Junjou Romantica T.2 - Edition Canada

J commença à discuter . Le groupe était toujours plus restraint lorsqu’on parlait de sentiment et il observa le nom d’un abonné qui revenait souvent ces derniers temps.

“ Eins. Pas de question ? Tu sais, je ne mords pas. En tout cas surtout pas aujourd’hui

J parla un peu de ce qu’il aimait et n’aimait pas dans les relations de couples et les difficultés qui pouvaient venir dans ce genre de moment












Iza resta donc assez calme. Mais c’était dans sa nature de l’être, il attendait docilement que son petit ami lui affirme quand il serait prêt. Préférant garder la surprise, il se plaça de manière à ne pas voir le tableau mais voir Dual a l’œuvre ( ce qui était divertissant)

Ludmil laissa échapper un petit hum de réflexion. Jugeant l’œuvre pour lui donner un prix «  Peut-être deux baisers.  ». Ludmil cessa sa petite blague et rougit un peu, puis alla prendre le visage de son amoureux en coupe, il alla toucher ses lèvres de son pouce «  Peut-être ? Mais j’ai appris du meilleur  »

Puis il commença à peindre. De son côté , on était pas sur un portrait à proprement parlé. Il décida de réaliser des cases parfaitement alignées à l’aide d’une règle qui se trouvait là. Dans les cases, il coloriait tantôt aux couleurs de Blaise. Tantôt il dessinait des yeux, des mèches de cheveux. Il retourna auprès de Blaise pour observer son cou

YL hocha la tête affirmativement laissant Diego lui prendre les mains. Il voulait savoir. Parce qu’il était curieux et qu’il avait encore envie d’embrasser Diego.

- Oui s’il te plaît

Mirza fit signe à Saphir d’approcher pour l’embrasser tendrement. De son côté Vlad alla auprès du jeune voleur puis lui murmura “ Doué de tes mains, j’adore … exactement comme un de mes amis. Aristide . Tu dois le connaître. Il tient à te dire qu’il n’est jamais loin de toi. ”

Newt sursauta d'étonnement en entendant son pseudo, et il laissa échapper le bic qu'il était en train de mâchonner tout en travaillant sur ses synthèses, le jouer battant. Pourquoi est-ce qu'il lui avait parlé soudainement ? Il avait été repéré ? Pourtant il avait été très discret, ayant un peu honte d'être sur ce genre de stream. Il ne savait pas quoi faire. Il resta figé un certain temps, puis répondit doucement, très timidement : << J'aime écouter, mais je n'aime pas parler. >>

Son premier message à J. C"était un sentiment très étrange.  





Dual était plutot à l'aise à la place du peintre. Il ne s'inquiétait pas du fait d'avoir du talent ou non, ce n'était ps important, il avait juste une idée en tête et il essayait de le réaliser. Et comme c'était un moment assez amusant, il était plutot concentré et appliqué. Il pouvait observer à loisir Iza pendant qu'il essayait de dessiner son visage. C'était quand même bien plus drôle que d'être une muse. Finalement, il arrivait presque à la fin de son portait original, et il se préparait à dire à Iza qu'il pouvait venir voir, quand Vld lui murmura quelque chose d'inattendu à l'oreille.

Quelque chose qu'il avait essayé de bannir de son coeur, de sa tête, et de ses souvenirs. Un prénom, un visage, des sentiments complexes. Dual sentit son corps se figer, tout en ayant son coeur qui s'affolait dans sa poitrine. Il avait l'impression d'avoir avaler dix tonnes de plomb, et d'avoir la gorge nouée. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait plus ressenti .... l'angoisse. Le fusain qu'il était en train d'utiliser pour faire ses traits lui échappa des mains, et tomba au sol. Tout cela se passait très vite pour les autres, mais lui avait l'impression de tout vivre au ralenti. Il se sentit totalement dépourvu. Son esprit restait bloqué sur les derniers mots que Vlad avait prononcé. Dual n'entendait presque plus les bruits qui lui provenaient de l'extérieur. Il ferma un instant les yeux, pour chasser toutes ces désagréables sensations. Pour chasser les souvenirs qui voulaient revenir. Non, il ne voulait pas y retourner ! Il ne voulait pas retourner dans cet endroit affreux. Cette maison de l'horreur.

Le temps reprit ses droits, et il retrouvait de nouveau le contrôle de son coeur. Par réflexe, il se pencha pour récupérer le pinceau qu'il avait fit tomber, toujours au bord du malaise. On pouvait voir que son visage avait un peu pali, et qu'il ne se sentait pas très bien. Dual prit soin de ne pas regarder dans la direction de Vlad, mais de s'éloigner de lui l'air de rien, tout en emportant son tableau avec lui, s'y accrochant comme à une bouée. Toute sa joie semblait l'avoir déserté.

Blaise, de son coté, haussa un sourcil : << Seulement deux baisers ? C'est très mal payé >> Il ferait en sorte que le prix d'achat soit un peu meilleur que ça, lorsqu'ils rentreraient à l'appartement. Il le laissa ensuite le toucher autant qu'il le voulait, il n'était pas pudique. Et il regardait le tableau se former sous ses yeux, il aimait bien le concept : << J'ai l'impression de voir la manière que tu as de voir le monde, désormais. C'est intéressant >>

Diego ne se fit donc pas prier. Il all doucement déboutonner le haut de Yl, tout en crissent son torse pour le détendre et qu'il ne s'affole pas. Puis, il all poser un baiser, puis deux, puis trois, sur ce torse qui se dégageait devant lui : << Tu vois, c'est aussi pour ça que je ne porte presque jamais rien de fermé sur mon torse. C'est une invitation pour toi >>

Saphir sourit et l'embrassa tout aussi tendrement : << On passe plutot un bon moment >> Il remarque tout de même, en jetant un regard par dessus l'épaule de son petit ami, que le pauvre Dual semblait très pâle, d'un coup. Il ne se sentait pas bien ?

J se demandait donc si Eins était un voyeuriste. Oh, peut-être qu’il était de ce genre. Comment le mettre à l’aise pour lui faire comprendre qu’il ne le jugerait pas

« [i] Il n’y a pas de honte à cela. Certains aiment jouer de la musique d’autres préfèrent regarder leurs concerts. Mais saches que c’est toujours intéressant de parler avec le compositeur [/b]

J continua à parler et quand on aborda le sujet de l’intimité. Il conseilla une jeune fille qui avait du mal à tomber amoureuse. Il lui dit de prendre son temps mais de se centrer sur elle, étudier ses désirs et envies mais aussi aromantisme.

Tout restait pédagogique











Iza de son côté vu la scène de loin. Vladimir paraissait toujours aussi sympathique qu’il l’était. Un avantage important était un visage souriant. Mais s’il ne pouvait pas lire ce que Vlad ressentait, il pouvait le voir dans les yeux de son petit ami.

Vlad avait-il fait une gaffe ou l’avait-il provoqué ? Ou il n’avait rien à voir ? Le policier se leva alors pour aller le rejoindre «  Dual… tu veux t’asseoir un peu ? Tu t’es trop concentré ? J’aurais du te laisser peindre avant tu aurais été bien moins fatigué  »

Il fit signe à Mirza pour lui demander s’il avait du sucre.


Ludmil savait bien que ça valait bien plus que deux baisers. Mais c’était drôle de le voir réagir ainsi «  Tu sais les cours de bourses. Un jour les baisers valent des centaines puis des milliers  » . Puis il commença à peindre, très passionné par son concept. Quand Blaise lui dit mieux comprendre sa vision des choses, il se tourna vers lui

- Je ne peux pas tout voir mais ce que je vois est suffisant pour le moment. Mais ces petites parties que je perçois… je les adore

Puis il peaufina en rajouta une touche de bleu au centre. Il avait terminé et il adorait son résultat. Les cours de dessins qu’on lui avait fait prendre plus jeune portaient finalement leurs fruits.

Yut Lung laissa Diego déboutonner sa chemise pastel. Le moment était long, troublant et apaisant à la fois. Depuis qu’ils s’étaient avoués leurs sentiments, il avait été curieux de l’évolution des choses. Curieux, il avait cherché en vain. Trop prude pour cliquer sur les liens les plus explicites.

Un baiser , le second, le troisième. Un soupir chaud s’échappa de ses lèvres. Il écouta son amoureux qui lui expliquait le mystère de la chemise ouverte.


- Comme pour ma queue de cheval pour que tu me caresses le cou

Yut Lung comprenait. Il embrassa Diego près de l’oreille , du cou puis sur le torse puis il s’arrêta pour voir si Diego approuvait que c’était la bonne méthode «  Comme ça ? …  »

Vladimir de son côté alla auprès du couple présidentiel puis observa le tableau «  C’est comme cela que voit un malvoyant. Plutôt sexy. Bien. Quand est-ce que vous allez me donner l’adresse de Myron pour que je vous le capture une bonne fois pour toute les amoureux ?

- Hors de question

Ludmil regarda dans la direction de Vladimir qui sourit «  On peut jouer à une course contre la montre. Qui trouve Myron ! Si je le trouve avant vous … je disperse ses membres partout en ville et je laisse le père de YL avoir la tête . Vous le trouvez avant … vous en faite ce que vous voulez  »

- Je commencé ma recherche demain midi ajouta Vlad

- Et si je décide d’appeler mes gardes du corps

Vlad sourit «  J’ai des bons associés sur l’affaire qui s’il ne me revoit pas ce soir auront sa tête à minuit  »

Bon il avait causé assez de problèmes ou pas

Newt écouta la réponse de J. Peut-être qu'il se laisserait tenter un jour, qu'il irait voir le compositeur. Mais pour le moment il préférait rester dans son siège tout au fond, sans trop savoir ce qu'il faisait là. Il ne répondit donc pas, mais il écouta attentivement l'histoire de cette fille qui fait du mal à tomber amoureuse. Il la comprenait mieux elle que tout les autres. Mais il n'était pas sur que les conseils de J pouvait s'appliquer à lui.





Dual accepta de s'assoir, toujours en état second. Ca allait aller. Il devait se reprendre. Il ne pouvait pas se mettre dans un état pareil juste en entendant son nom. Allez, un peu de courage. Il se concentra sur son souffle et sa respiration, puis il alla serrer la main d'Iza pour le rassurer :

-  Non... ce n'est pas de ta faute... j'ai juste ... Je vais déjà mieux.

Impossible d'en parler. Il lui fit un petit sourire, le plus petit qu'il ai jamais fait. Il se força à retrouver une attitude plus joyeuse. C'était ainsi qu'il se protégeait depuis toujours. Il lui montra donc son tableau, en attente du verdict :

- Alors, qu'est-ce que tu en pense ?

Il remercia tout de même Saphir, qui venait de lui ramener un morceau de sucre. Son estomac était toujours noué mais il se força à l'avaler. Son tableau représentait les contours du visage d'Ida, et seulement les contours, ce qui faisait qu'à l'intérieur de son visage, il y avait le fond qu'il avait peint, avec les trois couleurs qui se mélangeaient de manière un peu hasardeuse, mais en harmonie :

- Le rose c'est parce que ton amour tout doux m'enveloppe. Le bleu parce que tu peux m'apaiser très facilement, et me contenir quand je pars dans tous les sens. Et le jaune parce que je suis facilement joyeux et heureux à tes côtés.

Blaise comprenait ce que Ludmil voulait dire sur les parties de lui qu'il percevait. Il était bien plus doué que lui pour dire des trucs romantiques quand il le voulait. Il lui ébouriffa un peu les cheveux en réponse, puis ils furent interrompus par Vlad. Il retient un soupir. Super. Un autre élément perturbateur à gérer.

- Myron est notre problème. Mais j'ai un challenge bien plus intéressent à te proposer. Ca te permettra de semer le chaos, comme tu aimes le faire. Qu'est-ce que tu en pense ? Tu pourra même te venger un peu de Myron au passage. Je pense que le deal pourrait te plaire.

Diego se doutait bien que YL avait du mal à se renseigner. Tant mieux, comme cela c'était lui qui lui enseignait tout et qui lui faisait tout découvrir. Il prit donc beaucoup de plaisir à ouvrir sa chemise et à l'embrasser sur le torse, tout en le caressant doucement. Il pouvait voir que ça lui faisait de l'effet.Diego sourit à l'aveu de YL sur sa queue de cheval.

- Exactement, c'est le même principe.

Il le rassura, il s'y prenait très bien. Il alla l'embrasser sur les lèvres, puis il profita de la bonne ambiance pour doucement aller vers ses poignets et relever la manche. D'une voix douce, il lui dit alors << Il faut qu'on parle de ça >>

J fit signe aux abonnés avant de couper le live. Bon il était temps de se doucher et se relaxer avant son appel avec son ami. Ezio avait tellement hâte











Iza tentait de comprendre mais en vain. Il aurait une discussion avec lui pendant le chemin du retour. Il lui serra tout simplement la main pour lui montrer qu’il était là

- … Ok. Gardes ma main

Soudainement il porta son attention sur le tableau. Il était vraiment beau et il avait une belle couleur ou plutôt des couleurs. Ça leur ressemblait «  Absolument magnifique comme toi. Tu es bien plus doué que moi. Ça , on le garde pour l’emmener dans notre appartement  »

La symbolique était magnifique , il lui embrasse le dessus du crâne avant de le prendre dans ses bras «  Et je serais toujours là pour te rendre heureux . D’accord ?  »

Ludmil sourit quand son petit ami lui ébouriffa les cheveux puis son frère vont troubler sa paix. Mais Blaise arrivait à l’intéresser alors Vlad n’hésita pas à se tourner vers le blond du quatuor

- Parles toujours . Qu’est-ce que tu me proposes mon gentil Blaise !


Yut Lung rattrapa la manche quand son ami la releva. Autant par réflexe que crainte. Mais quand il comprit que Diego avait déjà tout aperçu. Ou au moins son poignet. Il couvra son poignet de ses mains «  Ne les regardes pas. Elles ne sont pas jolies. S’il te plaît  ». Yut Lung serra son poignet contre lui.

- Je ne veux pas être horrible à tes yeux. S’il te plaît, s’il te plaît. Laisse moi les cacher. Je te promet que je ferais attention  

Yut Lung pouvait tout raconter si ça l’empêchait de regarder. Oui qu’il se concentre sur lui «  Tu vois. J’ai… pendant notre rendez-vous j’ai brouillé nos téléphones. Ma mère a proposé qu’on me brûle avec son fer à cheveux. Mais ce n’est pas long. C’est superficiel. Je crois que je pourrais aller mieux. Non, je te le promets alors … lâches moi  »

Newt, lui, était en pleine réflexion. Après avoir pu entendre la voix de J sur une si longue durée sans être interrompu, il était maintenant sûr que J et Ezio ne formait qu'une seule et même personne. Etrangement, il n'en était pas vraiment perturbé. L'idée avait déjà eu le temps de se creuser un petit passage dans sa tête. Mais c'était un peu gênant du coup, de continuer ainsi sans lui dire. Il devait lui avouer la vérité, il était plus que temps. Seulement, cela le rendait un peu nerveux.





Son Iza était si bienveillant. Il était vraiment le pire des petits amis. Mais il ne voulait pas revivre ses souvenirs enfuis. Qu'ils restent cachés dans cette petite boite secrète, loin de son coeur et de son esprit. C'était mieux pour tout le monde, surtout pour lui. Dual regarda sa main qui tenait celle du policier. Cela l'apaisa un peu. Iza était vraiment extraordinaire. Se concentrer avant tout sur le tableau lui fut bénéfique aussi. Il retrouva quelques couleurs. Quel charmeur, son policier.

- Non, il est aussi magnifique que toi. Mais je suis content qu'on le garde.  

Dual profita de l'occasion pour se blottir dans ses bras, il n'allait quand même pas passer à coté de ça. Son coeur fondit ensuite de nouveau, et il le regarda avec adoration : << Tu le promet ? >> Il s'en voulu aussitôt, et se sentit coupable. Il n'avait pas le droit de lui demander ça. Il ne le méritait probablement pas. D'être heureux. Il réussit à garder le sourire mlgré cette affreuse vérité, mais il lui fallu vraiment toute sa volonté.

Blaise savait comment intéresser les types comme Vlad. Il regarda ces ongles, et commença à lui conter une petite histoire << Imaginons que quelqu'un fait en sorte de faire accuser Myron pour quelque chose qu'il n'a pas commis, mais quelque chose de grave, comme par exemple ... la mort d'un des frères de YL. Ce serait terrible. Pourquoi l'aurait-il tuer ? Peut-être parce qu'il a incité Ludmil à me déclarer sa flamme, parce qu'il ne voulait pas de lui dans leurs petites affaires de petits brigands de bas étage, ou ^eut-être autre chose provenant de ton esprit torturé, qui sait ? Et si tu veux semer encore plus le chaos, tu pourrais même faire en sorte qu'un des autres frères soit le complice de Myron, qu'il lui ai permis d'accéder à la maison facilement, afin de pouvoir agrandir son territoire. Peut-être que la place vacante que laissera ce défunt frère pourrait te revenir, d'une manière ou d'une autre, si tu navigue bien. Ce n'est bien sur qu'une histoire, ce que je te raconte là. Rien de plus >>

Diego ne s'attendait pas à ce genre de réaction. Il fut pris au dépourvu. Mais enfin, de quoi parlait YL ? Il n'était pas dégout et ne le trouvait pas laid. Cela lui fendit le coeur. Il lui remonta doucement le menton.

- YL. Tu es toujours aussi magnifique, ça ne change rien. Ce n'est pas à toi de t'excuser pour ces blessures. C'est à tes parents. Mais pense tu vraiment que tu peux devenir horrible à mes yeux, ou que je ne t'aime que pour ton apparence ? Je t'aime pour tes petits soins, tes attentions, ton innocence en matière d'amour, ton coté un peu maniaque, ton coté candide, ton intelligence, et tellement d'autres choses encore.

Pour lui prouver, il all embrasser les marques sur ses poignets.

Ezio devait avouer que lui n’en savait rien. Il se reconnecta tout simplement et envoya un message à son ami pour lui dire qu’il était en ligne et prêt pour un film d’exception évidemment











Iza ne se pensait pas merveilleux. A vrai dire, il était souvent inquiet quand son petit ami le voyait ainsi. Il ne trouvait pas cela positif parce qu’il savait qu’il le comparait à quelqu’un ou quelque chose mais il n’arrivait pas à savoir à quoi

- Et une idée de la pièce ? Notre chambre ou le salon ?

Iza le laissa dans ses bras puis à sa question, il le serra un peu plus «  Autant de temps qu’il le faut. Tant que tu as besoin de moi je suis là . Même quand tu seras un jeune quarantenaire et que je serais centenaire  » plaisanta t-il

Mirza leur servit une boisson en plus de cela pour les aider




Ludmil observa Vlad plus que satisfait. Visiblement entre un harceleur et deux harceleur le choix était rapidement réalisé. Il leur laisserait Myron surtout pour un bon bout de quartier

- J’adore cette histoire ! Je te propose de te raconter la fin bientôt . Vous avez un délais d’une semaine c’est bien ça ? Vous serez fan ! Bon je me suis assez ennuyé avec vous tous … bon ou est mon YL . Enfin bref ! Salut les nuls


Yut Lung sentait la panique lui presser que la cage thoracique. Comme des genoux lourds ou encore des bottes lourdes. Ça c’était sans le bruit des os brisés. Concentré sur son poignet, il laissa Diego porter son visage dans sa direction.

Magnifique ? Comment cela pouvait être magnifique ? Des plaies lui prenant tout l’avant bras, le dos, les bras, les épaules. C’est parce qu’il n’avait pas vu ses épaules sûrement. Oui, il pensait que c’était seulement ses avant-bras. Diego l’aimerait encore

- Je … je

Il savait que Diego , Diego ne l’abandonnerait jamais. Mais au fond Diego était toujours accompagné des plus belles filles, des plus beaux garçons. Il était… avec ces cicatrices il ne pourrait jamais jouer dans ces catégories.

Ses mots le rassurèrent quelque peu. L’héritier Lee retira sa main de son poignet. Quand Diego alla les embrasser, il le regarda faire «  Arrête… je ne veux pas que tu sois à côté de quelque chose d’aussi moche. Ça va te salir et tu es important pour moi … tu ne dois pas être …  » bredouilla t-il . De simples répétitions de ce qu’il avait déjà entendu 1000 fois . Pourtant malgré ses mots, il alla se cacher au creux des bras de Diego. Il finit même par se taire pour finalement sangloter «  Je suis désolé . Je te crois . Je suis désolé  »

Newt vit le message, il était encore un peu stressé. Mais il se connecta. C'était la première fois qu'il lit devoir expliquer un truc comme celui-là, lui qui n'avait déjà pas l'habitude de discuter, de base. C'était rare qu'il échange aussi facilement avec quelqu'un d'autre, mais là, c'était un peu plus difficile, alors il préférait se lancer tout de suite. Il le salua de nouveau, puis se lança.

- Ezio, avant, il faut que je te dise quelque chose. Tu vois, là fois où tu t'es trompé de lien. Je n'ai pas bien su m'expliquer cette fois là mais ... je suis tomber sur un de tes streams de J.

La bombe était lachée. Est-ce qu'il devait expliquer plus ? Est-ce qu'il vit été assez clair ? Peut-être qu'il devait ajouter encore un peu d'informations : << Je ne voulais pas t'en parler pour ne pas te gêner, mais quand j'ai compris que vous étiez ses doute la même personne, je me suis dit que je devais te le dire >>

Il attendit, le coeur battant.





Dual lui offrait pourtant ce compliment en toute bonne foi, et en le pensant sincèrement. Dans sa tête, c'était très positif. Il réfléchit à la place du tableau : << Dans le salon, comme cela tout le monde pourra voir que j'ai le plus beau petit ami de le la terre entière >> répondit-il en riant un peu.

Est-ce qu'Ira resterait vraiment toujours à ses cotés ? Il l'espérait vraiment, il l'espérait de tout coeur parce qu'il était la personne qui comptait le plus pour lui. S'il l'abandonnait alors ... alors il serait de nouveau tout seul. Il répondit à son câlin, il se sentait bien dans ses bras. Dual s'autorisa de nouveau un petit rire à l lue d'Iza : << On n'a que huit ans de différence, pas soixante ahah. >>. Il remercia Mirza pour le verre d'eau.

Blaise cacha son sourire. Si facile de le manipuler. Enfin, de l'intéresser. Bon, quelque chose déraperait forcément, mais il aviserait au moment venu : si déjà Vlad arrivait à faire causer Myron à se débarasser d'un ou deux frères, c'était parfait, il n'avait pas besoin de plus.

- A plus tard, Vlad, c'était un plaisir.

Il se tourna ensuite vers Ludmil, quand son frère eu disparu. Il lui offrit un grand sourire : << Cela, c'est ce qu'on appelle faire d'une pierre trois coups. Pas mal, hein ? >> Blaise était assez fier de lui.

Diego voyait bien que YL paniquait. Alors il essayait d'être le plus rassurant et le plus tendre possible dans ses gestes. Il voulait lui trouver que ses cicatrices lui importait peu, il serait toujours beau à ses yeux. Et put-être qu'un jour, en constatant qu'il était magnifique pour lui, il se trouverait lui aussi magnifique. C'était important pour la confiance en soi.

- Moi aussi j'ai quelques cicatrices de combat. Je me suis déjà fait attaqué par des poignards. Me trouve tu moins attirant pour autant ? lui demanda t'il en lui caressant le cou, en sachant déjà la réponse.

Il n'arrêta pas d'embrasser ses poignets et ses avants bras. Mais quand son petit ami s'effondra en allant se lover contre lui, il l'entoura de ses bras protecteurs et lui fit un câlin : << Je te protégerais. De toi-même et des autres. Ca va aller >>

Ezio ne s’attendait pas à cette révélation. Mais surtout, il fallait l’avouer que ce n’était pas ça le plus étonnant. Oh. Il resta silencieux un instant

- Je suis vraiment désolé. Il ne fallait pas hésiter à me le dire

Puis il réfléchit «  C’était involontaire, bien évidemment. Tu t’en es rendu compte à partir de quand ?  » lui demanda t-il curieux . Il se leva pour manger un bout de chocolat

- Je peux comprendre si tu ne veux plus me parler. Je sais que ce genre de métier peut parfois dégoûter les gens. Mais je le fais parce que je l’apprécie vraiment  »











Iza trouvait que c’était une bonne idée. Bien, il le mettrait dans le salon alors. Il prit donc le tableau puis demanda à Mirza quelque chose pour le transporter sans l’abîmer.

Puis Izanami posa une main sur la tête de Dual «  On devrait y aller. Tu vas dire au revoir à Ludmil ?  » lui demanda t-il alors. Il irait au pire dire au revoir à tout ce petit groupe à sa place , ça ne le dérangeait pas

Yut Lung trouvait Diego magnifique cela allait sans dire. De son teint hâlé jusqu’à ses cicatrices. Des plus fines aux plus grandes. À vrai dire, il aimait Diego tout entier de cette façon dont il ne pouvait parler sans en être surpris et trouble malgré les années.

- Non, tes cicatrices n’y changent rien. Tu es celui que j’aime

Yut Lung resta dans les bras de Diego. Il y était toujours en sécurité. Puis il essuya ses larmes dans sa manche. Il reboutonna sa chemise puis sorti des toilettes pour se regarder devant un miroir et se recoiffer «  On ne devrait pas rester plus longtemps.  » il alla l’embrasser une dernière fois. Avec plus de tendresse, il colla son front au sien puis ferma un instant les yeux. Il s’observa encore une fois dans le miroir. Il sourit une première fois, puis une seconde fois. Sortant de sa sacoche habituelle des gouttes pour les yeux. Il se regarda de nouveau. Parfait. Il était temps d’y aller


Ludmil tapa dans ses mains , son petit ami était définitivement impressionnant. C’était vraiment le meilleur en diplomatie. C’était incroyable de pouvoir manipuler les gens ainsi «  Je dois t’avouer. C’est vraiment attirant  » puis YL arriva et chercha son frère du regard puis leur demanda

- Oh il est déjà … parti ? Je voulais l’inviter à manger

- Je ne vois pas ce que tu lui trouve

Yut Lung sourit à Ludmil «  Tu n’as pas grandi avec lui. Tu sais, il est plutôt cool.  » affirma le docteur en regardant l’heure

- Ma fiancée ne devrait pas tarder. Je dois aller la chercher a l’aéroport . Je vais vous laisser mais plutôt cool la séance dessin . Merci

Puis il donna les dossiers à Blaise concernant le fameux marché pharmaceutique. Puis il se dirigea vers la sortie

Newt n'avait pas encore forcément compris ce que cela impliquait vraiment de parler de cela avec Ezio. Il ne pensait pas ce que ça révélera sur lui en même temps, car de son point de vue, il n'assistait pas au live pour assister à des scènes un peu sensuelles, mais juste pour l'écouter. A moins que si ? Il ne le savait pas lui-même. Il n'avait pas encore pu se poser la question.

- Ce n'est pas vraiment quelque chose qu'on dit facilement, je ne voulais pas que tu pense que je te prenais pour un voyeur ou un pervers, un truc du genre. Mais puisque tu es J, je peux t'en parler maintenant... je pense ? C'est moins gênant ainsi pour toi, non ?

Il était un peu perdu. Il se doutait que ce n'était pas volontaire, il n'avait pas besoin de s'excuser. Bon, certes, la première fois, ca lui avait fait un choc. Encore aujourd'hui, il ne savait pas ce qui l'avait poussé à y retourner par la suite. Quand est-ce qu'il s'en était rendu compte ? La question d'Ezio le rendit un peu mal à l'aise, sans qu'il sache pourquoi.

- Quand j'ai entendu ta voix la première fois, en vocal, elle m'y a fait un peu pensé, mais je n'étais vraiment pas sur. Mais aujourd'hui, j'ai pu comparer plus facilement et ...

Il s'interrompit. Même lui commençait à comprendre où ce genre de conversation allait mener. Il se sentit encore plus nerveux et mal à l'aise. Il devait vite le détromper, avant qu'il croit des choses : << Mais je n'ai rien vu ! Rien vu du tout ! Je.. >>

Je quoi, j'aime juste écouter ? C'était encore plus bizarre. Il n'écoutait même plus Ezio, trop perturbé par le tour que prenait la conversation. Est-ce qu'il était un pervers voyeur ? Ezio devait le trouver dégoutant ou horrible. Il n'y avait pas pensé au moment de lui dire. Dans un réflexe stupide, Newt coupa court à la conversation.

- Je... je suis désolé. Je ne suis pas ... ce n'est pas .... je dois y aller, à plus balbutilla t'il.

Et il coupa brusquement son ordinateur portable, qu'il ferma ensuite. Puis il s'écroula dessus, le coeur lourd. Il venait d'avoir la honte de sa vie. Et la seule personne avec qui il avait tenu les plus chouettes conversations de sa vie le prenait surement pour un horrible pervers maintenant. Il ne voudrait sans doute plus jamais lui parler. Il avait tout gâché.






Dual n'avait pas forcément envie de rester, mais il n'avait pas forcément envie de partir non plus. Peut-être parce qu'il se doutait inconsciemment que son amoureux allait lui poser davantage de question. Il se leva malgré tout, et accepta d'un hochement de la tête. Il alla d'abord voir Mirza et Saphir, et s'excusa pour l'incident : << Ne t'excuse pas voyons, ce n'est pas de ta faute. Le principal c'est que tu aille mieux >> lui répondit Saphir.

Diego sourit à sa réponse si honnête et spontanée : << Alors pourquoi est-ce si difficile de penser que c'est la même chose pour moi. Je t'aime avec ou sans cicatrices, peu importe >> lui affirma t'il une nouvelle fois. Il l'embrassa une dernière fois dans le cou avant de le laisser filer, même s'il n'aimait pas le voir si triste. Il se prit que d'une manière ou d'une autre, il le ferait payer à ses parents.

- Tu es parfait, déclara t'il en le regardant dans la glace, puis il attendit encore un peu dans les toilettes pour ne pas qu'ils sortent en même temps.

Blaise apprécia le compliment, il le méritait en même temps. Il était le maitre de la manipulation. Vld pensait peut-être que c'était lui, mais il arrivait encore à le manoeuvre : << Je suis toujours séduisant voyons, mais ne nous réjouissons pas trop vite, il y aura surement des imprévus à gérer. Enfin, avec un peu de chance, il nous sera utile >>

YL vint ensuite leur dire au revoir. Il prit son dossier, et lui donna une petite tape amicale sur l'épaule pour lui dire au revoir à sa façon : << Amuse-toi bien avec ta fiancée >>. Dual arriva ensuite et s'adressât à Ludmil pour prendre congé à son tour.

- A la prochaine fois Ludmil, merci pour cet atelier, j'ai pu faire un beau portrait d'Iza, je suis content. On s'appelle bientôt, lui sourit-il avant de le faire un câlin et de retourner auprès de son policier.

Ezio ne comprenait pas trop la logique. En soit, il ne pouvait pas être gêné par cette situation car il ne la connaissait pas. Cependant il lui était très reconnaissant de lui avoir dit qu’il s’était trompé de lien. Mais aller jusqu’à voir qui était derrière le profil. Était-il … intéressé ?

- Je suppose mais je n’étais pas gêné . Je ne le suis pas non plus maintenant. Juste désolé de t’avoir envoyer un lien comme celui-ci. Mais je suis heureux d’avoir un ami sincère même si tu aurais pu aussi faire ce que tu veux … enfin

Ezio commençait à se sentir bizarre. Est-ce qu’il était attiré par lui ou juste l’idée de ce live ? Est-ce que … il devenait de plus en plus confus . Oh non .

- C’est que tu as une bonne mémoire et je te crois sur parole. Tu as du m’entendre une fois et puis tu as du te dire j’ai déjà entendu cette voix et hum. Ou tu as pu m’entendre deux fois puis ce n’est pas grave si tu as vu. Je suis celui qui t’as envoyé le lien et je suis .. c’est mon métier

Puis finalement Newt paniqua et coupa court à la conversation. Il posa sa tête contre son bureau «  Oh non. Je dois rattraper le coup  » . Il alla lui parler . Au pire il lirait ses messages plus tard

« [i] Ce n’était rien je te promet. Pour moi, il n’y a pas de tabous. Tu peux avoir été curieux, il n’y a rien de mal à ça.  L’anatomie n’a rien d’effrayant et les conversations sur l’amour non plus [/b] »

Peut-être avait-il honte d’avoir assisté au live d’aujourd’hui













Iza de son côté alla serrer la main de Blaise, De Mirza et de Saphir. Puis il attendu son petit ami à l’extérieur. Il fit appeler un uber, ça serait mieux que les transports en commun pour le moment. Il chercha dans ses poches un objet pour occuper le jeune homme. Il avait toujours une de ses petites choses dans la poche

YL devait avouer que si Diego l’aimait autant que lui l’aimait alors il devait être magnifique. Comme Diego quand il lui souriait tendrement, retouchait les boutons de sa chemise, quand il s’entraînait à la boxe ou quand ils regardaient un film.

Un dernier baiser dans le cou de la part de Diego «  Tu as raison  ». Puis il retourna de voir dans la glace. Il regarda Diego quand il lui adressa son compliment. il lui adressa son dernier sourire

Ludmil salua YL d’un geste de la main. Cette petite journée de pause avait été agréable finalement «  On pourra y arriver même avec ses problèmes. Mais il est l’heure qu’on s’en aille. Dans tout ça , on doit tout de même réviser nos cours  »

Puis son ami le remercia et il lui adressa un sourire «  Pas de soucis ! Je te ferais une photo de ma peinture !  » puis il fit signe à un de ses hommes d’entrer avec une petite palette puis il se dirigea vers Mirza

- Merci Mirza. Voilà le tout pour la journée ! On te dit à plus tard ! Et bien évidemment, on se passera un appel sur toute la situation avec Myron .

Newt ne comprenait pas ce qui venait de se passer. Lui qui était toujours dans la réflexion, la prudence, l'analyse, ici, il n'avait rien contrôler du tout. Son cerveau avait juste arrêté de réfléchir, et il avait perdu les pédales. Et il ne savait absolument pas quoi faire. Mais il ne s'était pas attendu à ce que la situation devienne gênante pour lui. Il n'avait pas pensé une seconde que ses actions pouvaient paraitre très ... perverse aux yeux d'Ezio. Même si ce dernier affirmait que c'était son métier et que cela ne le dérangeait pas, il devait quand même se dire qu'il était un stalker, qui voulait juste se rapprocher de son "idole" streamer, ou qu'il avait des envies étranges. C'est vrai qu'on ne s'amusait pas à regarder les lives intimes de ses amis d'internet.

Pourquoi avait-il commencé par regarder, d'abord ? Ce n'était clairement pas le genre de contenu qui l'attirait, il ne s'était même jamais intéressé à ce type de contenu. Alors pourquoi avait-il continué d'y assister plusieurs fois ? Il devait être un pervers au fond de lui, pour fantasmer si facilement sur un garçon sexy et torse nu. Mais il avait été comme envouté, sans pouvoir rien faire. Newt se sentit déprimé. Ou plutot, il se sentait dépassé. Lui qui n'ait jamais éprouvé d'attirance pour personne, et qui se tenait résolument éloigné de l'amour, et même l'amitié ... qu'est ce qui lui arrivait ? Que ce soit Ezio, ou J, il avait été charmé, sans comprendre quand, comment ou pourquoi. Et c'était effrayant.

Son téléphone vibra, signe qu'il avait reçu une notification de message. Est-ce que c'était Ezio ? Il hésita, longtemps, en regardant son téléphone avec méfiance, comme s'il allait lui exploser à la figure. Il finit par faire les cents pas, en se damnant s'il devait consulter ses messages, ou non. C'était une vraie torture mentale. C'était à la fois stressant et agaçant. Finalement, il se rassit et il ouvrit son téléphone. Il lu le message d'Ezio. Il resta un moment interdit devant le message, puis il ressentit une petite douleur à la poitrine, sans comprendre pourquoi elle était là.

Newt se rendit compte qu'il avait les larmes aux yeux. Pourquoi ? Ezio n'agit rien de méchant dans son mot, au contraire. Il essayait de le rassurer. Mais il avait l'impression que tout dans ce message confirmait qu'il n'était qu'un affreux pervers stalker et qu'Ezio disait simplement que cel ne le dérangeait pas. lors que cela devrait le déranger non ? Il ne savait pas. Les relations humaines, il n'y comprenait rien. Les sous-entendu, les malentendus, les quiproquos, les maladresses, les conflits, tout ça, tout ça c'était très compliqué pour lui. C'était trop difficile. Il lâcha son téléphone sur le lit, fatigué d'avoir tant cogité sans arriver à rien. C'était trop d'énergie de se préoccuper des sentiments des autres, de leurs pensées, de leur avis, et d'essayer d'agir en conséquence. Il ne faisait que tout rater et agissait de travers. Newt ne pouvait visiblement rien faire comme tout le monde.

- Je suis vraiment trop bizarre...

Il finit par aller se réfugier sous ses couettes, peut-être qu'il se sentirait mieux là-dessous.





Dual lui ferait une photo de sa peinture aussi. Il s'en alla ensuite rejoindre son petit ami policier, et il accepta d'utiliser un de ces fameux objets qui lui étaient réservés, pour s'occuper les mains et l'esprit. Cela l'apaisait toujours, alors il adressa un sourire reconnaissant à son chéri.

- Merci.

Diego aimait énormément son YL, qu'il n'en doute pas. Et il le trouverait toujours magnifique. Il se pliait à l'embrasser à plein d'endroits différents, et il adorait lui dire qu'il était magnifique et le lui montrer de toutes les manières. Il finit par rejoindre tout le monde, pendant que Blaise écoutait son cher et tendre. C'était effectivement une bonne journée.

- Embarquons ces belles peintures et allons-y. Je suis content que cette journée t'ai remonté le moral.

Diego leur dit également au revoir, et ils furent donc les derniers à partir. Blaise laissa Ludmil payer Mirza et le tenir informé pour son père. Qui sait ce qu'il allait advenir de lui dans les prochains jours ? Ce serait la surprise. Il alla simplement lui serrer la main : << Bonne chance à vous deux >>. il s'éloigna ensuite. Saphir alla caresser la main de Mirza.

- Ca va aller ?

Ezio de son côté ne savait pas ce qu’il devait dire. Il ne comprenait pas ce qui gênait son ami. Le fait qu’il sache qu’il avait vu ses lives plusieurs fois ? Il réfléchit alors en s’allongeant sur son lit. S’il l’avait vu nu, alors il n’avait pas à se sentir gêné. Mais il lui avait dit que non et son ami ne mentait jamais

Ezio se leva du lit avec un air de détective en herbe. En plus ça ne le gênait pas que son ami le voit. Il se sentait flatté. Newton devait l’avoir trouvé un peu séduisant

Il en rougit et retomba sur son lit puis il se rassit et se dirigea vers son bureau pour envoyer un message «  Puis si tu aimes ma voix. Tu sais, je sais que des gens trouve ma voix plutôt reposante ! J’ai les lives du vendredi . Tout mes lives ne sont pas étranges tu vois. Tu n’as pas à avoir peur  » il l’envoya alors puis posa une main sur son front

Oh non, il allait penser qu’il le pensait incapable de désirer quelqu’un ou un truc du genre. Il devait réfléchir «  Je comprendrais si tu veux me bloquer parce que tu crois que je suis un pervers mais c’est vraiment un métier passionnant » . Il allait définitivement le prendre pour un pervers

Il était un peu pervers évidemment… il appréciait l’attention, l’argent et les échanges amicaux .







Mirza de son côté soupira. Il alla s’asseoir sur un canapé avant de jeter un coup d’œil dans son atelier. Il toucha le bandage qu’il avait sur le nez du au coup qu’il avait reçu quelques jours auparavant

- Mon père ne me répond pas alors plutôt mal. Il m’en veut de ne pas l’avoir défendu

Mirza soupira «  Je comptais lui prendre un billet pour la Russie ou la Chine au moins mais s’il ne répond pas alors c’est en vain  »

Newt ne comprenait plus rien non plus en lisant les messages d'Ezio. Pourquoi il lui parlait de ses live du vendredi maintenant ? Pourquoi il l'invitait à revenir l'écouter ? Ezio aimait bien l'idée qu'il assiste à ses stream ? N'étais-ce ps étrange ? Ou alors c'est lui qui ne comprenait pas que c'était le genre de chose qu'on pouvait faire entre amis ? Peut-être que oui, pour les streams calmes. Il était complètement perdu. Et puis il n'avait pas peur. Enfin, si, là, il venait d'avoir peur de ce que pourrait bien penser Ezio, mais avis-il eu peur des lives ? Peut-être la première fois, mais "peur" n'était pas la meilleur mot pour décrire la sensation qu'il avait ressenti, même s'il ne savait pas du tout quel autre mot mettre à sa place.

Encore trop de questions. De toute façon, s'il lui disait qu'il savait pour les lives du vendredi, il allait définitivement le prendre pour pour un fan pervers, sans aucun doute. Et comme il n'aimait pas mentir, il se contenta de ne rien dire. Au message suivant, il se redressa de son lit. Comment ça, il le voyait comme un pervers ? C'est ce qu'il croit, parce qu'il avait fuit d'un coup ? Zut. Il pouvait au moins lui répondre que non. Enfin, il ne sait pas, peut-être qu'il allait trouver ça pervers de ne pas le trouver pervers. Olala, c'était beaucoup trop compliqué, il s'effondra de nouveau dans son lit, indécis. Il esse de composer quelques messages, mais sans arriver à en envoyer un seul, pas satisfait. Ezio avait du voir qu'il était en train d'écrire mis qu'il effaçait à chaque fois, c'était encore plus gênant. Il devait dire quelque chose, n'importe quoi. Finalement, il opta pour :

<< C'est moi que tu devrais trouver pervers, non ? >>



Saphir alla s'assoir près de lui et se blottit contre lui. Il lui caressa le torse doucement, pour le détendre un peu. Il s'inquiétait beaucoup pour son père, ce qui été normal, mis qui n'était pas très bon pour sa sérénité. Comment pouvait-il le rassurer.

- Quand ton père sentira que les choses deviennent mauvaises pour lui, il se tourna vers toi de nouveau. Il n'est pas idiot. Laisse lui un message où tu lui dis que tu as préparé des options de fuit si jamais, et il viendra en dernier recours. En attendant ...

Il laissa ses doigts remonter sur son cou et caresser ses lèvres : << On a un atelier vide pour nous tout seul, est ce que ça te donne envie d'exaucer certains de tes désirs ? >>

Ezio ne savait plus quoi faire. Était-il en train de s’enfoncer ? Était-ce si bizarre de ne pas être dérangé qu’un ami écoute ou voit ses lives . Il était ami avec Dual, et il se connectait aux lives du vendredi quelques fois pour parler. Mais ce n’était que pour parler et ça n’avait rien de mal. Les conversations étaient géniales et hum ..

Il s’ébouriffa les cheveux ! Il allait devenir complètement fou ! Bon, peut-être que c’était étrange . Il était étrange et il le savait mais bon ! Mais imaginer que son ami puisse l’avoir vu nu ne le dérangeait pas le moins du monde…. Peut-être parce qu’il était mignon tout de même et qu’il lui plaisait …

Ezio se mit debout puise agita ses bras «  Non, non , non. Puis maintenant il y a aucun moyen qu’il soit intéressé par moi  ». Il respira fort puis entendu une notification ! Il alla vers son ordinateur .

[i] Bien sur que non. Je suis celui qui me met à nu alors je ne vois pas pourquoi tu serais le pervers de l’histoire. Puis je crois qu’il y a plusieurs choses fondamentales que je couvre avec mes lives. Un besoin primaire de se satisfaire évidemment. Une envie d’entendre une voix toujours accueillante et le besoin d’avoir une conversation sur des sujets. Et je crois qu’il n’y a pas de perversité mais des envies qu’on ne devrait pas se cacher. [i]

Est-ce qu’il se faisait comprendre ?







Mirza devait avouer qu’il avait peur qu’au moment où son père changerait d’avis, qu’une balle ou pire lui ait déjà traversé le cerveau. Il passa sa main dans le dos de Saphir un peu distrait

- Je présume. Je vais lui envoyer un message et voir ce que ça donne. C’est juste que je n’ai pas pu enterrer ma mère quand elle a disparu. J’aimerai … j’aimerai pouvoir au moins. Lui parler une dernière fois

Quand Saphir lui proposa une autre solution. Il se concentra sur lui. Il alla l’embrasser «  Oui, tu as raison. Profitons en pendant qu’on a un moment d’accalmie  »



De son côté Iza sortit du Uber. Ses parents étaient sortis mais il trouva un mot sur le bas de la porte. Un message pour lui. Tiens. Il jeta un coup d’œil et reconnu rapidement l’écriture alors il rangea l’enveloppe dans sa poche et ouvrit

- Je vais te cuisiner un petit repas bien chaud . Tu vas te sentir mieux . Mets toi dans le canapé … si tu t’endors je vais te porter

Newt avait préféré lui envoyer le message, parce que ce serait vraiment grossier de sa part de ne pas lui répondre alors que c'était lui qui avait fait n'importe quoi et qui avait mis ml à aise tout le monde. Alors, il allait faire de son mieux pour essayer de régler les choses. Du coup, il avait répondu. Il attendit la réponse de son ami, puis il la lu, et rougit un peu. Ezio arrivait à parler de ce genre de choses si facilement, lui il trouvait tout cela très gênant, mais il ne doutait pas qu'il devait être le plus étrange des deux.

<< Je ne sais pas... Je ne suis pas très à l'aise avec tout ça. Quand j'ai cliqué sur le lien la première fois, j'ai été vraiment pris au dépourvu et je ne savais plus où me mettre. Je suis immédiatement parti, parce que c'était trop pour moi. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai eu envie de revenir, même si je pars à chaque fois que ça devient... osé. Je ne veux pas que tu pense que j'ai eu des envies bizarres, seulement, je ne saurais même pas te dire pourquoi je suis venu quelques fois... après j'ai entendu parler des lives du vendredi alors j'étais curieux. J'ai bien aimé ce live. Il est plus tranquille. >>

Est-ce que lui aussi arrivait à se faire comprendre ? C'était plus facile de s'exprimer par message que de vive voix, même s'il était quand même gêné. Dans quelle genre de situation il s'était fourré n'empêche. Ca restait un peu stressant. Il envoya un deuxième message.

<< En tout cas, je suis désolé, je ne te regardais plus, enfin, même si j'écoute plus que je ne regarde puisque ... ben... je peux pas regarder quand tu... enfin.. voilà. Ça je peux pas. Même si bien sur, ça ne me dérange ps, si toi, tu aime faire ça. Tu as beaucoup de courage. Moi, j'aurais très peur à ta place >>



Saphir ne pouvait que faire son possible pour être là, à ses cotés, être présent, et tout faire pour le rassurer et le distraire de manière agréable, ce qu'il s'évertuait à faire. Il alla cependant lui faire un câlin réconfortant avant tout. C'était normal de ne pas vouloir dire au revoir à son père, ou de préférer pouvoir le lui dire avant qu'il ne soit trop tard.

- J'espère qu'il répondra à ton message. Si je peux faire quelque chose, dis-moi.

Il pouvait au moins lui faire plaisir, ça c'était dans ses cordes. Il accentua donc le baiser, et poursuivit au delà pour lui faire oublier tout ces malheurs et ses peines.



Dual ne s'attarda pas sur le petit mot, il était peut-être pour les parents d'Ida, ou bien son petit ami lui en parlerait à un moment donné. Et puis il n'avait pas la tête à ça, même s'il était quand même toujours un peu curieux. Il s'engouffra à l'intérieur et s'installa dans le canapé, même s'il ne comptait pas dormir. Il était surpris qu'Iza ne lui ai posé aucune question. Pendant le diner peut-être.

- Mon petit Iza d'amour qui prend soin de moi ... je suis au paradis, s'émerveilla t'il.

Ezio devait l’admettre. Il était soulagé qu’ils puissent finalement reprendre une conversation. Bien, c’était tout de même étrange qu’il ait eu ce désir de se reconnecter sans jamais rien voir. Peut-être était il attiré par lui mais n’avait pas envie de voir l’étape suivante.

Peut-être que tu apprécies mon visage et ma manière de parler. Mais tu sais tout n’as pas besoin d’explication. C’est le plus dur avec l’aspect social des humains

Puis il réfléchit un peu

Tu peux te connecter. Je n’y vois aucun mal. Tant que ça ne change pas l’affection ou l’amitié que tu me portes. Mais j’avoue que je suis un peu jaloux. Tu as vu une bonne partie de mon visage et je ne sais toujours pas à quoi tu ressembles

Puis il toucha ses cheveux




Iza alla donc cuisiner un petit plat. Il pouvait voir le salon de la et regarder Dual pendant qu’il coupait les légumes «  Bien évidemment.  » puis il alla sur son téléphone en attendant que certaines choses commencent à bouillir

- En tout cas, je ne pensais pas que tu aurais un malaise pendant nos vacances.

Il continua de regarder ses messages

Tout n'avait pas besoin d'explications ? Ca, c'était vraiment étrange, lui qui aimait avoir des explications pour tout, ça c'était très perturbant. En tout cas, il était un peu soulagé d constater que ses aveux ne semblaient pas déranger Ezio. Il ne le trouvait pas bizarre ou dégoutant. Ouf.

<< Je préfère quand même savoir pourquoi telle ou telle chose arrive. >>

Ah bon, il pouvait continuer d'assister à ses stream ? Cette idée le fit fortement rougir. Ah non, maintenant qu'Ezio savait, ce serait vraiment très gênant. Bon, il ne connaissait pas son pseudo, mais il ne doutait pas qu'il pouvait deviner. Il fut ensuite stupéfait. Jaloux, mais jaloux de quoi ? Quand Ezio lui donna l'explication, il rougit de nouveau, mais pour une autre raison cette fois. Oh.

<< Je n'ai pas l'habitude de me montrer mais ... si ça peut me permettre de me faire pardonner plus facilement. Mais...hum... tu ne sera pas déçu ? Je suis loin d'avoir un look aussi atypique que le tien, je suis vraiment banal et quelconque >>



Dual regarda Iza cuisiner, il aimait bien le voir cuisiner, mais cela commençait un peu à être trop calme pour lui, il finit donc par se lever et se rapprocher de son policier. Là, c'était déjà beaucoup mieux. Il devrait regarder ses messages lui aussi, il y avait peut-être un message d'Ezio. Mais Iza lui parla ensuite, et il alla lui faire un câlin en le serrant contre lui, son dos contre son torse.

- Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire peur. Ca ne se reproduira plus, promis.

Ezio savait que ça pouvait être très peu satisfaisant. Mais c’était ainsi que vivait les humains. Et pour une fois, son ami n’aurait pas de réponse sur ses actes. Mais pour ce qui était de la révélation, il était plutôt satisfait à l’idée de pouvoir découvrir son ami.

Je ne le serais pas. La seule chose qui pourrait me décevoir , c’est de voir que tu n’es pas un jeune étudiant comme tu me l’as dit mais un quinquagénaire

Plaisanta-t-il puis il réfléchit «  Tout le monde n’a pas besoin d’être extravagant.  »



Iza laissa son petit ami le prendre dans les bras pendant qu’il observait ce qui se passait au Québec. Puis il sourit «  Ce n’était rien de grave ? Je voulais surtout savoir si ce n’était pas Vlad  »

- Il avait le même effet sur moi a une période .

Il rangea son téléphone malgré quelques notifications puis il regarda dans la direction de son petit ami «  Il est un peu l’opposé de ce que je suis. Il est du genre force du mal. Étrangement, nous nous sommes pourtant toujours respecté comme les deux faces d’une pièce  »

C'était très frustrant de ne pas avoir de réponse. Mais il devrait faire avec. A l'idée de bientôt se dévoiler à Ezio, il se sentait un peu timide. Beaucoup d'étudiants le voyaient tous les jours, seulement, pour eux, il ne représentait pas grand chose. Alors qu'Ezio, c'était différent, ils étaient amis. Son opinion importait.

<< Je ne suis pas un quinquagénaire. >>

Il stressait un peu quand même, comment cela allait se passer ? Mais cela lui semblait juste, il avait vu son visage, c'était logique qu'Ezio puisse voir le sien. Il profita quand même de l'occasion pour lui poser une question : << Qu'est ce qui te plait, dans le fait d'être J ? >>



Dual apprécia le câlin, en même temps, il adorait faire des câlins à Iza. A la mention de Vlad, il fit une petite grimace, mais il écouta avec attention son petit ami. C'était une amitié quand même étrange entre eux, mais ce n'était certainement pas lui qui allait juger. Si Iza avait du en passer par là avant que Vlad se calme, il y arriverait aussi. Peut-être.

- Il a dit que ... qu'il a rencontré mon père en prison et il m'a transmis un message de sa part, et ... et je ... quand on parle de mon père, je me sens toujours ... démuni, lui avoua t'il finalement en cherchant ses mots.

Ezio préférait que son ami lance l’appel Visio quand il se sentirait plus à l’aise. Puis quand la question arriva , il tapota le bout de son nez à la recherche d’une réponse

J’aime procurer du plaisir et de la joie. Je n’en ai pas honte. C’est quelque chose qui me plait. J’aime l’idée qu’on attende avec impatience ce que je vais faire ou dire. J’aime que l’on me demande des choses et j’aime les réaliser.

Est-ce que c’était logique ? Sûrement pas. Il décida de continuer d’écrire «  Un peu comme en amour. On le fait pour l’autre et on le fait aussi pour soi. Être J me donne l’impression d’être amoureux.  » envoya t-il sans hésitation

Puis il regarda son message. Son ami lui poserait sûrement des questions mais il était prêt



Iza avait eut une amitié très étrange avec Vladimir. Il se souvenait plutôt mal de leur rencontre mais il se souvenait avec précision de leurs moments particuliers . Ils étaient le contraire d’âme sœur. Même plus jeunes, ils avaient rapidement identifié cette animosité qu’ils avaient l’un pour l’autre. Ils se qualifiaient de meilleurs amis car il manquait de termes pour une relation comme la leur.

Personne ne devait le faire souffrir à part Vlad. Il observa sa main un instant avant d’entendre ce qui venait de se passer. Ça ne l’étonnait pas beaucoup que son meilleur ami soit rentré en contact avec le père. Iza alla serrer encore plus son petit ami

- Je comprends mieux ton absence. Je sais que c’est difficile pour toi, prends ton temps. Tu pourras me parler de ce que tu ressens aujourd’hui ou encore demain. Même le fait de se dire que c’est troublant est déjà une avancée

Il lui embrassa le front «  J’essayerai de lui en parler. De toute façon, le connaissant il évitera la maison. Donc tu ne le reverras pas de si tôt .  »

- Cependant est-ce que tu veux que je fasse quelque chose ?

Newt avait effectivement beaucoup de mal à comprendre. Quand il essayait de s'imaginer à sa place, il n'y arrivait juste pas, même s'il n'allait pas juger. Mais il devait forcément attirer des quinquagénaires pervers, alors qu'il n'avait pas l'air d'aimer les quinquagénaires. Du coup c'était difficile à comprendre.

<< Et il y a certaines choses que tu refuse de réaliser ? >>

Il s'imaginait mal lui demanda quoi que ce soit, ce serait beaucoup trop gênant. En soi, Newt était le parfit opposé d'Ezio à ce niveau là. Il était trop complexé, trop rigide, trop effrayé. Mais lui se sentait à l'aise avec le fait de ne pas être à l'aise. C'était plus rassurant. Quand Ezio parla d'amour, cela l'angoissa un peu. Il se rappella de son père.

<< L'amour est dangereux. Il nous rend vulnérable, et on peut facilement être blessé. Cela nous rend idiot aussi, on fait des choses qu'on ne ferait pas en temps normal, et puis on les regrette mais c'est trop tard >>

Il avait une vision plutôt noir de l'amour.



Dual ne comprenait pas trop leur relation, mais après tout, lui n'avait que des amis avec qui il s'entendait bien et sans aucune ambiguïté ou rivalité, alors il ne pouvait sans doute pas comprendre. Mais si on lui posait la question, il pourrait sans doute mettre un autre mot pour définir la relation entre Vlad et Iza. Une appellation qu'il avait entendu dans une série de Sherlock (il aimait bien les séries policières). Le terme de meilleurs ennemis correspondaient bien à Vlad et Iza. Un mélange entre meilleurs amis et ennemis en même temps.

Dual profita d'autant plus du câlin, heureux. Si Iza comprenait mieux, tant mieux. Ça n'avait pas été facile de lui dire, mais il voulait être le plus honnête possible avec lui. Et Iza le lui rendait bien, en le laissant prendre son temps sans forcer les choses. Qu'est-ce qu'il l'adorait son adorable policier. C'était le meilleur. Il apprécia aussi le baiser sur le front. Il ne savait pas trop si c'était une bonne idée d'en parler à Vlad, mais bon. Il préférait se concentrer sur d'autres idées. Il lui adressa son sourire le plus angélique à sa question.

- Hum, il me semble que tu m'avais promis une récompense une fois à la maison. Quel genre de récompenses avais-tu en tête ?

Ezio n’était pas contre l’idée de parler à un quinquagénaire. Mais plutôt contre l’idée ou un homme âgé tenterait de le manipuler en se faisant passer pour quelqu’un d’autre. Cette partie le dérangeait

Oui. Mais si je te racontais ce que je refuse, tu serais sûrement rouge jusqu’aux oreilles. Pour les plus soft, je refuse d’envoyer mes affaires personnelles à des fans, je refuse de réaliser des lives avec des fans comme invités. Ça peut sembler étonnant mais je crois encore à l’idée de faire l’amour avec une personne aimée  »

Puis à la remarque de son ami, il sourit «  Pas vraiment. Je suis peut-être pragmatique de nature mais mes relations n’ont jamais dépassé les bornes. Bien évidemment, j’ai déjà été dans un restaurant que je n’aimais pas pour ma première petite amie. Mais l’amour ne devrait pas être sans règles. C’est difficile à contrôler mais si l’amour devient incontrôlable c’est qu’il y a un problème d’un des deux côtés ou des deux  »







- Des récompenses . J’y avais pensé mais comme tu nous as fait une petite syncope. On va peut-être évité

Il mit tout le repas sur le feu puis se dirigea vers le canapé avec son petit ami. Il alluma la télé . «  Je comptais réaliser une petite nuit plaisir et autres . On se la fera une prochaine fois. Je te met ton show préféré ?  »

Iza sortit son téléphone pour voir si Milo lui avait écrit entre temps.

Newt ne pouvait nier qu'il risquait d'en rougir. D'ailleurs, en lisant ce qui était marqué, il était déjà assez rouge. Est-ce que ça voulait dire qu'Ezio faisait parfois l'amour en live avec les personnes dont il tombait amoureux ? Non, ne pas imagine ça. Il toussota légèrement dans son lit, super gêné. Il valait mieux ne pas rebondir sur ça. Il avait sans doute mal compris.

Il songea ensuite à l'explication d'Ezio sur l'amour. Il ne savait pas quoi en penser, mais il n'était pas sûr d'être convaincu. L'amour provoquait toujours ds problèmes, non ? Il avait vu assez de séries, de films et de jeux vidéos pour au moins étrange sur de ça : << Lorsqu'il y a trop de règle, c'est compliqué aussi non ? C'est plus simple de rester tout seul. >>



Dual n'en croyait pas ses oreilles. Comment cela, pas de récompense ? Mais il n'était pas en sucre. Il fit donc semblant de se prendre un coup au coeur : << Pauvre petit Dual, repoussé par un petit ami trop prévenant. >> Il se laissa tomber sur le divan, comme un martyr, et continua sa comédie, signe que cela allait beaucoup mieux.

- Quelle tristesse de ne pas être consolé de la plus agréable des manières par son chéri, tu ne trouve pas ? Oui, je suis d'accord, snif snif

Il retrouva un peu de son sérieux et regarda Iza : << Ce soir, soirée câlin. C'est mon dernier mot. Mais avant, je vais aller jour au voleur. Comme tes parents ne sont pas là, c'est le meilleur moment. Je serais de retour dans dix minutes maximum, garde moi une place au chaud >> Et avant qu'il ne puisse protester, il alla lui faire un bisous sur la joue et monta à l'étage.

Ezio n’avait réalisé que quelques lives en présence d’une personne qu’il appréciait fortement. Mais c’était plus compliqué , trop compliqué pour en parler avec son ami d’internet

«  Ça peut-être une option pour certaine personne. Mais l’amour ne m’a jamais eu l’air complexe. Elle peut-être difficile de temps à autres. Tu sais comme le trac qu’on ressent avant de monter sur scène. Obligatoire et nécessaire afin de réaliser la parfaite performance  »

Puis Ezio regarda l’heure «  Après autant d’émotion, je présume que tu préférera regarder le film une autre fois ?






Iza s’attendait à ce que son petit ami réplique et joue à la victime touché en plein cœur. Il leva un sourcil visiblement un peu amusé mais pas encore convaincu par la performance de Dual

- Tu ne pourras pas voler quoi que ce soit. Il y a une caméra qui s’active dans le couloir pendant son absence et il garde la clef sur lui. Si la caméra tombe en panne, il saura que nous l’avons trafiqué. Cependant tu peux toujours y jeter un coup d’œil

Il devrait essayer de faire un peu de sport ici. Courir dans ce quartier risquait de lui ramener pas mal de souvenir . Il le laissa donc crapahuter et échangea quelques messages avec Milo, quelques amis d’enfances aussi. Puis il ouvrit la lettre et la lu en diagonale avant de la refermer.