Voici, mon dossier
- Spoiler:
Je n’écris pas ces mots sans peser le poids de ma plume. Définir les autres est une tâche aisée, presque agréable. Voir leurs défauts, leurs défaites, les dénuder et vous les montrer dans leur plus simple tenue : la vérité .
Mais en me regardant devant le petit miroir de ma chambre, sans mon sourire, sans mes manies pour être toléré par les autres. Qu’est-ce que je peux vous raconter ? Quelle histoire ? Celle de l’adolescent encore doté d’émotion que je ne pourrais plus définir ? Ou dois-je vous dresser un profil complet de ce que je suis ?
Je vis à l’académie depuis peu. Je vivais auparavant dans une maison, un taudis selon certains , qui diffusait des informations cruciales sur les avancées des despairs, des hopes, des véritables humains. Tout cela à travers ma petite radio. J’avais réussi à connecter ce monde coupé de tout et de tous. Je parcourais les rues, je montais des dossiers, j’enchaînais les nuits sans repos et les jours sans pause.
“
Nous allons dans l’académie.Ma mère percevait quelque chose. Elle voyait en moi une force ou une faiblesse qui devait trouver son repos entre les murs des hopes. Comme tous, j’ai une histoire à verser des larmes sur le papier. Je vous épargnerai les détails de sa perte. Je rejoignais simplement le camp de l’espoir.
On ne me faisait pas confiance. J’avais toujours été très pessimiste ( ou réaliste) sur cette académie. Ran fut bien le seul à ne pas m’éviter. Après quelques tasses de thé amère , on me proposa d’écrire l’article du siècle sur un despair boy
Le despair boy ? Celui qui devait être un ultime Hope. Vous voulez mettre en avant votre incompétence ? Mais on me proposait plus gros. Un énorme poison qui empoisonnait l’académie. L’histoire de Nathan, mais aussi celle possiblement de Karl. Un haut placé qui jouait de sa notoriété pour opérer pour le mal
Vous me direz sûrement mais Yumi… tu ne parles pas de toi ? J’arrive, enfoncez vous dans mes dossiers car si vous les lisez
- Je suis mort dans cette expérience
- Ou Je suis devenu votre ennemi
- Ou vous serez bientôt mon ennemi