remercierait de l’attention. Un avorton pathétique qui durant ses premières années avait été incapable de parler.

Tandis que Ko était incapable de se taire sur les maux de son enfance. Elle disait à qui voulait l’entendre que son époux et lui avaient été des parents misérables. Ce qui réduisait son capital sympathie. Oh mais la mort de son époux l’avait rétabli. Depuis quelques semaines, il se paradait avec un air grave.

Mais Keiji l’avait mit dans de beaux draps. Ses soupçons de trahison les avaient menés à se séparer ainsi.

On l’informa de l’état de sa fille. Son visage laissa entrevoir un léger désarroi. Oh, il connaissait cette mission réalisé dans son dos. Yumi lui en avait déjà parlé, c’était le fait que sa fille soit enfin vers la voie royale. Ses pas se posèrent rapidement en direction de la salle. Tombant nez à nez avec Ran

- Je peux savoir ce que ma fille fait là

Il posa ses doigts sur ses tempes «  Écoutes Ran. Je crois qu’elle fait déjà beaucoup en étant un de tes soldats. La brancher ici pour ranimer celui qui devait être un hope n’est pas une solution. Les hopes ne se créent pas. Tu devrais débrancher tout le monde avant qu’ils finissent tous dans l’état de ma fille  » dit-il avec un ton firme mais juste

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Ran était encore en plein doute lorsque le docteur Payne arriva. Il y avait de quoi avoir des doutes, depuis qu'on le soupçonnait de travailler pour le camps adverse. Il décida cependant d'opter pour une attitude humble pour le moment. Ca ne servait à rien de chercher la confrontation. Au contraire, paraitre désespéré ou à bout de force n'était pas une mauvaise chose.

- Je sais que ce n'est pas facile de voir sa fille dans cet état, docteur, mais elle s'est courageusement porté volontaire. Peut-être avez vous raison, et qu'on ne pourra jamais "créer" un hope, mais que pouvons nous faire à part essayer ? Si nous cessons d'essayer, alors le monde est condamné au chaos et au désespoir. Quel genre d'avenir aurons nous alors ? C'est parce que nous voulons un avenir que nous nous battons, et que ces jeunes combattent.

Ran poussa un faux soupir de fatigue : << Mais je reconnais que c'est une entreprise difficile, et que je cause plus de mal que de bien pour le moment. Souhaitez-vous examiner votre fille ? Vous avez peut-être une solution à me proposer pour la ramener parmi nous ? Elle semble bloquer dans son esprit. >>

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Docteur Payne ne s’attendait pas à ce que Ran abandonne si vite. Il était prompt à lui tenir tête usuellement. Il ne cacha pas sa surprise d’un sourcil levé, puis il hocha la tête «  J’allais a ses côtés  »

Il se dirigea donc vers la salle où la jeune femme semblait totalement assoupie. Le docteur Payne leva les paupières de la jeune joueuse. Ses yeux bougeant de droite à gauche «  Hum. Un cerveau éveillé dans un corps endormi. On  le reconnaît à ces mouvements oculaires rapides, d'où son nom en anglais : sommeil REM (Rapid Eye-Movement) »

Il soupira «  Le trouble du comportement en sommeil paradoxal. Vous les avez tous plonge en sommeil paradoxal. Le moment où on se souvient des rêves. Donnez lui du clonapezam… quand ses yeux ne bougeront plus et qu’elle passera en sommeil profond. Attachez la … en sommeil profond elle aura sûrement une crise de somnambulisme puis se réveillera  »

Le docteur Payne passa sa main sur le front de sa fille puis ses cheveux . Il la regarda ainsi, l’air presque paternel. Il avait déjà dû se séparer de Keiji. Si seulement … elle pouvait réaliser leurs rêves. Peut-être que ça lui ramènerait un peu Keiji d’une manière

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Ran essayait de nouvelles tactiques. Cela semblait plutot efficace, mais il lit quand même vérifier les informations que lui donna le docteur, ainsi que ses recommandations de traitement. Il avait lui-même s propre idée derrière la tête après tout. Il lui laissa néanmoins quelques instants d'intimité en restant un peu en arrière, même s'il surveillait.

- D'accord, j'en prend bonne note. Merci, docteur. Nous vous tiendrons au courant des son état.

Il fit signe à la personne qui surveillait la pièce de rester attentive tant que le docteur était là, puis il alla utiliser un des ordinateurs à sa disposition pour faire des recherches plus approfondies sur le REM, le sommeil paradoxal, et le trouble du comportement en sommeil paradoxal. Le clonazepam était effectivement recommandé, mais avec d'importants effets secondaires. Autant d'abord essayer la méthode douce. Ils avaient justement quelqu'un qui pouvait communiquer avec l'esprit des gens. Akane pouvait toujours essayer de la contacter pour lui demander d'aider Tokiko.

S'il n'y avait pas d'avancées d'ici la tombée de la nuit, alors il utiliserait le traitement médicamenteux.

Tokiko se réveilla quelques heures plus tard. Ses souvenirs lui revinrent tout aussitôt, elle bougea le bout de ses doigts. Une fois sûre de pouvoir les bouger, elle tenta la même opération avec ses pieds. Elle enleva ensuite les récepteurs sur sa tête, puis ceux sur le reste de son corps et se leva. Elle retrouva sa tenue, non loin ainsi que son revolver. C’était un cadeau, elle était heureuse de le retrouver près d’elle. Habillée, elle se dirigea vers le couloir.

Elle s’étira, réalisa deux petits sauts pour voir si ses muscles n’étaient pas atrophiés. Puis elle attendu devant la porte sachant bien que l’équipe avait du remarquer que ses capteurs avaient été arrachés. Elle voulait, elle aussi regarder l’écran le plus vite possible pour savoir comment les autres allaient.

Elle ne voulait pas trop penser à son exécution

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Ran fut soulagé d'apprendre le réveil de Tokiko. Finalement, les participants it réussi à se débrouiller tout seul. Tokiko avait contacté d'elle-même Yuuta, et ce dernier avait vite réagi. Norman avait été apaisé, et Nathan semblait un peu déboussolé face à tout ça. Il n'aurait pas pu demander mieux. Tokyo avait même réussi à laisser des indices derrière elle. Oui, vraiment, cette équipe était très compétente.

Il rejoignit donc la jeune fille et lui ouvrit la porte. Il laissa quelques infirmiers l'examiner. Ran lui adressa un sourire : << Tu as réussi à revenir parmi nous. Nous étions vraiment inquiet. Je suis content que tu sois de retour, et saine et sauve. Il y a t'il quelque chose que je peux faire pour toi ? >>

Ah oui, il fallait qu'il la prévienne quand même. Il lui avoue donc : << J'ai du mettre ton père au courant. Il est venu te voir. Mais du coup il sait que cette opération est en cours maintenant. Enfin, de toute façon, il ne devrait pas pouvoir interférer >>

Tokiko regarda Ran pendant qu’il avoua avoir été inquiet. Elle s’inclina très légèrement pour présenter ses excuses. Ayant déjà des troubles du sommeil, elle connaissait les risques. Nathan avait réussi à la choquer, la plongeant dans un sommeil immuable. Fort heureusement, leur ami était toujours digne de lui même.

- J’aimerai observer Shou, Troy et Nozomi. Je suis désolée pour l’attente. Ensuite je vais retourner travailler

Son père. Ça ne dit jamais rien de bon. Elle utilisa son revolver pour se tapoter doucement le front «  Il est fourbe. Il va commencer à ébruiter des bruits sur le danger de cette expérience. Peut-être que nous pourrions réfléchir à un communiqué …  ». Mais en principe c’était Hotaru qui gérait ça

- Et Akane ? Je l’ai complètement assommé dans le monde virtuel

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Tokiko n'avait vraiment pas besoin de s'excuser, c'était plutôt à lui de le faire. Il sait tous les risques qu'il finit subir à tous ces courageux volontaires. Il aurait aimé pouvoir leur offrir un défi moins compliqué, mais ce n'était malheureusement pas possible. Mais il était content que ca se bien finit cette fois.

- Prends le temps de te reposer tout de même. On va t'apporter de quoi te sustenter, et tu pourra regarder la progression de tes camarades en même temps.

Oui, le docteur Payne allait sans doute tenter quelque chose de ce genre là. Ran se fichait pas mal de l'opinion publique, mais c'était tout de même mieux qu'ils fassent effectivement un communiqué. Si un jour un Ultime Hope paraissait, ce serait plus simple avec une bonne image de la Fondation.

- Je vais voir ce que je peux faire.

Il lui serra gentiment l'épaule par la suite.

- Ne t'en fais pas, Akane ne t'en veut pas. Mais tu peux aller le constater de tes yeux en lui demandant toi-même, et tu verras.

Tokiko appréciait Ran. Tout simplement parce qu’il était un bon chef de troupe. Il se souciait toujours d’eux et de ce qui pouvait arriver. C’était sincère, pas comme son père qui se rendait aux enterrements de ses collègues en baillant

- Merci.

Tokiko comptait aussi regarder Norman. Bien qu’ils étaient en froid avant cette expérience a cause de la mort de leur père, il espérait tout de même que le jeune Norman pourrait se racheter en sauvant Nathan

Elle regarda la main de Ran puis lui adressa un sourire «  Je sais qu’elle ne m’en voudra pas. Mais tout de même… mais je suis assez heureuse que les premiers meurtres n’aient pas été réalisé volontairement.  ».

Comme pour affirmer ce qu’elle disait Akane arriva et se précipita vers elle «  Oh la petite mère ! Ta mort a été horrible. Comment tu te sens ?  »

- Un peu douloureuse. Mais c’est mental. Allons regarder les autres et manger

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Ran ne savait pas s'il était un bon leader, mais il faisait de son mieux en tout cas. Il doutait beaucoup, se sentait souvent coupable ou perdu, mais comme lui avait dit Hotaru un jour : << Seules les bonnes personnes, celles qui veulent bien faire, doutent de leur action. Et tu es une bonne personne >> Elle avait toujours les mots pour le rassurer. Son absence lui saisit, même s'il devait e cacher pour garder le moral de tout le monde.

- Oui, nous avons un bon groupe cette fois. Nathan a l'air plus touché que d'habitude, c'est bon signe.

Il faisait beaucoup de progrès aux cotés de Renge, et il semblait avoir plus de mal à trouver les failles de chacun. Pour le moment, ils avaient là-dessus. Mais pendant combien de temps encore ?

Akane arriva ensuite pour réconforter Tokiko, et il les laissa un peu entre elles. Il alla regarder sur un des écrans géants lui aussi.