Junjou Romantica T.2 - Edition Canada

Ludmil avait une famille stable. Dans une autre famille tandis que cette famille était très stable sans lui. Cependant ils devaient travailler avec. Le véritable problème venait du fait qu’ils pensaient tous Ludmil rigide. N’ayant jamais eu l’occasion de montrer une façade plus douce.

- Je comprends. Je ne comptais pas vous accabler alors que vous venez de vous débarrasser de Myron. précisa Kat en bonne mère

Mais il fallait garder en tête qu’elle tenterait peut-être quelques coups bas. Ludmil supposait que c’était politiquement correct. Cependant, il agita sa main quand son petit ami souligna un fait plus important. Son frère n’appréciait pas diriger mais aimait l’idée du pouvoir. Il enverrait sûrement la communauté voler. Il haussa un sourcil

- De plus Vladimir sait a peine parler russe. Comment il est sensé réaliser les échanges ? En finlandais, peut-être ? Ludmil soupira

Puis on passa aux échanges de bon procédé. Il n’était pas devin mais il pouvait deviner rapidement alors il enchaîna rapidement «  Si tu veux vraiment avoir des informations sur le père de Blaise, demande à son secrétaire. Blaise n’est pas là pour ça et Youri n’a qu’à faire de même.  »

Ludmil était peut-être, très sûrement détestable aux yeux des autres. Même aux yeux de sa mère, mais chacun avait son bouclier. On ne pouvait pas tous avoir de la présence, de la force et du charisme. Puis il se pressa de rajouter «  Blaise est voué à faire de grandes choses. C’est lui que tu peux remercier pour la plate-forme de drogue qu’il y a dans Toronto.  »

- Je vois. Je vois. Tu as raison. Vous êtes toujours aux aguets pour vous protéger. Ça me rappelle vos 17 ans. Vous vous souvenez quand vous vous étiez disputer soupira t-elle

Ludmil réfléchit alors. C’est vrai qu’ils s’étaient disputés une fois. Ça leur arrivait aussi après tout. Pourquoi s’était-il dispute avec Blaise ? En soit tout le monde avait essayé de les monter l’un contre l’autre ce qui n’avait pas marché

- Nous sommes meilleurs amis avant tout. On ne se laisserait pas tomber si facilement











Ezio hocha la tête a l’affirmative. Oui, son futur combat aurait lieu sur le même jeu. Mais comme il était sur une plateforme en ligne, l’arène pouvait changer mais il garderait toujours le même « main ».

- Même jeu mais pas la même arène de combat. Donc j’espère être aussi performant que la dernière fois en gardant tes conseils. Qui sait ! Peut-être que j’irai aux nationals à Toronto

Puis il écouta donc le choix de son ami. Il avait des questions sur l’histoire ça ne l’étonnait pas mais il semblait en avoir aussi sur l’amour. Puis il sourit «  Tu pourrais me poser des questions sur tout ce qui est sentimentale que tu ne comprendrais pas. Je te promets de t’aider au maximum. Tu me tapes quelques questions et hop j’y réponds… bon même si je ne suis pas un pro de l’amour mais j’aime penser que je m’y connais  »

- Ok. Je pensais que la vitesse était la même partout mais en y réfléchissant c’est logique c’est comme une voiture qui va faire un tour . Une loi harmonique c’est jolie comme expression . Il y en a une que tu aime plus que les autres parmi ces moi ? Tu crois que cette harmonie est du à quoi ? Tu penses qu’on a juste énormément de chance ou que c’est une question de temps avant que tout se dérègle ou est-ce que ça peut se dérégler ?

Puis il signa alors le mot gravité en le répétant «  Comme ça . Regarde. Ça veut dire gravité. Main droite et l’autre et se referme comme une forme de balle . Un peu comme une pomme.  »

Puis il s’étira «  Tu dois y penser toute la journée à ces sujets. Je crois que j’en oublierai de manger  »

Blaise devait bien admettre que Ludmil prisait souvent rigide, mais lui connaissait d'autres facettes de lui, comme les autres membres de l'alliance. Et puis il pouvait parfois être assez rigide lui-même alors il n'allait pas lui faire la morale. Bon, il garderait les menaces (ou l'avertissement) de la main en tête : << Je ne me sens pas accablé. Vous ne ferez rien. Parce que vous tenez beaucoup à Vlad, et que lui tient beaucoup à Ludmil. S'il venait à mourir des mains de votre famille, je me demande ce qu'il se passerait. Je serais presque curieux. >>

Blaise laissa Ludmil le défendre, c'était agréable d'avoir quelqu'un qui vous protégeait un peu une fois de temps en temps, même s'il n'en avait pas forcément besoin bien sur. Maintenant qu'ils étaient un couple, c'était encore plus logique de leur part d'agir ainsi.

- C'était un travail d'équipe, mais oui, je pense qu'on peut se féliciter pour ça. Quant à nos disputes, elles ne sont pas très fréquentes, et généralement on ne sait même plus pourquoi elles ont commencées. Est-ce que vous, vous vous en souvenez ? Surement une rivalité au niveau des contrats ou du commerce de marchandises. Une broutille en somme.



Newt n'avait pas l'impression de lui avoir donné beaucoup d'astuce, mais bon, si ça lui suffisait, tant mieux. Oh, il viendrait peut-être à Toronto alors ? Ils seraient plus proches l'un de l'autre. Il ne savait pas si cette nouvelle lui faisait plaisir ou si ça lui faisait peur. Un peu des deux surement. Pace qu'ils pourraient se rencontrer en vrai. Après, ils se voyaient en visio maintenant donc ça ne changeait pas grand chose.

- Bonne chance dans ce cas.

Newt s'interrogeait-il à l'amour, ou essayait-il justement de désacraliser les légendes amoureuses histoire de démontrer que l'amour était une invention sociale, même s'il y vit effectivement des explications scientifiques pour expliquer l'amour, qui n'était en réalité qu'une attirance chimique, comblé à un inerte pour la personnalité de l'autre. Un mélange entre attirance et amitié finalement, de son point de vue.

- Je n'aime pas trop parler d'amour je pense. On en fait beaucoup d'histoire pour pas grand chose, et ça rend fou à la fin. Le nombre d'histoire d'amour qui finisse tragiquement dans les récits... ou même dans l vraie vie, combien de couples mariés divorcent ?

Wouah, ça faisait beaucoup de questions. D'autres que Newt aurait peut-être été découragé, mais pas lui, il était même plutot content. Mais il n'avait pas posé de questions faciles : << Je n'ai pas vraiment de préféré, toutes les lois de la physique sont importantes finalement. Eh bien, l'harmonie, c'est l'ensemble des quatre forces fondamentales. L'harmonie est autre mot pour parler de cohésion finalement. Tout est lié d'une manière ou d'une autre. On a l'attraction de la gravité, on a la force magnétique, on a l'interaction forte et faible entre les éléments et donc la façon dont ils interagissent les unes avec les autres ... Tout cela permet une cohésion >>

Newt en oubliait parfois de manger, il confirmait, alors il hocha la tête : << Ça peut arriver. Mais j'essaye de faire attention. >> Bon, autant terminer son explication sur Newton, il l'ait a peiné commencée en réalité. Il se racla donc la gorge avant de reprendre.

- Donc, Newton a formulé un calcul qui se base sur la mécanique pour expliquer ce qu'était que la gravité : deux corps ponctuels de masses respectives s'attirent avec des forces vectoriellement opposées et de même valeur absolue. Cette valeur est proportionnelle au produit des deux masses, et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare. C'est une formule compliquée pour dire que plus tu as de la masse, plus tu sera attiré, et plus tu attireras. Mais plus il y a de la distance entre les deux corps, plus cette attraction est faible. Il faut un peu imaginé ça comme un élastique. Mais l'élastique a tout de même peu de chance de se casser. Normalement, cette cohésion est plutot bien faite. Enfin, il ne faut pas sous-estimer la force des humains pour tout casser, regarde la couche d'ozone par exemple.... .

Oh, tiens, c'était amusant que le geste pour représenter la gravité ressemblait à celui d'une pomme. Newt en sourit un peu, parce qu'il trouvait que la coïncidence était drôle. A moins que ce e soit pas une coïncidence : << Tu sais qu'une légende dit que Newton s'est questionné sur les lois de l'attraction lorsqu'une pomme lui est tombé sur la tête. >>

Enfin, là, il digressait un peu : << Mais la logique qu'a utilisé Newton était trop simple pour expliquer certains phénomènes, comme les trous noirs. La notion d'espace-temps n'était pas encore très bien comprise à cette époque, c'est normal. C'est Albert Einstein qui a proposé un nouveau paradigme, une nouvelle vision des choses pour prendre en compte la relativité dans la gravité. La relativité générale est fondée sur des concepts radicalement différents de ceux de la gravitation newtonienne. Elle énonce notamment que la gravitation n'est pas une force, mais la manifestation de la courbure de l'espace (en fait de l'espace-temps), courbure elle-même produite par la distribution de l'énergie, sous forme de masse ou d'énergie cinétique, qui diffère suivant le référentiel de l'observateu. Cette théorie relativiste de la gravitation prédit des effets absents de la théorie newtonienne mais vérifiés, comme l'expansion de l'Univers, les ondes gravitationnelles et les trous noirs. Elle permet une compréhension à plus grande échelle de certains phénomènes spatiaux plus complexes, mais il y a encore tellement de choses à découvrir >>

Bon, il s'était de nouveau emballé.

Ludmil entendu sa mère retenir son souffle un tantinet plus longtemps qu’à l’usuel. Était-elle étonnée que Blaise puisse l’avoir percé à jour ? Ludmil sembla curieux à son tour. C’est vrai que son frère l’adorait. Ludmil se doutait qu’il ne l’appréciait pas réellement. En tout cas, c’est ce qu’il avait déduit.

- Je pense que s’il m’arrive quelque chose, il s’en prendrait aux assassins. Aux gens de la communauté, les environs, j’ai même l’impression qu’il en perdrait la raison déjà qu’il en a peu  

La mère de Ludmil se montra silencieuse ne pouvant pas les désavouer ou défendre son fils. La conversation changea restant tout de même quelque peu tendue. Elle agita alors le doigt négativement

- Ça avait approfondi votre désaccord mais ce n’était pas pour cela. On était très curieux. Vlad d’autant plus. On était curieux de voir si votre relation était factice. Vous êtes froids de nature. C’est difficile de savoir quand on vous voit si vous vous appréciez  

Kat remarqua alors que Ludmil détourna le regard qui était fixé en direction du mur pour le poser vers sa mère. Ah… elle croyait voir un soupçon de nervosité chez Ludmil. “ Cependant je pense pouvoir affirmer une chose. L’un de vous a du mal à ne pas montrer qu’il aime l’autre tandis que l’autre a du mal à le montrer. Je me demande si ça jouera en votre faveur. ” puis elle se leva

- Félicitation pour l’unification de nos deux beaux quartiers.

Kat posa une main sur la table «  Mais j’aurais préféré voir deux différentes têtes en tant que chef. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps.   » elle réarrangea son cache œil tandis que Ludmil se leva pour lui tendre son manteau. Puis elle alla poser sa main sur la joue gauche de son fils, le regardant dans les yeux

- Youri te félicite. Il te demande de prendre soin de toi

Puis elle s’en alla. Ludmil soupira puis posa une main sur sa tête. «  Je dois travailler sur mon visage. Je craque toujours.  » puis il soupira et posa ses mains sur ses joues. Il devait être moins lui. Moins beaucoup moins. Il prit une grande inspiration.













Ezio sourit légèrement en l’entendant dire que ça rendait fou. Newton paraissait tellement dépasser par un sujet qui n’était pas si compliqué. Au final, l’amour il fallait juste se laisser porter. Ce qui devait être difficile pour une personne toujours ancrée

- Et combien restent ensembles ? A vrai dire, je ne sais pas si ça fait plus ou moins. Mais dans cette évaluation tu n’as pas non plus les couples qui ne se marient pas. Mais la durée d’un couple est moins important que ce qu’il nous fait ressentir

Ezio se concentra ensuite. Il sentait que son ami commençait à se perdre dans sa joie d’expliquer ses sujets. Puis il était adorable à regarder en train de se perdre dans ses théories. Ah il en oubliait vraiment de manger ? Il était heureux de lui avoir fait un programme de repas alors

- Oui, je connaissais. Je trouve que c’est une belle référence en tout cas. Cependant je ne savais pas que c’était une légende. Je pensais que c’était la vérité

Mais ça l’avait fait sourire alors, il était vraiment heureux. Il sourit à son tour avant de se concentrer sur la suite. «  Je t’avoue que je suis un peu perdu mais j’ai déjà compris assez de choses. Je te remercie. En plus de cela, tu as souris donc ça en valait vraiment la peine  »


-  Mais c’est noté . Merci beaucoup Newt. On passe à notre séance film ?

Blaise était observateur, et un minimum intelligent, il le fallait pour exercer ce métier. Alors il ne voyait pas en quoi c'était si surprenant. Ça en serait presque vexant. Mais les analyses de Ludmil étaient surement correctes, il y avait de grandes chances que Vlad réagisse ainsi. Ce serait le chaos. Et une organisation chaotique, c'était tout de même compliqué à gérer. Il fallait un minimum d'ordre. Il laissa la discussion changé, et écouta les explications de la maman.

- Un bon joueur de poker ne dévoile jamais ses cartes si facilement, donc ça me semble logique qu'on en soit pas facile à lire.

Il n'ajouta rien de plus quant à ses observations. Il sait déjà qu'il était compliqué pour lui de montrer son affection, ou même d'en parler. Il balaya ses félicitations d'un revers de la main, même s'il les acceptait. Blaise la regarda ensuite dans les yeux lorsqu'elle annonça qu'elle aurait préféré deux autres têtes : << Ca aurait été difficile en ce qui me concerne, je n'ai pas de frère ni de soeur. Au plaisir de vous revoir >>

Une fois partie, il soupira. Quelle conversation plutot désagréable. Mais il pouvait au moins rassurer son petit ami. Il lui caressa le cou : << C'est une fine observatrice, et puis ça me plait de voir que tu as du mal à cacher ton affection pour moi. Mais toi, est-ce que ça te gène que je ne le montre pas beaucoup ? >>



Newt ne connaissait pas le ratio non plus, mais il était sur qu'il y en avait plus que ce qu'on pouvait penser à première vue. Et puis, il n'était pas dépassé, mais hanté par son expérience personnelle. Pourquoi tout le monde pensait que l'amour était une chose adorable et nécessaire ? Il n'était clairement pas de cet avis. A l réponse d'Ezio, il se contenta de baisser les yeux et de garder le silence. Justement. L'intensité de l'amour était ce qui était le plus embêtant. Tout ce qui était intense était éphémère.

- Hum, se contenta t'il donc de répondre avant d'embrayer sur des sujets bien plus plaisants.

Il retrouva donc toute sa joie. C'était quand même bien plus interessant tout cela, non ? Il se laissa un peu dérivé sur les différents sujets. Bon, oui, ça lui arrivait d'oublier de manger, mais c'était vraiment très rare. La plupart du temps, il était e vrai de travailler sur une théorie, ou un de ses projets.

- On n'est pas sûr que ce soit la vérité donc ça reste une légende. C'est un membre de sa famille qui a raconté cette histoire, donc ça peut très bien être une invention, mais dans tous les cas c'est une anecdote plutôt amusante.

Newt ne remarquait pas forcément lorsqu'il souriait. Mais il n'était pas surpris d'apprendre que cela restait pas mal confus à comprendre. Toutefois, s'il était quand même content avec ce qu'il était compris, alors tant mieux, c'était suffisant. Il fut de nouveau désappointé par son dernier ajout. Pourquoi le fit qu'il sourit était si important pour Ezio ? Il se sentit de nouveau un peu bizarre, et il se tordit un peu les mains. Il ne savait pas quoi répondre, alors il ne dit rien.

- De rien. Oui, on peut commencer.

Kat devait avouer qu’elle n’en restait pas moins étonné. Après tout, son fils ne les laissait pas souvent s’approcher de Blaise. Si bien qu’elle ne savait pas à quoi s’attendre. On pouvait être le fils d’un héros du métier et ne pas avoir le don.

- Je vois. Ce n’est pas vraiment la politique de la maison

Quand sa mère s’en alla, Ludmil se relaxa. Ses épaules étaient moins crispé, son visage plus calme. Quand Blaise s’approcha pour lui caresser la nuque, le jeune mafieux finit par se défaire de sa carapace. Ses yeux errèrent vers le sol pendant un instant

- Mais ça nous met en danger. Je le sais. Je suis désolé… j’essaye de faire de mon mieux

Ludmil était néanmoins heureux de savoir que cela plaisait à Blaise. Il plaça sa main en direction de son propre cœur, puis alla placer ses doigts sur ceux de Blaise. Il prit la main de Blaise , la posa sur sa joue et embrassa ensuite la paume de sa main

- Non, tu te trompes. Tu me l’a toujours montré. En jouant avec moi quand je suis triste, en t’énervant quand je suis imprudent, en me laissant faire des erreurs et en me surveillant de loin. Je n’ai pas besoin que tu me prennes dans tes bras à l’extérieur quand tes bras sont toujours autour de moi

Ludmil lui lâcha la main avec un petit rire, les joues rougies «  C’est moi qui m’inquiète. J’espère aussi pouvoir être un jour espace de paix pour toi. Qu’un jour tu ne doutera jamais du fait que je t’aime  ». Puis il tourna la tête à droite puis à gauche

- Tu pourras me couper les cheveux ?







Ezio de son côté préférait parler émotions. Mais il comprenait que son ami avait un problème avec. Ce qui était bien dommage parce qu’il l’appréciait beaucoup. Mais avant tout, il voulait surtout qu’il apprenne à se sentir à l’aise avec cette émotion. Mais comment faire ? Par message et appel c’était un peu difficile.

- C’est un hum peu convaincu . J’espère qu’un jour il se transformer en hum ? Dans le sens Ezio j’aimerai avoir plus d’informations

Ezio lui fit un petit signe pour qu’il le regarde «  On met les sous titres ? Je vais retirer mon appareil. Si tu veux me dire quelque chose allume la lumière pour que je puisse lire sur tes lèvres .  ». La journée avait été cool mais il était temps de se couper un peu du bruit

- Ça te va ou tu n’es pas confortable avec ça ?

Lui demanda t-il néanmoins

Blaise songea que le père et la mère étaient plutot différents l'un de l'autre, mais il supposait qu'ils se complétaient bien. Il n'était pas mécontent de la voir partir en tout cas. Effectivement, ce n'était peut-être pas leur politique chez eux, mais lui il avait été éduqué ainsi. Il comprenait tout à fait que Ludmil soit crispé quand elle était là.

- Bah, ne t'en fais pas, si tes parents osent s'en prendre à nous, ils sont vraiment inconscients. Et ils le regretteront amèrement, tu peux me croire. On ne se débarrasse pas aussi facilement de moi.

Blaise fut rassuré à son tour. Il ne s'y attendait pas. Tant mieux si Ludmil comprenait ses actions, même si elles étaient plutot discrètes. En même temps, il ne devrait pas être étonné, Ludmil avait toujours accepté de prendre ce qu'il pouvait lui donner sans en demander davantage. Il lui caressa la main aussi.

- Il va bientot être temps de te montrer plus que ce que je t'ai appris jusqu'ici, qu'en pense-tu, hum ?

Blaise ne doutait pas que Ludmil l'aime, en tout cas il n'en avait pas l'impression. Mais il avait parfois l'impression qu'il n'était pas heureux, ou qu'il n'aimait pas cette vie. Il se posait des questions, voilà : << Tu te sous-estime. Je suis content que tu sois à mes cotés, et je sais ce que je représente pour toi, je t'assure. >>

Il alla ensuite toucher sa tignasse, et en profita pour caresser son visage : << Bien sur. Tu veux que je le fasse aujourd'hui ?>>



Newt était désolé de ne pas être un bon camarade à ce niveau là. C'est vrai qu'il discutait très difficilement des émotions, et en particulier de l'amour. Et il imaginait encore moins se sentir à l'aise avec cette émotion. Cela lui paraissait vraiment impossible. Il ficha tout de même une mine songeuse.

- Je ne sais pas si ça arrivera, mais tu peux toujours me parler d'amour si toi tu aime ça. Je ferais de mon mieux pour écouter.

Mais de là à valider ou y croire, il y avait un pas. Il pouvait bien sur mettre les sous-titre et enlever son appareil, il ne voyait pas pourquoi cela le gênerait. Il était plutot silencieux même pendant les films, mais si jamais il devait discuter, il retient la demande. Allumer la lumière.

- D'accord, il n'y a pas de problème.

Ludmil doutait que son père tente de s’en prendre à lui. Youri se ferait exterminer par son propre père s’il lui arrivait quelque chose. De plus, il aimait beaucoup trop le savoir en couple avec Blaise«  Mon père n’oserait jamais. Pour ce qui est de Kat’, je crois qu’on peut la battre  » rajouta t-il confiant avec un sourire

Ludmil savait que les autres ne voyaient pas les gestes de Blaise. Mais lui, même les yeux fermés il pouvait ressentir l’amour que son petit ami lui portait. On pensait à tort qu’ils se laisseraient alors que pour Ludmil, ils se tenaient fermement la main. Secrètement mais sûrement.

- Vraiment ? Super ! J’avais vraiment hâte d’en apprendre plus se réjouit le jeune russe

Ludmil rougit d’autant plus en entendant Blaise lui assurer ses sentiments. Oh, il avait des papillons dans l’estomac. Il plaça sa main sur le torse de son petit ami «  Ah si tu me dis tout ça, je ne vais pas pouvoir sortir de la maison sans sourire. Je …  » bredouilla t-il finalement en sentant la main de son petit ami dans ses cheveux , il sourit, rit même un peu en sentant bien que ses cheveux était en train d’être ébouriffé

- Oui, si tu as le temps. Ils me chatouillent la nuque et … hum et bien

Il regarda un instant en direction des lèvres de Blaise «  Je …  ». Il se mordilla la lèvre avant de détourner le regard. Il alla ensuite dans les bras de Blaise. Là, c’était grâce à lui. Grâce à ses efforts qu’il arrivait à se surpasser. Peut-être que se venger ne servait pas à grand chose quand celui qu’il aimait était le plus important pour lui.









Ezio était ravi de l’entendre. Il essayerait donc d’aborder le sujet avec son ami de temps à autres ! Même si ça ne garantissait pas une écoute ou au moins ça garantissait bien plus un monologue

- Très gentil de ta part. Je garde cette information bien au fond de ma tête précisa t-il

Ezio montra ensuite son téléphone. Sinon ils pouvaient communiquer via leur téléphone pour s’envoyer des messages. Ça ne posait pas de problèmes «  Ou ici comme ça , on se fait des petites pauses explications .  » ajouta y-il en d’éclaircissant la voix pour la garder le plus claire possible

Il laissa donc son ami mettre le programme

Blaise ne craignait pas non plus le père de Ludmil, il savait qu'ils étaient fan d'eux. Et la maman ne lui faisait pas peur non plus, il savait déjà quel moyen de pression utilisé si jamais elle tentait quoi que ce soit. Après tout, elle avait visiblement un enfant chéri auquel elle tenait beaucoup.

- Je suis d'accord, on peut la battre sans trop de problème.

Blaise avait appris à ne jamais montrer la moindre faiblesse, alors il ne pouvait être que discret. Mais Ludmil arrivait à le deviner, alors il avait de la chance. oui, il était quelqu'un de plutot froid, il ne le niait pas, mais il fallait un coeur de fer dans ce métier. Même s'il aimait l fait que Ludmil et YL soient un peu plus sensible. Ça équilibrait la balance. Il adressa un sourire entendu à Ludmil.

- Je vois qu'on y prend vite gout. Très bien, installe-toi alors, je vais te faire ça.

Mais il était content d'avoir pu lui faire plaisir, évidemment. Il commença donc à lui couper les cheveux, mais il n'était pas aveugle et il remarquait bien que Ludmil avait certains envies mais qu'il n'osait pas encore dir ou manifester. Il allait donc le tenter un peu pour lui donner un coup de main. Il soufflait doucement dans son cou, caressait son dos, son cou, tout en continuant de lui couper les cheveux. Il alla même lui mordiller l'oreille à un moment donné.

- Il y a quelque chose que tu veux me demander, Ludmil ?



Newt ne savait pas s'il allait le regretter ou non, c'était tout de même une discussion assez inconfortable, mais bon, il fallait aussi faire plaisir à Ezio à un moment donné.Lui l'écoutait parler de tous ces théoriciens et de ces inventeurs, alors c'était la moindre des choses de lui rendre la pareille.

- Oui.

Ah c'est vrai que le téléphone cela marchait aussi. Il hocha donc positivement la tête. Il lança ensuite le programme. Il avait de la peine pour cette jeune fille qui n'avait jamais demandé à épouser un empereur plus âgé qu'elle, et qu'on lui reproche ensuite de n'en faire qu'à sa tête et de ne pas s'adapter à la façon de faire de la famille royale. C'était tout de même très hypocrite comme comportement. Elle était resté forte malgré cela, préférant rester elle-même, et c'était chouette. Et elle avait fini par plaire au peuple même ainsi, malgré un mariage qui était au final loin de ressembler à un conte de fée.

Ludmil de son côté, cet aspect froid était un peu plus du subterfuge. Petit, son père adoptif n’avait jamais montré beaucoup d’émotion. Son grand-père lui avait assuré que c’était la clef de la paix. Mais Ludmil restait le fils de Youri et Kat, il n’était pas insensible aux émotions. Si bien que si pour la plupart, il était sans cœur, si on plissait suffisamment les yeux , on pouvait remarquer des signes de nervosités, de la tension ou de l’énervement. Et encore pire quand on était son ami.

Le jeune russe n’arrivait pas vraiment à cacher la hate qu’il ressentait . «  C’est hum … et bien  » joua un peu avec ses doigts. Il n’avait même pas de quoi se défendre, s’il disait qu’il n’y pensait pas souvent il serait en train de mentir. Il alla s’asseoir sur une de leurs chaises afin que son petit ami lui coupe les cheveux

Ludmil avait un sourire satisfait. En premier lieu parce qu’il n’avait plus peur des ciseaux depuis qu’il avait quitté son fiancé, secondement Blaise était un très bon coiffeur ( véritable talent caché). Cependant le moment coiffure commença à devenir de plus en plus chaleureux …

Non ? Ce n’était pas dans sa tête. Quand il lui mordilla l’oreille, Ludmil n’en menait pas large. «  Est-ce qu’on pourrait …  ». Ludmil décida de prendre son courage à deux mains. Il entrelaça ses doigts avec ceux de Blaise

- Je … j’aimerai beaucoup qu’on s’embrasse et j’aimerai aussi qu’on aille un peu plus loin.

Il avait l’impression que son cœur battait si fort. C’était stupide mais il voulait vraiment rester dans ses bras, l’embrasser et ne rien faire d’extrêmement productif pendant un long moment.








Ezio trouvait l’histoire tragique. Il connaissait l’histoire de cette femme de loin. Mais ne s’était jamais intéressé à son parcours. Néanmoins, bien que l’histoire fut intéressante, il se déconcentra une ou deux fois pour observer celui qui lui avait conseillé l’émission

Adorable. Il aimait bien la définition de son visage. Ses expressions sévères en totale inadéquation avec un visage si adorable. Ça rendait vraiment son ami unique. Il d’hasardeuse à regarder ses lèvres un instant . Puis il rougissait beaucoup en sa présence

Est-ce que l’histoire du live le gênait encore ou … ? Il laissa quelques instants pour regarder l’émission avant de retourner à son observation. A la fin de cette observation, il pouvait affirmer qu’il le trouvait vraiment beau, intelligent de surcroît. Définitivement.

Il avait un coup de cœur sur ce petit inconnu d’internet. Mais ils habitaient bien loin l’un de l’autre. Hum … et bien tout de même il restait un coup de cœur , ce n’était pas obligatoire de le réaliser. Puis c’était un beau compliment d’une âme à une autre d’en voir la beauté. Puis il mentirait s’il disait que ça avait uniquement commencé avec cet appel Visio. Il commençait déjà à beaucoup l’apprécier. Il en avait tellement parlé à Dual

Il regarda la série

Blaise n'était pas infaillible non plus, mais il était moins sentimentale que Ludmil, cela il n'en doutait pas. Il se retient de sourire ne voyant Ludmil ne pas savoir comment réagir, de toute façon il ne pourrait effectivement pas se cacher, il pouvait presque le lire comme dans un livre ouvert. Pas parce qu'il était nul pour cacher ses émotions, mais tout simplement parc qu'il n'était pas encore habitué aux délices de l'amour.

Et puis il faisait tout pour le tenter. Il appréciait lui couper les cheveux, c'était une activité plutot relaxante, et qui lui demandait de la précision et de la dextérité. Il aimait bien le challenge. En plus, cela lui donnait de bonnes opportunités pour lui faire des petites caresses et des petits baisers, ça ne lui déplaisait pas. Il le poussa le plus possible à ne plus en pouvoir et à enfin lui demander plus. Il u benthos droit à ce qu'il voulait.

- Et je vais te donner ce que tu veux, il suffisait de demander.

Il le tourna donc vers lui et l'embrassa, tout en allant caresser son torse sous son t-shirt.



Newt restait concentré sur l'histoire, il ne remarqua donc pas tous les petits coups d'oeil que lui jeta Ezio. Lui avait déjà pu l'observer à loisir lors des lives du vendredi. Il n'allait plus aux autres, mais celui-là il l'avait conservé. Il ne savait pas trop pourquoi mais il avait l'impression d'être plus proche de son ami comme ça, de pouvoir le comprendre un peu mieux, même s'il ne savait pas toujours quoi penser de ce qu'il racontait.

Ezio était beau garçon, c'était évident, et plutot charmant. C'était aussi un jeune homme assez patient et souriant. Il comprenait qu'il soit populaire dans ses lives. Newt se reconcentra sur la série, puis une fois l'épisode terminé, il fait son compte-rendu : << J'ai toujours trouvé ça bizarre que les femmes soient si mal considérés. Je veux dire, la science montre bien qu'il y a des différences biologiques entre un homme et une femme, mais rien qui indique qu'on est supérieur, contrairement à ce qui a été sois-disant découvert il y a plus de cent ans. Ça doit être une invention de la religion, non ? >>

Ludmil connaissait Blaise depuis qu’il avait 12 ans. ( Certes pas aussi longtemps que YL, qui connaissait Blaise depuis bien longtemps.) Alors, il doutait peu du fait que Blaise arrivait à lire en lui. Tandis qu’il tentait de faire de son mieux. Ne pouvant plus se baser sur sa vue, il tentait de redécouvrir Blaise à travers des inflexions de voix où des mouvements.

Cela faisait maintenant longtemps que Blaise lui coupait les cheveux. Quand quelqu’un d’autre lui faisait, il n’appréciait jamais autant le rendu. C’était bien moins beau, trop long… parfois trop court. De plus, ses mèches paraissaient toujours moins rebelles après ça.

Ludmil était toujours fasciné par Blaise, qui le poussait à ressentir et être à l’aise avec ses sentiments. A la maison, c’était tout à fait le contraire de leur monde extérieur . Il devait se battre pour exprimer ses sentiments sans rougir et à l’extérieur , il devait se battre pour les cacher. Ludmil posa sa main sur la nuque de son amoureux, sentant sous son doigt la chaleur de sa peau, il entrouvrit ses lèvres se sentant de plus en plus …

- Blaise… soupira t-il

Ludmil s’éloigna de ses lèvres, il cessa le baiser pour s’approcher de nouveau de ses lèvres. Puis il posa sa tête sur l’épaule de son petit ami pour reprendre son souffle. Plaçant une de ses mains sur la cuisse de son petit ami il murmura alors tout doucement «  … Est-ce qu’on peut …  »

- Est-ce qu’on peut le faire … sur le bureau ?









Ezio a la question de son ami hocha la tête négativement. Cela se passait depuis bien longtemps, bien avant les religions monothéismes même si elle n’avait pas aidé malheureusement.

- Dans le monde grec antique, les femmes avaient peu de droits par rapport aux citoyens hommes .

Mais d’où venait cette sensation que les femmes leurs étaient inférieurs ? Alors que de multiples déesses démontraient leur bravoure dans leurs récits. Cela valait une recherchée plus approfondi. Cependant ayant déjà abordé le thème dans un live, il pouvait apporter plus de précisions


- Incapables de voter, de posséder une terre ou d'hériter, on leur laissait comme seul but dans la vie d'élever des enfants. Cependant, je ne peux pas savoir pourquoi. De plus, la situation des femmes à Rome n’était pas bien mieux

De son côté , il n’y croyait pas non plus «  Les femmes ont toujours représenté des figures fortes pour moi alors. Je ne comprends pas pourquoi elles sont si mal vues ou plutôt considérés dans la société  »

Blaise aimait bien cette contradiction dans leur relation. Cela restait une contradiction agréable à gérer après tout, au moins il y avait toujours de la surprise dans leur couple, et du challenge. Il termina de couper les cheveux de son petit ami : << Et voilà le travail. >>

Il l'embrassa ensuite. Il était assez fier de sa capacité à lui faire perdre la tête juste avec un baiser. Il était plutôt fort, pas vrai ? Même si lui aussi passait un très bon moment. Il fut très surpris par la demande de Ludmil, et il sentit son coeur battre un peu plus vivement.

- Tu es sur ?



Newt devait avouer que c'était bien antérieure à la relation d'aujourd'hui. Même avant, les femmes étaient mal considérés. Cela avait toujours été le cas, sauf peut-être au tout début, dans la préhistoire ? C'était un sujet interessant, il pourrait essayer de se renseigner.

- C'est donc probablement une décision arbitraire qui a été faite à un moment donné, comme beaucoup de choses qui sont décidées par les humains finalement.

Newt n'avait pas vraiment d'opinion sur les femmes, mais il n'en avait pas vraiment sur les hommes non plus. Il était au final le plus neutre possible, que ce soit pour l'un ou pour l'autre.

- Tellement de décisions que nous avons prises ne sont basées sur aucune logique, mais finissent par le devenir parce que la majorité l'a décidé. C'est vraiment bizarre, non ? Pourquoi tout le monde trouve cela évident et l'accepte si facilement ?

Il ne comprenait vraiment pas.

Ludmil toucha sa propre nuque ravi de sa coupe courte. Les cheveux long, ça ne lui disait pas grand chose. Ça allait bien à YL, mais pour sa part. Il aimait la sévérité que lui rapportait ses cheveux courts. Même si YL était assez jaloux de sa coupe.

- Merci. Yl serait jaloux, lui qui me demande toujours qui est mon coiffeur  

Pour ce qui était du bureau. C’était une réflexion très mûrement réfléchi. Quand ils étaient au bureau, la lueur lui faisait entr’apercevoir la silhouette de son petit ami. Penché sur ses papiers, et il pouvait revoir parfaitement le blond de ses cheveux et redeviner avec exactitude ses traits qu’il voyait avec tant de précision quand il était près de lui.

- Oui. J’ai vraiment envie … je j’aimerai beaucoup que tu penses à nous pendant … que tu travailles et j’y pense depuis un moment

Il avait l’impression qu’il allait faire une syncope à exprimer à tout va ce qu’il désirait. Puis il tapota sur ses propres cuisses un peu gêné «  si tu … si ça ne te dérange pas. Ou c’est peut-être trop bizarre ?  »






Ezio continua à lire sur ses lèvres, tout en hochant la tête visiblement d’accord avec ce qu’affirmait son ami «  Mais d’où est venu cette idée collective ? Je crois qu’elle doit sûrement venir des rôles que chacun avait dans la société à une époque.  » mais c’était difficile à deviner . Alors il parla tout en signant quelques mots

- Le plus intéressant doit sûrement aussi être le rôle des femmes dans les plus vieilles sociétés qui acceptaient les personnes avec un troisieme genre tel que les personnes genderfluid…

Ezio haussa les épaules «  Parfois, c’est une question de force. Une question d’influence et de peur  » précisa t-il

Blaise ne comptait pas couper tous les cheveux de la petite bande alors il préférait que l'identité de coiffeur reste un mystère. YL serait capable de le supplier à genoux pour y avoir droit aussi, et même si l'idée était plutôt plaisante, à terme ce serait assez embêtant. Lui aussi préférait avoir une coupe courte, même s'il était sûr qu'une coupe un peu plus longue lui irait très bien aussi.

Le bureau, donc. Pourquoi pas, après tout ? Ce n'était pas l'endroit le plus extravagant qu'il avait testé alors il n'allait pas faire son pudique. En écoutant son petit ami, il songea qu'il prendrait vite gout au fait de l'entendre exprimer ses pensées et ses désirs. Il alla l'embrasser dans le cou en réponse.

- Ce n'est pas bizarre du tout, je comprends très bien. J'aurais donc quelques pensées inavouables envers nous deux lorsque je travaillerais sur ce bureau, pour que tu ne sois pas le seul.

Il l'entraina donc là-bas tout en lui offrant de multiples baisers en chemin. Une fois sur les lieux du crime, il commença à le déshabiller, doucement : << Et dans tes fantasmes, comment es-tu installé ? >>



Newt supposait que oui, mais d'où était venu cette décision au niveau de la répartition des tâches ? Bon, les hommes étaient plus forts physiquement de base, certes. Mais avec une bonne technique, et un bon entrainement physique, une femme pouvait rivaliser sans problème. Donc, ça restait compliqué à imaginer malgré tout. Il fut un peu surpris d'apprendre qu'il existait des sociétés qui acceptaient un troisième genre même dans l'antiquité, voir même avant.

- Vraiment ? Et comment elles étaient traitées ces personnes ?

Il pensait que c'était un concept assez récent, en tout cas un concept qui était reconnu depuis peu. En tout cas, il aimait bien apprendre le langage des signes doucement mais surement avec les gestes d'Ezio. Il tachait de les retenir très vite. Newt n'était pas forcément convaincu par les arguments de son ami, mais il n'avait rien de mieux à proposer.

- J'imagine que c'est une partie de l'explication. Mais je crois que beaucoup d'humains aiment qu'on prennent des décisions pour eux, du moment qu'après, c'est facile. Et puis, quand c'est à leur avantage, ils doivent surement aimer ça.

Yl en serait capable et tout cela pour qu’on lui coupe les pointe. Ludmil imaginait YL invoquer une raison farfelue pour avoir le droit à une coupe. Parfois l’ignorance était une bénédiction. Pas pour YL mais pour Blaise et sa paix.

Ludmil devait avouer qu’il ne savait pas si ses pensées étaient bizarres, perverses ou encore innocentes. Cependant quand Blaise accepta, en l’embrassant dans le cou, il se lova contre lui avant de le suivre jusque dans le bureau. Leur parcours ponctué de baisers , il toucha le bureau du bout de ses doigts tandis que Blaise le déshabilla.

- … Parfois sur la chaise du bureau, parfois je suis appuyé sur le bureau et hum…

Ludmil avait l’impression qu’on pouvait. Jure un œuf sur sur tête. Il allait mourir de gêne . Le pire c’était peut-être qu’il appréciait un peu de devoir en parler «  Je … hum. C’est juste que ..  » . Il détourna le visage

- Je ne veux pas être le seul à réaliser ses rêves… Tu n’as pas à être trop doux avec moi.







Ezio s’y connaissait plutôt bien en transidentité. Il avait longtemps étudié le domaine pour savoir comment il se sentait à propos de la sienne. Il avait longtemps hésité entre gender non-confirming et tout simplement cisgenre. Mais au final, il aimait être perçu comme un homme mais appréciait porter ce qu’il désirait tout simplement.

- Dans certaines cultures non occidentales, le genre peut ne pas être considéré comme binaire, ou les gens peuvent être perçus comme étant capables de passer librement de l'homme à la femme, ou d'exister dans un état intermédiaire, ou ni l'un ni l'autre. Dans certaines cultures, le troisième sexe peut être associé au don de pouvoir servir de médiateur entre le monde des esprits et le monde des humains. Par exemple la culture hawaïenne a eu un troisième genre et la femme ainsi que le troisième genre ont été bien vu de la société

Ezio trouvait cela passionnant. Pour tout les termes comme gender-fluid , il fallait épeler le tout donc il signa de manière lente .

- Tu as raison. C’est terrible mais on aime peut penser. En tout cas la plupart des humains.

Ezio regarda alors son ami en souriant «  J’aime quand tu réfléchis à ce genre de problème societal. C’était très … intéressant. C’est un sujet qui te va extrêmement bien . Bien. Ça te dirait que je te fasse visiter mon école ? Pas en présentiel mais en appel vidéo. Une école de mode c’est toujours intéressant et comme ca on se parlera lors de la pause repas à la place de tard le soir  »

Il en faudrait beaucoup pour choquer Blaise. Il parcouru la distance qui les séparait du bureau avec plaisir, en n'hésitant pas à commencer cette très agréable tâche, avec des baisers et des premiers caresses. Il le laissa ensuite raconter ce qui lui passait par le tête avec ce bureau, mais il était vraiment encore timide à ce propos. Il lui caressa le visage puis alla lui murmurer à l'oreille :

- Qui te dit que j'en rêve pas, moi non plus ?

Il aimait bien le laisser imaginer ce qu'il voulait à propos de ses fantasmes. Il lui en parlerait peut-être un jour, mais aujourd'hui, il voulait réaliser ceux de son petit ami. En tout cas, son tout premier. Il espérait bien qu'il y en aurait d'autres.

- Met toi où tu veux. Fais tout ce qui te passe par la tête. Tu n'as pas besoin de te retenir avec moi.

Blaise accentua ses baisers, et commença à descendre sa tête vers le torse de Ludmil, puis vers une zone plus sensible, où il avait déjà gouté à ce délice.

- Tu as envie que je t'embrasse ici ?



Newt n'y avait quant à lui jamais vraiment réfléchi. Il était tout simplement Newt. C'était déjà suffisamment compliqué à gérer d'être un Newt, si en plus il devait plein de questions aussi compliquées que celle-là, il ne serait pas sorti de l'auberge. Il écouta les propos de son ami. Il n'avait jamais entendu parlé de ça. En même temps, ce n'était pas du tout le genre de sujet qui l'intéressait, usuellement.

- Oh, d'accord. Tout est différent selon les cultures. Ça aussi, c'est difficile à comprendre. Tout ça n'a rien de concret. Même le genre, ce n'est pas du tout concret. C'est une construction social. Comment on peut y comprendre quelque chose ?

C'était une question rhétorique évidemment, il ne s'attendait pas à recevoir de réponse. Les humains réfléchissaient peu, oui, mais en même temps ils réfléchissaient beaucoup.

- Ils peuvent penser beaucoup pour les sujets qui ne sont pas vraiment importants.

Mouai, il n'était pas sur que ce genre de sujet lui allait bien. Pour lui, c'était se poser trop de questions pour pas grand chose. Aucune réponse n'était fausse, aucune n'était vraie. Scientifiquement en tout cas. Et il n'aimait pas quand il ne pouvait pas y voir de réponse claire.

- Ca m'a donné mal à la tête, répondit-il donc tout simplement.

Ah, visiter son école de mode. Il devait avouer qu'il n'était vraiment pas très intéressé, mais bon, il voulait faire plaisir à Ezio alors ... heureusement, il avait souvent un visage neutre, sinon Ezio aurait peut-être vu qu'il n'était pas très enthousiaste. Puisque son ami écoutait ses histoires, il pouvait bien visiter son école en visio.

- D'accord.

Ludmil échangea des baisers avec son petit ami. Les mains passant sur la nuque, les cheveux, les épaules de celui qu’il aimait. Quand on était privé d’un sens, ou plutôt quand ce dernier était brouillé les autres prenaient la relève. Si bien qu’il se nourrissait du flou environnant, de leur chaleur, le parfum de Blaise. Il s’appuya sur le bureau

- Je ne sais jamais. Ta voix est toujours sérieuse. Tu la maîtrises si bien soupira t-il

Ludmil finit par sourire de son soupir. Il avait toujours eu envie de pouvoir découvrir ce que Blaise ne lui communiquait pas. Mais certaines voies restaient impénétrables. En tout cas pour le moment. Ludmil s’installa convenablement sur le bureau, gardant sa main en contact avec le bras de Blaise, caressant du bout des doigts sa peau. Retirant son t-shirt, il coupa le contact

Absolument tout ? Pas besoin d’être rigide. Leurs baisers s’intensifièrent des deux côtés. Ludmil bien qu’au début hésitant, se décida à découvrir son petit ami du bout de ses doigts. Leurs lèvres se quittèrent et il s’autorisa a embrasser Blaise dans le cou, sur les épaules et quand il commença à se rapprocher un peu plus bas, le jeune russe sentit les souvenirs lui remonter. Il se sentit rougir et un frisson de plaisir lui parcourut la peau

- Oui s’il te plaît Blaise . Les cuisses et aussi ici

Le jeune mafieux sembla hésiter un court instant avant de poser sa main sur la joue de son petit ami pour pouvoir suivre le parcours des prochains baisers. Il finit alors par parler «  Est-ce que …je pourrais aussi te faire plaisir moi aussi ?  »








- C’est vrai que c’est une drôle de construction sociale. Pour ma part, je ne suis peut-être pas celui qui pourra t’aider le plus avec les règles rigides du genre. Pour moi si quelqu’un s’identifie comme il le désire tant mieux pour lui. Je ne comprends pas pourquoi nous avons ces règles en premier lieu

Mais ça c’était sûrement un peu à cause de son éducation. Sa mère avait toujours été l’homme aux yeux de ses meilleurs copains d’école et son papa la maman. Si bien qu’il n’avait jamais ressenti le besoin d’être extrêmement dans le devoir de surjouer un rôle. Il était juste lui.

- Je ne comprends pas l’attache qu’il y a derrière le genre mais en tout cas j’imagine que le principal c’est que ça plaise à a la foule

Finalement il pu faire sa proposition et il en fut ravi. Il essayerait de rendre tout cela pédagogique et intéressant «  Désolé pour le mal de tête . On parlera d’autres choses la prochaine fois. On se dit au revoir ?  »

Il n’hésita pas à signer son au revoir





Keith avait rendez-vous avec son meilleur ami aujourd’hui. Les sorties entre amis lui avait toujours plu. Surtout dans les moments difficiles. C’était rare d’avoir des amis comme Alexis et un petit ami comme Sacha. Il l’attendait dans le petit café du quartier.

Sa sœur partait bientôt et son frère avec elle. Évidemment leur relation ne s’était pas améliorée mais son frère adorait son petit ami même s’il tentait tant bien que mal de le cacher au maximum.

Ça lui convenait. Il tripota son portable pour regarder ses photos avec Sacha et Naomi, et les nouvelles photos avec Lexie

Blaise savait qu'il ne laissait pas souvent paraitre ce qu'il ressentait, même avec Ludmil. C'était ainsi, il avait été élevé comme ça. Mais il était sensible à cette situation, comment ne pas être charmé par son petit ami ? Il profita donc des caresses et des baisers pour essayer de lui prouver.

- Ca te dérange de ne pas tout voir sur mon visage ?

Blaise était heureux que Ludmil ose le caresser et l'embrasser de cette façon aussi. Il devenait plus entreprenant, c'était une bonne chose. Il le laissa donc explorer pendant que lui-même l'embrassait à divers endroits. Puis il s'approcha du bas, il savait que cela le mettrait dans tout ses états et cela ne loupa pas. Il alla donc l'embrasser sur les cuisses pour le moment. Puis il prit le temps de se laisser caresser le visage et de lui répondre.

- Bien sur, tu pourras me faire plaisir aussi.

Il retourna ensuite s'attaquer à l'entre-jambe de son petit ami en l'embrassant à cet endroit, puis en jouant avec sa bouche et sa langue en plus.



Newt ne voyait pas trop qui aurait ces réponses de toute façon. Enfin, il supposait que ça se basait sur les différences biologiques entre les hommes et les femmes, et que cela semblait donc logique. Mais il n'avait pas envie de trop y réfléchir parce que ce n'était pas un débat scientifique. Quand la science ne pouvait pas répondre, il y avait toujours trop d'avis possibles. Oui, il préférait parler d'autres choses la prochaine fois.

- Oui, d'accord. A la prochaine.

Il quitta le vocal après avoir mémorisé le geste à faire pour dire "au revoir" puis Newt s'occupa de sa petite vie pour le reste de la soirée.



Alexis arriva au rendez-vous avec le sourire. Il était content de passer un peu de temps avec son meilleur ami lui aussi. Il espérait que tout s'était bien passé pour lui ces derniers jours, il savait que ce n'était pas toujours simple avec son frère.

Sacha s'était beaucoup occupé du petit frère. Il l'avait emmené à la boxe par exemple, il avait pris le temps d'avoir des moments de discussion avec lui, ou de jouer à certains jeux vidéo avec lui. Il avait gardé du temps pour sa chère Naomi et son petit ami également. Il devait avouer qu'il avait été très occupé ces derniers jours, mais il était plutot satisfait du résultat.

Ludmil à la question de son petit ami secoua négativement la tête. Comment l’expliquer ? Le jeune mafieux posa ses doigts devant les yeux de son petit ami en laissant de maigre espace lui permettant de voir.

On pouvait entrevoir quelques aspects comme tantôt les lèvres, tantôt la joue , tantôt les yeux. Rien de bien consistant, Ludlum échangea ensuite ce geste par une main sur la nuque , une caresse à pleine main ou la chaleur de leur peau se rencontrait enfin.

«  Je préfère te ressentir contre moi plutôt que t’apercevoir pour notre première fois . Ça me rassurerait plus de te sentir contre moi que de te voir comme ça  »

Le jeune russe retira sa main avec lenteur. S’amusant de la plus maigre des sensations sur le bout de ses doigts. Le souffle de Blaise, les caresses , la découverte a l’aveugle. Sa main sur la joue de son amoureux , il suivait le parcours de ses lèvres ou plus précisément sa descente.

«  Tu aimerai voir mon visage ? demanda t-il en retour

Le mafieux avait du mal à ne pas soupirer, gémir, appeler Blaise. Mais Ludmil décida de s’amuser un peu. Quand il entr’aperçu les yeux de Blaise, ses jolies orbes rouges, il les regarda, les joues déjà rougis par le plaisir et malgré sa respiration hachée par le plaisir , il lui donne son sourire le plus sincère , sa main dans les cheveux de Blaise « Est-ce que c’est ce visage que tu veux voir ? » dit-il avec une pointe d’innocence , se mordant les lèvres à la fin de sa phrase pour essayer de retenir une des vagues . Il posa sa propre joue sur son épaule et laissa sa tête roulée légèrement , appréciant la béatitude du moment







Keith releva sa tête en apercevant son meilleur ami. Il tapota sur le siège avec sa main, sa boisson déjà devant lui. Un grand sourire comme à son habitude. “ Mon meilleur ami ! Parfait on est enfin dans les garçons . Je suis sur que Jared se cogne contre les murs sans toi  ». Ce n’était pas faux que Jared avait embrasse son petit ami mille fois avant son départ et même essayé de le tenter . Mais il s’était ensuite rappelé qu’il avait promis à sa mère et son père de les aider pour la bar mitzvah d’un cousin éloigné.

- Quoi de neuf ? Dis-moi tout . Même les détails les plus indiscrets . Malheureusement je n’en ai pas à raconter. Avec tout les petits , je n’ai presque pas eu le temps d’embrasser Sacha ou le voir. Une véritable torture

Blaise aimait la façon que Ludmil avait de "voir" les choses, ou plutot de les ressentir. Il devrait peut-être essayer à l'occasion, de fermer les yeux et de ne se laisser guider que par des sensations ou des brides d'informations. Mais pour aujourd'hui, il voulait le voir si extatique.

- Je comprends ce que tu veux dire. Je reste collé à toi alors. Ce n'est pas pour me déplaire.

Blaise le laissa donc explorer à son rythme. Cela restait presque anodin pour le moment, mais tout de même fortement agréable. Et puis Ludmil en avait l'air si heureux que ça ne pouvait que le toucher lui aussi. Il lui adressa un regard un peu brulant à sa question.

- Je veux tout de toi. Te voir, te sentir, t'entendre. Tout.

Il ne pouvait qu'apprécier le spectacle. Et lorsque Ludmil en joua, et qu'il le voyait si émerveillé et excité à la fois, il ne pouvait que se sentir encore plus dur lui aussi. Il grogna un peu. La fièvre grandit encore en lui, même s'il la maitrisait bien mieux que son partenaire grâce à son expérience, mais il retourna l'embrasser dans un baiser plus passionné pendant qu'il continuait ses caresses avec ses mains. Il finit par les diriger vers ses fesses.



Alexis alla donc s'installer près de lui, et commanda une boisson. Keith avait l'air en forme, même si forcément, il avait l'air un peu fatigué. Ca ne devait pas être tous les jours facile avec deux adolescents à gérer en plus de la petite Naomi. Il repensa à Jared. Il rougit un peu. Ils devaient avouer qu'ils étaient plutot du genre collants l'un envers l'autre, mais ca lui plaisait beaucoup. Son coeur ne pouvait pas être plus comblé.

- J'espère qu'il ne se fait pas trop mal quand même.

Même les détails les plus indiscrets ? oulala. Il s'éclaircit la gorge : << Hum, eh bien, c'est sur qu'on.. heu... s'amuse pas mal. On fait beaucoup de sortie. On révise ensemble. On joue ensemble. On parle beaucoup. On s'embrasse beaucoup. (Il rougit de nouveau) Mais je suis sur que tu auras bientot un peu plus le temps de voir Sacha bientot. Encore un peu de courage. >>

Ludmil devait avouer que depuis qu’il était devenu malvoyant, il abordait les choses d’une manière entièrement différente. Sa vision lui manquait de temps à autres. Mais il appréciait énormément ses nouvelles découvertes.

Et le jeune russe pouvait facilement voir que son amoureux s’adaptait à lui. Il pouvait certes deviner que Blaise lui lançait un regard passionné mais entendre de telles paroles avait une importance significative. Presque double. Ludmil écoutait d’abord sa voix, son intonation, sa diction ferme et assurée. Le désir qui n’y était aucunement caché. Secondement qu’il exprime son désir avec des sens qui étaient si importants chez Ludmil. Cela faisait battre son cœur d’autant plus vite. Raison de plus pour s’offrir à lui.

Bien sûr , Ludmil en joua et au grognement , il comprit rapidement que son plaisir et cette petite attention arrivèrent à donner à Blaise un peu de fil à retordre. C’était agréable à entendre. Il était curieux. Est-ce qu’il serait capable d’entendre des sons comme celui là de nouveau ?

Ludmil n’y réfléchit pas plus quand ils commencèrent à s’embrasser. Leurs souffles s’entremêlant, il fut celui qui du arrêter le baiser après avoir gémit de multiples fois contre ses lèvres. Sentant les mains de son petit ami arrivée vers ses fesses, il retourna l’embrasser dans le cou. Ses propres mains curieuses descendant de ses épaules jusqu’à son torse. Finalement , on pu remarqué un instant d’hésitation. Il regarda dans la direction de Blaise «  Je peux ? J’en ai vraiment envie








Keith observa son meilleur ami, il avait l’air en bien meilleur forme maintenant que la famille de Jared semblait plus ouverte. Le père n’était pas complètement ouvert à tout mais il semblait très intéressé à ce que Jared donne au moins quelques cours de religion à son petit ami.

- Totalement gaga notre Alexis.

Keith sourit en regardant sa propre boisson «  Vous vous embrassez beaucoup ? Ouh lala ! Le Alexis d’avant aurait été choqué ahah . Mais c’est bien, j’adore savoir que vous allez très bien . Et la famille ? Les études ?  »

- Sûrement . De toute façon , il est ce qu’il y a de mieux dans ma vie alors je ne risque pas de le lâcher d’une semelle et on finira par avoir nos bisous dit-il en buvant sa boisson

Keith semblait hésiter un instant «  Pour mes résultats j’ai eu la moyenne dans presque toutes mes matières sauf une ou j’ai été excusé  » . Parfait, c’était une bonne manière de l’aborder

«  Mais je vais pouvoir passer au rattrapage sur cette matière si je le désire. Sacha n’est pas au courant parce que le numéro a appeler en cas de danger sont mes parents et tu imagines bien que eux non plus ne sont pas au courant. Même si j’avoue que ça me stresse un peu parce que ce n’est qu’une question de temps avant que Sacha soit au courant.  » . Il devait arrêter de tourner autour du pot. Il tournait autour du pot. Il grimaça.

- J’ai un tout petit problème et tu n’as pas le droit de me balancer !

Blaise ne voulait pas être le seul à profiter de cet instant au maximum. Et il voulait aussi profiter de son petit ami dans tous les sensorialités possibles. Et puis, Ludmil méritait bien qu'il essaye de s'adapter un minimum à lui, même si cela lui plaisait à lui aussi bien évidemment. Il ne pouvait qu'y être sensible, bien qu'il aurait pu se contrôler un peu plus s'il l'avait voulu (ou bien il voulait le faire croire, y compris à lui même)

Il se laissait plus aller pour essayer de faire plaisir à Ludmil, et parce qu'il savait qu'il n'allait pas se servir de cette information contre lui, en tout cas pas pour lui être néfaste. Et puis comme il en jouait, cela ne l'aidait pas à garder son calme. Blaise devenait plus impatient. Il accentua donc ses caresses et ses baisers. Il voulait commencer à aller un peu plus loin, mais il prit son mal en patience car Ludmil voulait explorer.

- Bien sur que tu peux, tu n'as pas besoin de me demander. Je te laisse gérer.

Il se contenta donc de la caresser délicatement au niveau des fesses et du bas du dos en attendant.



Alexis était prêt à parler de religion et avoir certains cours de la part de Jared si cela pouvait lui permettre d'adoucir un peu le papa. Le jeune homme rougit un peu, c'est vrai qu'il était gaga, mais il n'en avait pas honte. Ils étaient heureux ainsi. C'est vrai que l'Alexis du passé aurait été un peu choqué de ce qui se passait entre lui et Jared, mais le principal était que maintenant, cela lui semblait naturel.

- Oui, je suis plutôt bien avec lui. La famille, il n'y a pas vraiment d'avancée. En même temps, je n'ai jamais beaucoup de contact avec eux. Et pour les études, c'est parfois stressant, mais Jared me soutient, et je fais de mon mieux, alors ça marche.

Alexis était content d'apprendre que Keith était déterminé à trouver du temps pour Sasha et lui. Il lui adressa un sourire. Il fut un peu plus inquiet quand il commença à lui laisser entendre qu'il avait un secret, et qu'il avait des petits problèmes. Pourquoi vouloir à ce point le cacher à son petit copain ou sa famille ? Il fronça les sourcils.

- Qu'est ce qui se passe ? Tu sais que j'essayerais de t'aider si je peux, mais tu me fais peur là.

Ludmil en avait besoin. D’entendre, comprendre la situation. D’être dans le moment avec Blaise dans l’intimité qu’ils se créaient. De toute façon Blaise lui faisait comprendre qu’il pouvait se le permettre.

Blaise lui donnait entièrement accès à lui. Ludmil laissa un doigt curieux parcourir un petit dessin avant de se retrouver à destination. Sa tête sur l’épaule de son petit ami, son regard dirigé vers sa propre main avec attention. Apprenant avec précision à prendre soin de ce qu’il avait entre les mains. Attentionné et attentif à la respiration , les gestes de Blaise ou encore son souffle , il n’avait pas besoin de demander plus de détails. Il s’arrêta, ses joues rouges quand il releva la tête. Ses lèvres légèrement pincés laissant deviner qu’il essayait au mieux de ne pas trop se laisser gémir pour laisser Blaise profiter de ce moment.

Au final, Ludmil avait l’air extrêmement attachant à essayer de faire de son mieux pour faire passer Blaise avant lui pendant ce petit instant







- Je suis heureux pour toi. Ça me rassure de voir que vous allez bien tout les deux. Et le basketteur célèbre , le meilleur ami de Jared ?

Keith tapotait doucement sur la table. Le petit bruit le berçant , la vérité au bord des lèvres alors que son meilleur ami l’incitait à la laisser sortir. Pourtant il savait qu’il allait l’inquiéter, pourquoi avoir commencé à parler. C’était toujours le problème , il n’arrivait pas à sauver les gens autour de lui. Il grimaça et secoua la tête et sourit.

- Je pense que les infirmières , mes collègues s’inquiètent un peu trop

Vraiment ? Pousser la faute sur les autres. Qu’est-ce qu’il était en train de faire ? C’était exactement pour ça que ses amis étaient morts à l’université et que son petit ami était mort au lycée. Oui, pour ça qu’il avait sauté devant … Keith sentit une larme couler et s’échouer sur la table. Rouge. Il se pinça le nez.

- Ouh, coup de chaud ahah il attrapa un essuie tout .

Peut-être qu’au final, c’était sa punition.

Blaise était bien content de l'avoir laissé explorer. Il y allait avec tant d'attention et de délicatesse. C'était presque hypnotisant. Ce moment était unique, parce que c'était leur premier. C'était peut-être la première fois que cela comptait autant pour lui. Après tout, Ludmil avait toujours été un peu spécial, même s'il ne l'avouerait jamais à voix haute pour rien au monde. Il se régala donc du spectacle et des sensations que son petit ami lui offrit, et il ne put que frémir et sentir sa respiration s'accélérer. Il le récompensa même d'un gémissement.

Il installa encore plus confortablement Ludmil de la table, le débarrassa de ses derniers vêtements, et retourna l'embrasser à peu près partout. Il joua avec ses petits boutons de chair, tout en finissant par entrer un petit doigt curieux, et en explorant doucement. Blaise fit tout son possible pour qu'il soit distrait par les autres douceurs et caresses, et qu'il ne se tende pas trop.

- Ludmil ... tu es parfait.



Alexis en le voyant si hésitant et presque démuni, il alla s'assoir à coté de son meilleur ami, et pas en face, et il le serre un peu contre lui, épaule contre épaule : << Keith, ne garde pas tout à l'intérieur. Tu penses trop souvent aux autres. Tu as aussi le droit de te reposer sur les autres. Et je serais ravi d'être cette épaule pour toi, même si je suis sûr que Sacha est là pour toi. >>

Il espérait vraiment être un support pour lui. Keith se mit ensuite à saigner du nez, et cela l'inquiéta de nouveau. Cela ne semblait pas anecdotique. Il lui tendit une serviette pour qu'il puisse la mettre sur son nez. Alexis garda un peu le silence puis finalement oser suggérer l'idée qui lui trottait derrière la tête :

- Tu es malade, c'est ça ? Quelque chose de grave.

Ludmil se sentait immensément privilégié de pouvoir vivre cette première fois avec Blaise. Et cela sans savoir que c’était peut-être la première fois de Blaise avec une personne spéciale à ses yeux. Mais c’était leur première fois entre eux deux et c’était le plus important. La personne qui le laissait être lui. Sans se cacher.

Le gémissement lui fit échapper un petit soupir de contentement avec un sourire soulagé et heureux de pouvoir faire plaisir. Après tout c’était son appréhension , si son handicap le rendait trop maladroit ? Il y avait pensé

Pendant qu’il était confortablement installé , il devait avouer qu’il était trop occupé à ne pas fondre pour avoir trop d’appréhension. La première entrée ne fut pas douloureuse. Il se mordilla juste la lèvre , baissant un peu la tête. Il avait tellement chaud et dans parler de son cœur. Est-ce que Blaise allait bien ? Est-ce que..

A ses mots , Ludmil fut surpris. Il l’était vraiment ? Entre les mots et les gestes , les baisers son corps se colla instinctivement contre lui. Prenant légèrement appui sur le bureau pour ne pas s’évaporer entre les mains de Blaise. La froideur du bois le rappela à l’ordre

- Blaise …

A vrai dire , être parfait a ses yeux valait tout les compliments du monde. Il l’aimait tant. Il alla entre joindre leurs doigts avec la main qui se trouvait sur son corps près de sa hanche et il la pressa contre son cœur , ton torse afin de ressentir la main de celui qu’il aimait si près de l’objet qu’il détenait déjà tout entier.







Keith sentit que son pauvre ami s’inquiétait de plus en plus. Quand il saigna du nez, il s’imaginait bien que son meilleur ami imagina le pire «  Non enfin oui. J’ai fait un infarctus selon mes collègues. Et ils soupçonnent de l’hypertension » mais il n’avait rien de grave à ses yeux .

Keith soupira «  Si ce n’est que de l’hypertension , ça ne sera pas problématique. Mais si c’est de l’hypertension et autres choses. Et même , comment expliquer à mon petit ami que j’ai fait un infarctus.  » dit-il en essuyant son nez pour la dernière fois

- Je ne comprends pas comment j’ai fait pour y survivre alors que tant de gens en meurent .