Junjou romantica T.2

Kaze était gentil effectivement, mais il ne considérait pas que ce n'était quelque chose de si exceptionnel, pas mal de gens arrivaient à être sympa. Et il était sur que Malik faisait partie de ce groupe de gens. Il était si adorable lui aussi. 

- Merci mais toi aussi tu es mignon. Et je suis très content de te connaitre, on s'amuse si bien en ce moment. Il faudra vraiment qu'on se revoit, pour un karaoké, ou mieux, un laser-game, j'adore ces endroits. Des questions? Hum.... et bien, quelle genre d'activités est ce que tu aime par exemple? Et ne t'inquiète pas, je ne trouve pas que tu mobilise la conversation 



Après quelques cours, l'avocat se débrouillerait très bien contre des individus lambda. Ce n'était pas du tout dans les habitudes de Markus de jouer au prof, mais si ça devait être son partenaire pour les prochaines séances, autant qu'il soit assez bon.

- Ca dépend. Par exemple, si tu donne un coup de poing et que l'adversaire arrive a saisir ton bras, il a une chance de te la casser non? Mais tu as tout autant de chose d'arriver a te défaire, il suffit de faire quelque chose auquel il ne s'attend pas. parce que tu attrape toujours un bras ou un pied en ayant une attention : l'immobiliser, le tirer, le repousser. Si tu devines l'intention de l'adversaire, alors tu sauras vers ou il va mettre sa force et ainsi mettre ta propre force ailleurs pour arriver à le faire lâcher. C'est au plus rapide et au plus original, en quelque sorte.

Sonnen avait eu tout à fait raison de se méfier de son professeur. Avec tout le sérieux du monde, celui-ci lui avoua vouloir dessiner une bouteille. C’est avec le même sérieux que son élève lui répondit qu’il n’en était pas question. Aussi avança-t-il une menace. « Je vous dessinerai alors dans des situation embarrassante, si le fait que je vous dessine ne l’est pas déjà assez. » Il eut un petit sourire, imaginant son professeur dessiné de manière caricaturale glisser sur du jus de litchi.

Son regard quitta son professeur mais y revint que peu après. Assez pour suivre du regard les mèches noires se remettre sur le front d’Adonis comme si aucune main n’y était passée, observer sa lèvre être délicatement mordue et sa main aplatir les cheveux de sa nuque. En somme, tout. Pour toute réponse, Sonnen se concentra sur l’intérieur de son bento et mangea un rouleau d’omelette. Il n’avait jamais vu les gestes de son professeur en dehors de cours. Il rougit légèrement. Eh bien maintenant, il en était témoin.

Sonne sortit de ses pensées lorsqu’Adonis lui parla de son métier avec tant de passion. L’élève s’était alors déplacé pour échanger les messieurs poulpes, et connaître ses erreurs.

- Ça se ressent. Je ne suis pas vraiment très assidu, mais vous me donnez envie d’y arriver.

Son professeur se rassit, et il se pencha alors. Regardant par-dessus l’épaule de celui-ci, ou il avait bien pu se tromper. Une ficelle de son ruban vint chatouiller le cou d’Adonis, et il ne s’en rendit pas compte, apprenant en échange à son professeur comment dessiner une canette. Ce dernier fut cependant plus intéressé par les boulettes qu’il lui offrit par la suite.

- J’ai du mal à vous imaginer si petit. Alors vous trouviez déjà des combines…
Sonnen se redressa, mais ne rejoignit pas son siège pour autant. « Racontez la moi un peu. Votre enfance. »

Quelque chose qui représente beaucoup pour lui ? Il se passa un temps de réflexion, ou Sonnen défit un bouton de chemise, le remit, et ainsi de suite. Son regard un peu lointain, il se demanda s’il n’avait jamais eu quelque chose comme ça. La chose à laquelle il pensa sembla alors prendre plus d’importance. « Je suppose que oui, même si ce n’est pas forcément quelque chose de positif. Vous vous êtes déjà retrouvé dans cette situation ? Quelque chose qui a fait ce que vous êtes aujourd’hui mais que vous aimeriez bien voir disparaître de votre vie. »  




Shirotani avait remarqué cet homme étrange, plein de bandages sur le corps, prendre et reposer toutes sortes d’articles dans les rayons. Il avait pris soin de ne pas regarder, ne s’infligant pas plus de nausées qu’il n’en avait déjà. Ce fut surement parce qu’il balada son regard ailleurs que, lorsqu’il sortit, il faillit percuter ce même homme. Par chance, ils ne s’étaient que frôlés et seul l’individu au trench-coat se retrouva les fesses à terres.

Il ne put que son confondre en excuse, ses mains faisant des gestes inutiles, tentant de trouver un moyen de relever cette pauvre personne sans trop accentuer son envie de … bref. Shirotani s’excusa maintes fois, mais ne put qu’attendre qu’il se redresse tout seul.

Voyant qu’il n’aidait pas Zentsu à se relever, une caissière scandalisée et peu gracieuse vint lui bourrer dedans pour remettre sur pied d’un geste puissant la victime.

- Mais, je …

S’en fut trop. Comme un voleur il s’enfuit de la supérette mais ne put pas aller bien loin, s’accroupissant non loin de la porte pour se calmer.

Zéro comprenait. C'est vrai qu'on pouvait bloquer un coup de poing. Il supposait qu'il reviendrait pour en apprendre plus " Hum" il finit par dire après quelques coups , quelque chose qui était vraisemblablement sincère

-Merci pour les conseils. Et certainement pour le fait d'avoir retenu ses coups de pied Vous reviendrez au cours ?

Demanda t-il alors curieux




Malik passa sa main sur ses baguettes. Il joua un peu avec , légèrement plus nerveux. Mais il préférait parler maintenant de ce genre de chose "Je n'ai pas beaucoup de temps libre à vrai dire" dit-il pour commencer

-Entre la course , les cours et mes soins. Je veux dire que je souffre de PTSD . C'est une forme d'anxiété qu'on les soldats après une guerre. J'ai vu des choses assez violente , alors je prends souvent le temps de prendre soin de moi.

Dit-il alors , puis il sourit "À vrai dire je suis dans un moment où je me sens incroyablement bien. Le temps passe et coach est attentif"



Adonis se demandait comment il aurait pû être dessiné par son élève. Quelle posture Schrim trouverait-il ? Adonis tentait de s'imaginer des manières les plus ridicules possibles. Maintenant il était plus curieux qu'inquiet de cette caricature qui lui pendait au bout du nez. Adonis laissa glisser une lueur de malice dans son regard.

-Vous me rendez curieux.

Adonis parla de son métier avec passion. C'était quelque chose qu'il souhaitait faire depuis sa plus tendre enfance. Il ne pouvait pas en parler de manière neutre. Et surtout quand il voyait qu'il réussissait à encore apprendre des choses. Adonis savait qu'il se montrait bien plus expressif , mais il ne s'imagineait pas que son élève prendrait tant de soin à observer ses gestes. Mais il comprendrait , c'était rare de le voir si expressif.

Puis ils échangèrent sur la copie. Adonis apprit de ses fautes tout comme Schrim. Mais il se déconcentra en sentant la ficelle du noeud caresser son cou. Il en profita pour s'en saisir et le faire passer entre ses doigts. La ficelle rouge. C'était drôle , il se souvenait avoir un uniforme très similaire à son époque. On s'amusait à donner la ficelle a la personne qui nous plaisait. L'école avait finit par bannir les ficelles.

-Oui , les élèves ont souvent du mal à nous voir comle des humains plaisanta t-il Nous ne sortons pas adulte de la machine à faire des professeurs. Pour tout vous dire , je suis né en angleterre mais j'ai passé la plupart de mon temps au japon. À l'époque , je n'étais pas Nobuchika mais Adonis Lloyd. Je portais encore le nom de mon père. Je l'ai porté jusqu'à mes 20 ans. J'ai passé mon enfance avec ma grand-mère. Rien de très joyeux. Elle me détestait et me déteste toujours. Peut-être un peu moins depuis que j'ai repris son nom de famille. Pour les fêtes , je recevais des coups de fil de ma mère . Et tout les deux ans , j'avais la chance de passer quelques jours à Londres. J'ai du très vite m'adapter à parler anglais. Elle avait en horreur le japonais.

Son enfance ressemblait à cela. Rien de très joyeux à vrai dire. Mais il en parlait avec un détachement , comme si les choses n'auraient pas pu être mieux ou pire. Il ne s'était jamais senti terriblement malheureux. Non , c'était sa vie.

-Bien plus des personnes que des objets pour ma part




Zentsu n'était pas si affligé par cette chute. Il commençait par être habitué d'être beaucoup bousculé à Tokyo. Les gens étaient moins patient et surtout très stressé. C'est pour cela qu'il travaillait ici. Zen' réunit ses objet et sourit à la personne qui l'avait bousculé

-Ce n'est pas grave . Je ...

Mais la caissière arriva à la rescousse. Zentsu fut remis sur pied en un rien de temps. Il demanda à la caissière de lui pardonner de l'avoir coupé dans son travail. Zentsu se tourna à droite puis à gauche. Mais le bonhomme de toute à l'heure n'était plus là . Zentsu sortit alors , il se demandait s'il allait bien

-Oh , vous êtes là . Je suis désolé pour tout ce boucan. On ne regardait pas où nous allions et je ne vous blâme pas. Est-ce que vous voulez que je vous aide ? Vous sembliez très mal à l'aise. Vous souffrez d'anxiété ? demanda -il alors

Kazuya appris donc que son prétendant avait un stress post traumatique. Il avait du voir beaucoup de choses horribles dans son pays natal. Kaze ne put résister et il alla le serrer contre lui, parce que c'était triste, le pauvre. Que pouvait-il faire pour lui. 

- Ce n'est pas grave, on trouvera bien un moment. Et je pense que le laser-game n'est pas une bonne idée. Ce sera plutôt un bowling alors, ou autre chose. Moi on pourrait croire que je souffre de TDAH mais ce ne sont que des étiquettes, ce n'est pas ça le plus important. 



Markus fit un mouvement de tête qui semblait vouloir dire : " pas de quoi" et finalement les exercices cessèrent. Le jeune homme ne s'était pas dépensé autant qu'il l'aurait souhaité mais c'était déjà pas mal pour une première séance. Il pourrait toujours refaire quelques exercices contre un partenaire imaginaire dans son appartement 

- Peut être. Il y a des chances à ce que je reviennes.

Sonnen l’avait d’abord imaginé glissant sur cette flaque de litchi, ou se prenant la porte de sa classe, toutes ces situations qui se prêtaient au rire … C’est en suivant la main de son professeur dans ses cheveux qu’il y donna un sens plus intense, ou il se perdit quelques peu. Laisser tomber la caricature, dessiner des traits vrais dans une position avantageuse. Il balaya ces pensées lorsque le regard d’Adonis termina sur lui, teinté de cette malice. Ses doigts s’agitèrent sur le siège. Il avait envie de dessiner, maintenant.

- Alors faites cette bouteille, dit-il d’une voix qui frôlait le murmure.

Observer. C’était quelque chose qu’il avait toujours fait et une habitude maintenant. Beaucoup ne lui parlaient pas dans les yeux car les siens étaient toujours en train de détailler, chercher, mais ne s’en tenaient qu’au physique. On dit qu’artiste devait capturer l’apparence et l’âme. Il était expert dans le premier et ignorant dans le deuxième. Pourtant, Sonnen cru le toucher du doigt face à tant d’expressivité venant de son professeur.

Ils parlèrent alors de la copie, Sonnen la regardant par-dessus son professeur. Il n’avait pas remarqué la ficelle de son ruban dans le cou d’Adonis, jusqu’à ce que ce dernier ne s’en empare, faisant tomber un poulpe fraichement saisit entre les baguettes du jeune Schrim. Ce dernier eut un mouvement de recul, mais ne gagna qu’un ruban à présent défait, entre les doigts de son professeur. Il hésita à la reprendre.

- Je n’irai pas jusque-là. C’est juste que je n’y ait jamais vraiment songé et que, maintenant que l’on m’a donné matière pour le faire, je vais m’amuser. Je tenterai bien de vous dessiner à l’âge de 10 ans. Vous me direz si ça vous ressemblait ou pas.

Avec les informations sur la vie qu’avait menée son professeur, peut-être enfin saisir l’âme de son modèle. Bien qu’il n’y croyait pas trop.

Sonnen refit le tour de la table pour s’asseoir sur la chaise prévue à cet effet. Il agrippa le bord du bureau et tira pour y approcher sa chaise, pouvant s’affaler de tout son long à son aise. « Je pense que c’est le cas pour tout le monde. »



Il aurait dû prendre son masque. Prévoir des gants de rechange dans sa poche. Ne pas sortir du tout, même si ça signifiait ne rien manger ce soir. Il n’en mourrait pas. De toute façon, cette sortie était aussi inutile que … Shirotani sursauta quand une voix s’anima dans son dos. Il se tourna à demi et cacha ses gants en croisant les bras. Ah, l’homme de tout à l’heure. Il s’apprêta à s’excuser mais Zen le devança.

- Non. Non, ça va aller.

Il se redressa donc, bien que ça soit un peu chancelant, et remonta son écharpe. La question le prit un peu au dépourvu, mais avec la scène qu’il faisait ce serait stupide de lui dire que, non, tout allait bien. Shirotani baissa alors un peu le regard.

- Oui. Mais ne vous en faites, je … le gère plutôt bien. J’ai juste oublié de commander en avance chez mon traiteur habituel et … Bref.

Zéro prit sa bouteille et sa serviette. Il profita pour boire un peu . C'était sûrement fini les efforts pour aujourd'hui s'il ne voulait pas tourner de l'oeil. Zéro en tout cas ètait beaucoup moins stressé qu'a son entrée

-À une prochaine fois , monsieur l'ingénieur

Dit-il alors en retour au bonjour monsieur l'avocat de Markus en début de séance. Et il se dirigea vers les vestiaires .




Malik sourit faiblement. Il n'était jamais vraiment à l'aise quand il parlait de ce genre de chose. Mais il préférait prévenir. Il allait beaucoup mieux qu'il y a quelques années , mais c'était à force de soin. En tout cas , Kaze se montra très compréhensif. Malik le garda quelques instants dans ses bras .

-Je ferais de mon mieux pour libérer mon emploi du temps. Mon médecin ne sera jamais contre. En venant te voir , ça me permet de voir quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Je pense qu'il n'y a rien de mieux pour se sentir mieux




Adonis s'imaginait dans des situations génantes. En quelques coups de dessin , on pourrait s'amuser à détourner une caractéristique en défaut. Son addictions aux canettes , ses menaces humouristiques , ses lunettes ou ces drôles de yeux bleu. Des yeux bleu qui n'étaient pas une des caractéristiques principales des asiatiques. Adonis pourrait bien être dessine comme une mouche. Mais toutes ces idées ne le déplaisait pas . Non , il avait envie de savoir ce qui le caractérisait le plus.

-Vous me tentez , bien plus que vous ne m'aidez . lui fit-il remarqué


Ses doigts reposaient encore sur sa nuque. Sa main finit par échouer sur le bureau. Terminant cette expressivité à outrance pour Adonis. Adonis n'était pas artiste mais être expressif , montrer son âme n'était pas chose facile. Il fallait le chagouiller à des endroits précis comme l'éducation pour le faire réagir. Même à l'annonce de la mort de son petit ami , il s'était montré très inexpressif. A vrai dire , il se retrouvait dans cette manière de ne pas réagir.

Adonis joua avec le bout de ficelle. Les souvenirs du passe , des élèves s'amusant à porter ces fils à leurs petits doigts. Il l'enrouia à cet endroit , son attention deviant sur le jeune homme au bout du fil. Son élève recula et se trouva avec le noeud défait. Nobuchika observa la ficelle dans sa main , puis plus précisément l'uniforme sans ce noeud rouge.

-Vous vous faites sûrement de très mauvaises idées . J'étais très rond , j'avais des lunettes rondes qui auraient pu me servir de loupe déclara t-il De plus j'étais très petit

Adonis montra le fil "Voulez-vous que je le garde ? Penchez-vous donc vers moi que je vous le remette. Où je peux me contenter de le garder. Vous savez comme les fils rouges sont emplis de symbolique dans notre culture"

-Et vous ? Avez-vous une chose à me raconter ? Par exemple , comment vous avez développé votre passion pour le dessin déclara t-il






Zentsu avait déjà vu des scènes comme celle-ci. Lors de certaines de ces séances , ses patients prenaient leurs jambes à leur cou. C'était une réaction typique pour les cas les plus sévère d'anxiété ou de phobie. En psychatrie aussi les gens tentaient de fuir , mais c'était beaucoup plus difficile de le faire. Même pour le personnel , c'était difficile de fuir. Zentsu tenait ses produits ménagers et ses lames d'une main

-Je n'aurai pas appelé cela , ça va aller dit-il en tournant la tête vers la supérette Mais si cela représente votre "ça va aller" , je ne veuc pas vous voir les jours ou rien ne va parce que je risque de glisser comme un pingouin sur le ventre et une trentaine de caissière valkyrie risquerait d'arriver à ma rescousses tenta t-il avec une pointe d'humour

Zentsu ne le jugeait. Il voulait surtout lui arracher au mieux un sourire et au minimum le faire déculpabiliser. Le psycho-thérapeute observa Shirotani remonter son écharpe. Ce genre de comportement pouvait correspondre à tant de chose. Il ne savait pas vraiment

-Vous voulez que je vous aide ? Si vous souffrez d'anxiété , je connais une superette beaucoup plus calme à quelques pas. Oh et je me présente. Zentsu , j'ai 25 ans . il ne comptait pas lui parler de son métier , il avait peur que le jeune homme se mette sur la défensive Souvent la question que tous se pose , c'est : Mais pourquoi a t-il autant de bandage. Non , je ne suis pas fétichiste de momie , mais j'apprécie votre imagination monsieur à l'echarpe , non voyons je ne suis pas assistant magicien non plus , je ne suis pas un grand brûlé , non plus. Disons que je suis un grand maladroit . J'ai la mauvaise habitude d'être au mauvais endroit au mauvais moment

Tout près d'une lame , près d'escalier , près de produits corrosifs

Kaze était évidemment très compréhensif, ça n'avait pas du être facile de lui avouer ça, et ça ne le dérangeait pas du tout, ce n'était pas de sa faute s'il avait vu d'horrible chose. Alors il n'avait pas pu s'empêcher de le serrer contre lui. 

- D'accord, alors on fera un truc sympa la prochaine fois que tu pourras. Mais n'oublie pas, je viendrais te voir courir, alors tu dois gagner la course. Et moi je te montrerais un jour mon chant, enfin, je te le ferais entendre, plutôt.



Markus eu un petit sourire à la façon dont l'appela Zero, puis il fit un petit signe de tête pour lui rendre son salut. Il alla lui aussi ramasser sa bouteille d'eau et sa serviette puis il rentra chez lui en faisant un peu de jogging pour terminer sa journée d'effort, il n'habitait pas trop loin. Son appartement était très sobre, en fait, on aurait pu penser que personne ne dormait dedans.

Zéro rentra en voiture. Il n'habitait pas si près que cela. À vrai dire , il ne boulait pas aller dans la même salle que Warren , alors il en avait choisi une autre . Finalement , il rentra , se doucha et s'occupa de petits préparatifs pour son jouet favoris






Malik promit donc de gagner la course avec un hochement de tête affirmatif . Il était l'heure de rentrer pour lui. Il devait se préparer au concours qui approchaient. Il décida donc de payer la note pour eux , il avait promis d'inviter Kaze

Lucas était retour é à l'école aujourd'hui, d'abord parce qu'il ne voulait pas rater des cours, et ensuite parce qu'il espérait peut être voir Jumin, on ne sait jamais. En tout cas, les parents du lycéen étaient toujours décidés à le ramener en France, mais il réfléchissait à un moyen pour rester ici. Il avait également rendez vous avec un psychologue mercredi, et c'était sans doute mieux étant donné qu'il continuait à faire des cauchemars la nuit. 





Kaze devait lui aussi rentrer alors il fit un dernier au revoir de la main à l'attention de Malik puis il courut jusqu'au métro parce qu'il voulait rentrer le plus vite possible écrire ce mail. Ou alors appeler? Il ne savait pas qu'elle était la meilleur solution. Finalement, il décida qu'il voulait entendre la voix de son possible grand frère alors il composa le numéro que son nouvel ami lui avait donné, le coeur battant à toute vitesse. Il priait pour que la personne à l'autre bout du fil réponde, mais en même temps, une part de lui priait pour que personne de décroche.

Sonnen était bien égoïste. Ne pas rendre ce que son professeur lui donnait, ne vouloir que le dessiner dans des instants embarrassant et attiser la curiosité chez Nobuchika. Comme ce dernier le disait, il le tentait trop. « Alors ce sera un plus. Si vous atteignez le palier du 7/10 pour les prochains dessins – peut-être pas tous mais essayez- alors je vous récompenserai en faisant un petit croquis de vous. » Aussi, il songea à ses mettre bientôt aux couleurs. Celles de yeux de son professeur lui donnait envie de mélanger une multitude de bleus.

Il tenta alors de capturer ce qui lui échappait depuis son premier coup de crayon. Malheureusement, l’expressivité de son professeur s’était aussitôt envolée, contrastant avec ses actions, en particulier cette main à présent de retours sur le bureau.

Adonis joua avec son nœud, et Sonnen, qui fut surpris, eut un mouvement de recul qui le défit. Sa main se porta par réflexe à son cou, et Adonis y posa les yeux, faisant rougir Sonnen qui regagna promptement sa chaise et s’y cala, le regard un peu fuyant.

- Pourquoi m’avoir dit ça ? J’aurai pu rester dans l’ignorance et vous dessinez aussi mignon que je l’imaginais.

Il finit par se rapprocher du bureau et y poser ses coudes. « Mais j’ai quand même envie de dessiner comme vous vous décrivez. » Sonnen avait repris ses aises, la joue contre le bois frais du bureau. Il sourit contre son bras.

-  Vous aimeriez le garder ?

Se redressant, il prit la cravate de son professeur entre ses doigts. « Je propose cette cravate comme monnaie d’échange. » Il resta penché vers lui, lui laissant le choix entre lui remettre le nœud autour du cou ou le laisser défaire cette cravate.

- Eh bien, au début, je n’aimais pas ça. Ma mère m’a forcé à apprendre au moins les bases, pas que pour ça d’ailleurs. Mais … Son regard gagna une certaine brillance. Je m’y suis accroché.



Le nez dans son écharpe, Shirotani réfléchit à l’individu se trouvant devant ses yeux. Il n’inspirait pas vraiment confiance avec tous ces bandages et ces lames dans les mains. Non, Shirotani, pas de préjugé. Il tenta alors de décrocher un sourire un peu maladroit. Après tout, il devait lui-même être aussi bizarre que cet homme.

- D’habitude, je ne sais rien qui puisse me pousser à ce genre de comportement.

Il détailla Zen des yeux, comme s’assurant que quelque chose –une blessure par exemple- n’apparaisse par magie. Il avait quand même fait une belle chute, il ne voulait pas qu’un bandage en plus se rajoute par sa faute. « Ne vous en faites vraiment pas pour ça, je pense ne plus jamais remettre les pieds ici … »

Zen lui parla alors de cette supérette plus calme, non loin. A vrai dire, Shirotani avait juste envie de retourner chez lui, prendre une seconde douche et se cacher sous ses épaisses couvertures. Il pencha la tête sur le côté, hésitant, tout en tirant sur le bord de ses gants.

- Hum, je vous dois bien ça.

Il ne tendit pas sa main pour une poignée. « Shirotani Tadaomi, 26 ans. » Le dénommé Zentsu débuta un long monologue sur la raison de tous ces bandages, tandis qu’ils se mettaient en route. Les yeux tournés vers le sol, Shirotani ne put que bredouiller dans un premier temps. « Ah, euh, d’accord … » Il se dégagea alors un peu de son écharpe.

- J’essaye d’éviter au maximum ce genre de situation…

Un sourire vague se dessina sur son visage et il reposa son attention sur cette personne qu’il trouvait assez … déstressant. « Je vois que vous c’est l’inverse. Bien que ça ne soit pas de votre gré. »




(Petits formulaires ~~

Nom: Shama
Prénom : Ho joo (beaucoup font d’ailleurs le jeu de mots avec « Oujo-sama »)
Age : 29 ans
Métier : Professeur d’université en médecine vétérinaire (et taxidermiste à ses heures perdues)
Histoire : Il a fait le tours de plusieurs cirques dans il était jeune. A développer. (/^o^)/
Caractère : C’est une personne charismatique mais ambiguë. Il cherche toujours à se faire plaisir, place ses intérêts le plus souvent avant ceux des autres, et est un menteur expérimenté. Ho Joo n’hésite pas à se donner en spectacle en s’exprimant de manière théâtrale, et a un penchant pour le sadisme et le masochisme. Il a d’ailleurs trempé plusieurs fois dans des affaires louches.
Image :
https://scontent-bru2-1.xx.fbcdn.net/v/t35.0-12/15778282_550466385156087_2121787830_o.png?oh=966591a77d431f8c0fb832b9c99be8a7&oe=586448C3
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/b6/bd/94/b6bd94959af5f7c94aff192917faff1e.jpg
Depuis quand sait-il qu'il est gay : Si ça éveille son intérêt … homme ou femme il n’en fiche ! Il pense comme ça depuis bien longtemps
En couple ? : Beaucoup d’amants, mais pas d’attaches

&

Nom: Plisetsky
Prénom : Yuri
Age : 16 ans
Métier: Encore étudiant, mais déjà patineur professionnel en junior
Histoire : On connaît la chanson ~~
Caractère : Yuri est quelqu’un d’assez irritant et irritable. Un rien peut le mettre en colère, ce qui lui a d’ailleurs valu l’appellation de « petit caïd » venant de ses congénères patineurs car il s’exprime toujours de manière agressive. Il a cependant un faible pour certains vêtements, par exemple ornés de tête de mort ou de lion.
Image : http://data.whicdn.com/images/265797051/large.gif
http://data.whicdn.com/images/265797051/large.gif
Depuis quand sait-il qu'il est gay : Il ne le sait pas, il ne pense pas à ce genre de choses
En couple ? : Pas encore ! (Trop énervant pour ça.)
)

Nom : Kaigan
Prénom : Shin 
Age : 27 ans 
Métier : il a un temple à sa charge, héritage qui se transmet de génération en génération dans sa famille. Mais son vrai métier est bibliothécaire. 
Histoire : Shin descend d'une famille très ancienne et très pieuse. Il est également le père adoptif d'une petite fille orpheline qui vivait dans la rue, qui est muette. Elle s'appelle Ringo ( https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/564x/fd/4c/9c/fd4c9cef367ef9e1f525926544180a7c.jpg
Caractère : a développer 
Image : http://4.bp.blogspot.com/-IcKtlyySQ0A/VTa9NEBjfXI/AAAAAAAADiw/opx-o0HHreo/s1600/akatsuki-no-yona-cap-151.png + http://static.zerochan.net/Soo-won.(Akatsuki.no.Yona).full.1811038.jpg + https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/8f/2a/e1/8f2ae18fbf0e14870906dd296cbf88a6.jpg


Nom : Sakuma
Prénom : Rei
Age : 17 ans
Métier : dernière année de lycée, mais il s'est déjà ce qu'il veut faire : pilote d'avion et/ou de formule un. Il aime aussi beaucoup participer à la construction de jeux vidéo amateur. 
Histoire : Rei a beaucoup de difficultés avec ses parents, qui se disputent sans arrêt sans vouloir divorcer, et qui sont très indifférents du sort de Rei parce qu'ils travaillent tous les deux énormément. Du coup, Rei est souvent de mauvaise humeur. Pour se sentir moins seul, il possède un chien, Koga parce que c'est un "modèle réduit" 
Caractère : Il est assez calculateur, il s'est obtenir ce qu'il veut, que ce soit par la séduction ou le chantage. Faire des petits trucs illégaux ne le dérangent pas, et il aime bien s'enrichir en toute occasion et de n'importe quelle manière, que ce soit en faisant des pari, en créant des petites ventes clandestines ou faisant chanter quelqu'un. 
Image du petit chien : http://wir.skyrock.net/wir/v1/resize/?c=isi&im=%2F1809%2F86581809%2Fpics%2F3137837396_1_6_A5eo2kWQ.gif&w=300 + http://i99.beon.ru/25.media.tumblr.com/tumblr_m6t73wTC3i1qizl5uo3_r1_250.gif 
Image : https://cdn.img-conv.gamerch.com/img.gamerch.com/ensemble-stars/wikidb_img/1472991271.jpg + https://yankeebanchou.files.wordpress.com/2016/03/2016-03-06-20-02-16.png + http://stars.replays.net/uploads/picname/sgoxmhj2/947/466ad6051256.jpg

Zéro entendu son téléphone vibrer. Peut-être que Warren l'appelait pour qu'il vienne lui rapprocher la télécommande. Ça ne serait pas la première fois qu'il s'amuserait à l'appeler rien que pour l'enquiquiner et se venger . Zero attrapa néanmoins son tèléphone qui trainait sur son lit. Un numéro inconnu. Il décrocha

-Allo , Zerosu Reime à l'appareil

Zerosu se leva de son bureau pour attraper un de ces cahiers. Il ne savait pas si cen'était pas quelque chose d'important , il valait mieux noter le numéro au cas ou. En tout cas , il était bien loin de s'imaginer qui était au bout du fil.







Seven se portait plutôt bien aujourd'hui. À vrai dire il comptait aller au travail aujourd'hui. Il s'était occupé de ces bandages , il s'était assez bien habillé , il avait réussi à joindre Jumin par message pour s'assurer de sa santé. Maintenant , il ne restait plus qu'à prendre le métro. Il ouvrit sa porte et remarqua quelques bouquets devant sa pirte


707 est entrée dans le chat room
Warren est entrée dans le chat room


Warren : Je suis sortie vivant de mon entrevue avec mon père. Quelle belle journée pour être en vie.

707 : J'ai reçu des fleurs , essaye de battre ça. Je savais que j'avais des fan lololol . Il faudra dire à Oujo-sama d'arrêter de m'envoyer des fleurs , je lui donnerai quelques autographes

Warren : Tu profites de son absence pour le considérer comme un de tes fans . C'est triste de devoir attendre que les gens s'en aille pour les intégrer à ton fan-club






Adonis appréciait bien plus l'idée du bonus. Cela lui permettrait de se concentrer. Le succès de son élève et la promesse d'une caricature lui plaisait. Il supposait qu'il tenterait d'être très original , mais surtout il prendrait plus de temps à dessiner. Il avait déjà pris plusieurs trentaine de minute pour cette canette. Adonis avait confiance en lui , il était quelqu'un d'assez ambitieux de nature. Il avait bien réussi des choses bien plus difficile , alors pourquoi ne pas dessiner ?

Adonis remarqua les joues rouges de son élève. L'avait-il surpris ? Il supposait que oui. Ça l'amusait beaucoup de le voir ainsi. Ça constratait beaucoup avec cette assurance qu'il témoignait lorsqu'il était en classe. Adonis garda le ruban entre ses doigts , jouant encore un peu avec le noeud.

-Je n'ai aucun intêret à être dessiné comme je n'ai pas été. Je n'étais pas mignon. Mes joues rondes et mes yeux bridés ne donnait rien d'autre qu'un visage un peu bouffi. Vous laissez me dessiner autrement ne serait rien d'autre qu'un mensonge. J'ai fini par grandir et ne plus prendre de poids vers mes treize ans.

Ensuite le ruban devint une sorte de monnaie d'échange. Sa cravate contre ce ruban rouge. Adonis se demandait si c'était vraiment éthique , mais il ne s'en souciait pas trop. Adonis Plongea son regard dans celui du jeune Schrim , un sourire léger sur les lèvres , visiblement amusé.

-Je ne dis pas non.  Mais je pense gagner beaucoup plus aux changes dit-il en quittant son regard pour relever la tête

Puis ils parlèrent de la passion du dessin de son élève. Que voulait-il dire par ce n'était pas la seule chose qu'il avait été forcé à apprendre . Curieux , il baissa un peu son regard pour regarder son élève quelques instants.

-Vous comptez en faire votre métier ?





Zentsu tentait d'être rassurant. C'était toujours difficile en ressemblant a toutankhamon. Mais il ne pouvait pas laisser ses plaies à l'air libre. Ça serait bien plus horrible et ça aurait un impact horrible sur la popularité de son cabinet. Déjà qu'il avait du mal à expliquer que sa profession était quelque chose de sérieux. Alors se balader avec des cicatrices partout serait complêtement fou

-Oh , ne vous inquiétez pas. Puis qui n'a pas été agressé par une caissière sauvage une fois dans sa vie ? Vous aurez quelque chose a raconté à vos petits enfants. Ça ne sera pas la guerre 14-18 , mais si vous appelez Michael Bay pour raconter votre histoire , elle aura autant d'envergure

Zentsu n'était pas blessé. Bon , il avait mal aux fesses ~mais ça ne serait pas la première fois et son égo en avait prit un coup avec cette chute devant tout le monde ~Mais il n'en avait plus beaucoup. Zentsu finit par convaincre l'homme de s'en aller dans la superette. Zentsu indiqua alors le chemin

- Shirotani , c'est un nom mignon. J'aime beaucoup. Oh , vous êtes plus âgé ? On ne dirait pas ! Vous devez être né en début d'année. Vous venez de Tokyo , sinon ? Je suis assez nouveau dans la grande capitale. J'y suis depuis un an ou deux.

Zentsu s'arrêta alors quelques instants et sourit " Vous souriez ! Ouf ! J'ai eu peur d'être super lourd pendant un moment , mais avecce sourire j'ai la chance de pouvoir peser trois tonnes et d'être super lourd. " il rigola un peu et avança alors "Le sourire vous va mieux que votre écharpe en tout cas. ."

Kaze attendit avec angoisse et espoir que son peut être grand frère décroche. Finalement, il entendit une voix d'homme répondre, et sans savoir comment, il se retrouva avec le téléphone en face de lui, en ayant appuyer sur le bouton raccroché 

- Ahhhh ! Non !!!! Pourquoi j'ai raccroché ??? 

Il essaya de reprendre son calme, il avait un drôle de noeud dans l'estomacs et son coeur allait bientôt se tuer à la tache si ça continuait ainsi. C'était pire que lors des premières minutes sur scène. Finalement, il prit son courage a deux mains et rappela. Cette fois, ça se passerait bien. Finalement ça décrocha et il ne fit pas attention à si c'était le répondeur ou Zerosu Reime, il déballa tout d'un coup sans s'arrêter

- Bonjour désolé de vous déranger, je m'appelle Kazuya, et je crois que vous êtes mon grand frère, parce que vous voyez j'ai fait plein de recherche, et finalement je suis d'abord tombé sur le nom Zenjiro, puis je suis remonté jusque Zerosu, et donc j'aimerais qu'on se rencontre pour qu'on apprenne à se connaitre et qu'on forme une famille, merci, rappelez moi, s'il vous plait, s'il vous plait, s'il vous plait. 

Et il raccrocha, le coeur battant.  



Shin venait de rentrer de son boulot et Ringo d'entrer dans la voiture, elle avait fini l'école elle aussi. Une fois arrivés au temple, la petit alla faire ses devoirs, pendant que le prêtre s'occupait d'arroser les fleurs avec des gestes sereins et attentionnés. Finalement, l'heure de faire à manger arriva, et coupa et nettoya les légumes, aujourd'hui il faisait des warps. Il avait également mis un peu de musique et il chantonnait joyeusement tout en cuisinant. 




Rei s'ennuyait en cours, comme toujours, même s'il avait toujours d'excellentes notes. Il gribouillait des petits dessins d'avions sur sa feuille, il s'était déjà imaginé tout son futur : il sortirait avec une hôtesse de l'air (ou son co-pilote), et ils visiteraient le monde tout en allant jouer dans les différents casino ou lieux de paris. Pare que l'argent, c'était important. Ah ça, il s'imaginait toujours riche, immensément riche, avec plusieurs villa a son actif, pour chaque pays qu'il visitait.

Zéro ne s'attendait pas à ce que l'on raccroche. Un plaisantain. La personne rappella alors et Zéro eut envie de raccrocher à son tour , mais très peu de gens avait son numéro personnel. Mais il décida de laisser son téléphone sonner . Il attendu donc de recevoir le message. Il écouta alors .

C'était quelqu'un d'assez jeune , un jeune homme . Zérosu fut surpris du nombre d'information que détenait ce Kazuya. Il avait l'air de connaitre son ancien prénom. Zerosu préféra sonc envoyer un message à cet homme.

Bonjour Kazuya. Je suis bien Zerosu Reime , anciennement Zenjiro. Nous pourrions nous voir pour dissiper vos doutes. Organiser des test et des recherches d'information . Tout d'abord êtiez vous dans un des orphelinats d'Hokkaido ?

Kaze fut étonné de recevoir une réponse si vite, mais finalement par message c'était mieux, il se sentait moins stressé ainsi. Heureusement qu'il avait finalement pris son courage deux mains, même si généralement, il n'était pas aussi peureux ou stressé. Une fois le message, il s'empressa donc d'y répondre en pianotant avec ses petits doigts


<< Oui, j'y étais d'ailleurs c'est en partie grâce à eux que j'ai retrouvé votre piste. J'ai fais le tour des différents hôpitaux du coin en me disant que je finirais ben par tomber sur ma fiche de naissance a un moment donné, et ainsi découvrir le nom de ma mère, et finalement j'ai découvert l'existence d'un frère, qui avait été abandonné lui aussi. Alors j'ai décidé de commencer par mon orphelinat en me disant qu'il y avait des chances a ce qu'on ai été abandonné au même endroit, et j'ai comparé avec la date de naissance. Là nos gentilles anciennes "nounou" m'ont signalé que vous correspondiez à cette description, et que vous avez changer de nom une fois adopté. Ce serait bien qu'on se revoit, quand préférez vous? >>  

Zéro ne voulait pas qu'il reste dans le faux. Ce Kaze devait se raccrocher a lui. Mais il ne pensait pas avoir de frère. Pourtant cela serait tout à fait plausible. Mais il ne pouvait pas s'imaginer que cette espèce de folle puisse avoir pris le temps de faire un autre enfant et de le donner encore une fois à un orphelinat

"Donc vous êtes tombé sur ma fiche de naissance. Oui , je me souviens d'elle . Donc notre "mère" nous aurait envoyé dans le même orphelinat.

Quelle douce attention que de déposer ses deux enfants au même endroit sans donner un indice à l'autre. Une lettre , un médaillon , non rien. Zerosu supposait que le plus simple serait de s'informer avec ce garçon ou faire un test. Il faudrait qu'il s'informe

"Je suis libre les mercredi. "

Kaze était tombé sur une gentille femme d'accueil qui avait d'elle même parlé d'une autre fiche de naissance avec le nom de la même mère, alors la découverte d'un grand frère s'était faite totalement par hasard. En tout cas il était étonné d'entendre Zero parler de leur mère

<< Vous avez des souvenirs d'elle? Alors mercredi c'est parfait je me libèrerais >>

Quelle chance qu'il avait de pouvoir s'en souvenir ne serais-ce qu'un peu. De son point de vue, elle avait eu une bonne raison d'abandonner deux enfants, peut être quoi l'avait forcée? Ou que c'était une prostituée? Il y avait tellement de possibilité.

Ho Joo était enfin rentré chez lui après cette longue journée aux pays des défunts. Affalés sur leurs bancs, les yeux cernés, il avait fallut quelques craies et quelques tapes sur la tête pour les garder un temps soit peu réveillés. Il n'était pas du genre a aimer parler dans le vide, et ça lui donnait une excuse pour les martyriser un peu.

Il posa sa mallette dans un coin et alluma les lumières. C'était un appartement plutôt chic, avec une belle vue sur Tokyo et ses environs. Ho Joo déposa sa veste sur le dossier d'un canapé, passa sa main dans ses cheveux pour les défaire et se coucha sur ce même canapé. Après quelques instants de rêverie il sortit son portable de sa poche.

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Oujo-sama est entré dans le chat room.

Oujo-Sama : Oh, ça te fait plaisir ? Je suis tellement heureux ! (/*O*)/ Je t'admire depuis toujours 707 ~



Yuri était à l'affut. Il observait l'aiguille se rapprocher de la fin des cours, les doigts crispés sur son banc et les pieds qui le démangeaient, pris d'une envie irrépressible de rencontrer la glace pour une énième danse. Quand finalement la délivrance entonna son chat strident, il prit ses affaires et s'en alla plus rapidement que n'importe qui, n'ayant même pas prit la peine de mettre son sac sur son dos.

Il parcourut alors quelques rues, s'arrêta quelques instants devant un restaurant ou il savait que du porc pané était servit, et dont il avait fait la découverte il y a peu. Le jeune russe hésita quelques instants et reprit finalement sa route, pour arriver à la patinoire ou il s'entrainait tous les jours. Il se demanda vaguement si Thomas y était.



Shirotani était assez curieux concernant ce qui pouvait bien être la cause de tant de bandages. Mais, comme il le dit, s’il est toujours aux mauvais endroits aux mauvais moments… Il cessa donc de fixer ces derniers, et de plus ça n’était pas très avenant.

Il rit légèrement aux paroles de Zentsu.

- Je ne pense pas avoir de petits enfants un jour. Si Michael Bay venait tout de même à raconter cette histoire, ce serait sans la note d’humour qui y est pourtant présente. Non, je vous verrai plutôt la raconter.

Shirotani suivit la personne tout en retenant le chemin à prendre, juste au cas où le néant referait surface dans son frigo. Ils se présentèrent alors, et il découvrit qu’il était légèrement plus vieux que Zentsu. Ce dernier lui fit un compliment plutôt réservé aux femmes mais il parvint quand même à rougir légèrement dans son écharpe. Il avait peut-être l’air si jeune parce qu’il ne portait pas son gel qui lui retenaient les cheveux en arrière au travail.

- Ah, merci. Effectivement, je suis né en janvier.

Son cerveau commença à fumer un peu face à toutes ces questions, qu’il n’avait pas le temps de lui retourner. « Non, je viens de Nagano. Mais je suis à Tokyo depuis 4 ans. » Zentsu s’arrêta, Shirotani fit encore quelques pas avant de faire de même, les mains dans les poches, un air surprit sur le visage.

Il regarda son échappe franchement dénigrée avec un petit sourire amusé.



Sonnen était quelqu’un d’extérieur assez confiant. Mais comme tout le monde, il se trouvait des situations où cette confiance s’enfuyait, ou plutôt était balayé par une brise si forte qu’elle ébranlait les sens et l’esprit. Ce qui se passait en ce moment, tandis qui son ruban glissait le long de son cou et s’enroulait gracieusement autours de doigts fin de son professeur lorsqu’il fut complètement retiré. Sonnen plissa légèrement les yeux et reprit un peu contenance, revenu sur son siège. Il se demandait vaguement si Nobuchika le faisait exprès.

S’il avait la confirmation que oui, il se préparait à une tempête.

- Il y a deux manières de dessiner. Soit on choisit de coucher le vrai sur papier, ou on laisse notre imagination parfaire quelque chose qu’on ignore ou que l’on veut modifier en parfaite connaissance de cause.

Il observa son professeur jouer avec sa ficelle. « C’est vrai que mon style est plutôt le premier. Mais j’aurais pu expérimenter le suivant. »

Sonnen se retrouva avec un sentiment d’injustice. Envers le ruban ou Nobuchika ? C’était une autre affaire. Quoi qu’il en soit, il se mit à vouloir cette cravate comme un enfant voulant à tout prit une sucette. Il se pencha alors pour proposer le deal. A sa plus grande surprise, son professeur sembla marcher. Il lui dit gagner bien plus au change. Sonnen lui demanda pourquoi tendit qu’il s’apprêtait à défaire la cravate. Après tout, ce n’était que justice.

- Ce serait bien. Mais j’ai disons quelques obstacles sur ma route.

Il n’en dit pas plus en fit coulisser le nœud.

Zéro supposait que ce n'était rien qu'un faux souvenir. Parfois on avait l'impression de se souvenir de choses sans quelle soi vrai. Zero alla se coucher sur son lit . Il n'allait sûrement pas s'en remettre s'il avait un frère que ferait-il avec ?

"Juste l'impression. Disons mercredi vers 19 h






Seven s'imaginait bien que les fleurs devaient venir de Zéro. Mais en tout cas , ses voisins de pallier risquait de beaucoup se plaindre. Le brave hacker transporta le tout à bout de bras. Il décida de les rentrer à la place de les jeter. Il n'avait pas le temps de porter rout cela jusqu'à l'arrière de la batisse

Citation :

707 : Le seul qui reconnait la puissance du grand 707. Lololol . Warren est en train de taper un roman. Pas la peine de te déchainer  

Warren: Non , j'essayais juste d'attraper la télécommande et je me suis appuyé sur mon téléphone. Et tu ne sais pas Oujo , Seven a un sex-friend

707 :J'allais le dire . C'est juste que je ne m'étais pas connecté depuis quelques semaines et je n'ai pas eu le temps de parler..

Warren : Des mois. Tu ne nous parlais plus depuis des mois. Mais nous avons tous déménagé à Tokyo , restons tous en contact

Adonis ne le faisait pas vraiment exprès. L'acte avait encore plus de charme grâce à sa spontanéité. Nobuchika enroulait le ruban autour de son doigt , pour la simple et bonne raison qu'il voulait ce ruban entre ses doigts quelques instants. Mais il était très chanceux d'avoir ou rien qu'en tirant une ficelle avoir le droit à un spectacle qu'il appréciait. Sonnen beaucoup plus tendre. La surprise pouvait peindre quelques jolies choses. Mais l'élève reprit contenance aussi vite qu'il l'avait perdu. Mais Adonis avait l'air curieux et intéressé tout à coup.

-Je ne vous ai éclairé que sur un sujet. Vous pouvez vous amuser sur quelques autres parcelles de ma vie. Je n'ai pas été enfant puis professeur. Vous avez tout le temps de me dessiner . Et de la manière dont vous le souhaitait. précisa t-il Je ne m'offusquerez pas devant vos erreurs. Il serait amusant de vous voir m'imaginer. Mais le principal est de travailler et pas de me dessiner. Sinon vous risquez de ne plus suivre mes cours , monsieur Schrim

Adonis laissa donc son élève se pencher et lui retirer sa cravate. Plongeant son doigt dans le noeud pour commencer à la faire glisser. Nobuchika à la question de son élève arrêta sa main , portabt lui aussi sa main à sa cravate "Que ferez vous de cette cravate ? En avez vous une idée . Si votre désir est de la montrer aux autres élèves , la plupart d'entre eux ne croiront pas votre histoire. Est-ce que quelqu'un pourrait croire monsieur Nobuchika assez sympathique pour donner sa cravate délibérement. Je ne pense pas. Mais si vous la gardez par envie. Je me demande si dans quelques heures , quand vous la regrouverez dans votre sac , ce que vous en penserez de cette cravate" puis il sourit "Tandis que votre noeud n'est pas facile à avoir. L'intendance ne rend pas souvent de ruban rouge et je sais parfaitement ce que je vais en faire"

-Alors , détruisez les. Vous n'avez qu'une vie , vivez là pour vous





Zentsu était heureux d'entendre Shirotani rire. Il était à présent beaucoup plus relaxé et il ne finirait par sa journée par une expérience négative. Il savait qu'il n'y avait rien de plus horrible que d'être coincé sur une mauvaise expérience à la fin de sa journée. Ça pouvait prendre des heures avant de ne plus y penser et s'endormir. Ça pouvait aussi provoquer de terribles insomnies pendant plusieurs jours

-Vous me choissisez face à Monsieur Bay. L'inconnu du supermarché 1 , michael Bay 0. Prends ça dans tes dents Michael lança t-il

Zentsu parcourait son chemin. Il le complimentait en toute sincérité. Zentsu était un tupe sincère. Bon il n'irait pas dire à la caissière qu'elle ressemblait à une valkyrie non plus. Il tenait à la vie. Enfin , il tenait à ce que la dernière chose qu'il voit ne sois pas une caissière enragé. Non , il préférait mourir chez lui , dans son petit confort que sauvagement dans un supermarché de tokyo. Puis ça ferait la une des journaux.

-Wow , cool. J'aurais aimé être né en début d'année. Vous avez été majeur avant tout le monde ! Je suis né le 31 décembre. Ma mère a tenté de danser pour fêter le nouvel an . Disons qu'elle a dit au revoir à l'année de manière plutôt original dit-il en frémissant

Puis il rembobina les paroles de Shirotani "Vous ne voulez pas de petits enfants ? Ni d'enfant du coup. Je comprends , j'ai jamais réfléchi et pensé à avoir des marmots. Vous les imaginez , s'ils sont aussi maladroit que moi , ils ne survivront pas une semaine. Sérieusement , je me demande comment je fais pour survivre avec le système de sélection naturelle."

Zentsu entra dans le magasin "Nagano , c'est loin. Je viens de l'ile de Yagishiri. Beaucoup de mouton et presque aucune maison. Personne n'y va vraiment . " puis il s'arrêta donc pour faire remarquer quelque chose à Shirotani. Autant dire que Shirotani avait l'air d'être un peu décontenancé sur le coup.

Il remarqua le sourire de Shirotani. Un nouveau. Zentsu entra alors enfin dans le magasin

-Madame la gardienne de la superette ? Elle doit être en train de dormir sur la caisse. Et la femme dormait effectivement . Il tapa alors dans sa main ce qui la réveilla Bonjour , je ramène un client. Je pense que ça mérite une réduction sur les tabourets , ça ?

La vieille femme salua alors Shirotani d'un geste de la main et ignora Zentsu qui blessé dans l'âme simula quelques pleurs "Le monde ne m'appréciera donc jamais à sa juste valeur."

Kaze, au contraire de Zero, serait ravi d'avoir vraiment un grand frère, même s'il ne s'était jamais senti délaissé par ses parents adoptifs ni rien. 


<< D'accord, alors à mercredi, voulez vous une photo de moi pour que vous puissiez me reconnaitre le jour J? Et vous pourriez m'en donner une aussi en échange>> 

Il se fit donc un selfie au cas ou la réponse était affirmative 




Shin et Ringo mangèrent tout les deux en s'échangeant des sourires et en parlant dans la langue des signes, puis ils firent ensemble la vaisselle. Ils regardèrent une petite heure la télé puis Shin alla couchée son adorable Ringo près lui avoir raconté une histoire. Maintenant, il était en train d'éteindre tout les petits feux du temple. Demain, il viendrait balayer. Il n'oublia pas sa prière quotidienne devant le petit autel, avant de fermer le lieu sacré pour aujourd'hui. 




Rei était en ce moment même le petite amie d'une fille qui aimait beaucoup le patinage, et elle le forçait régulièrement a venir voir des jeunes de leur âges pendant leur entrainement. Lui ça l'ennuyait un peu, même si ce n'était pas si horrible que ça, mais disons que pour lui le patinage était plutôt un sport de fille ou de garçon efféminé (parce que lui n'était pas un gars qui prenait soin de lui? ) En plus il se ruinait en dépense inutile à la cafétéria pour acheter deux chocolat chaud pendant que sa petite amie regardait par la vitre de la cafétéria.

Yann avait rencontré le coach. Hier , avait été une longue journée. Et même soirée. L'homme avait tant à dire sur sa famille qu'il l'avait invité à discuter chez lui. Yann y avait rencontré un jeune garçon . Un fils adoptif du coach. Malik leur avait préparé de quoi manger , s'était assis et avait écouté avec lui l'histoire de ces parents.

Yann était parti vers minuit. Il ne voulait pas abuser de l'hospitalité des deux hommes. Mais il n'avait pas vraiment dormi de la nuit. Entre ses pensées pour Warren , puis celle pour ses parents. Il ne savait pas vraiment quoi penser. Alors il était resté chez lui , sans montrer de signe de vie. À vrai dire , il était couché au sol avec son portable sur le front et netflix sur la télé , qui passait un film sur de l'équitation. Sport qu'il ne pratiquait pas et n'aimait pas. Mais il était tellement perturbé.

Yann se sentait bête. Il avait recherché les informations après tout. Pourquoi il était aussi abasourdi par des nouvelles si banales ? Pourtant il ne pouvait s'empêcher de penser aux photos du couple. Un grand blond aux allures de surfer et cette jolie femme , ronde , étant certainement enceinte de lui.



Seven finit par se hâter vers le travail. Il allait être un peu en retard avec tout ça. Surtout que son métro eut un soucis. Mais il ne savait pas vraiment pourquoi , il n'était pas en colère. Ça devait être les fleurs. C'étaient définitivement les fleurs. De magnifiques orchidées , ses préférés. Seven finit par arriver devant son travail avec son fameux bonnet de chat. Il commencait à faire froid et il avait completé son bonnet avec une écharme et des gants. Ses mèches rouges ressortaient du bonnet. Il devait penser à se refaire une teinture.

Seven remarqua que son quotidien commençait à prendre des allures bien plus calme. Il se sentait heureux rien qu'à cette idée. Il avait renoué avec ses amis , il avait un amant , il vivait dans un appart et faisait un boulot qui lui plaisait . Bon , il était encore remplie de bandage , mais c'était déjà un bon début.

Henry ne se sentait pas aussi bien que Seven, c'était même un peu l'inverse. Si l'univers de Luciel se stabilisait petit à petit, celui d'Henry était de plus en plus bancal. Il avait peur pour ses amis à cause de Zero, il se sentait aussi coupable vis-à-vis de Lucas et Jumin et c'était beaucoup démené ces derniers jours pour essayer de trouver des solutions, plus son travail à l'entreprise, et aussi, il avait commencé à faire un peu de mannequin le soir quand il avait fini de travailler. A nouveau, il n'avait plus de vie à lui, plus le temps de souffler. Et il avait aussi eu un rôle secondaire dans un film, alors il allait voir tourner quelques scènes bientôt. 



Souten avait attendu des nouvelles de Yann hier mais il n'avait rien reçu. Est ce que c'était bon signe ou mauvais signe? ll ne pouvait pas le dire, malheureusement. Il avait vérifier ce matin qu'il n'avait pas reçu d'appel ou de sms non plus, et il avait peur de prendre les devants, au cas ou ça c'était mal passé. Si Yann ne lui envoyait rien, c'est qu'il ne voulait pas lui en parler, sans doute. Et puis, il était pas mal occupé avec ses petits boulots. Lucas lui avait envoyé un message par contre, il voulait le revoir alors il allait tacher de se libérer. 

 

Lucas se remettait petit à petit, en tout cas physiquement. Il retournait après chaque jour d'école faire un check up à l'hôpital, mais ça allait mieux. Il ne savait pas trop quoi faire pour ses sauchemars, mais il avait eu une première séance avec le docteur Gossen, la psychologue. Elle ne l'avait pas interrogé sur ce qu'ils avaient vécu là bas, elle lui demanda simplement comment il se sentait, là, tout de suite, si ça allait à l'école, et ils parlèrent un peu de Jumin aussi.

Sa main était devenue molle tandis qu’il tenait son téléphone. Ce dernier reposait à présent sur sa poitrine et son propriétaire somnolait légèrement. Sans vraiment réussir à s’endormir. Après quelques instants il se redressa assez vivement et attrapa une veste un peu plus chaude pour sortir faire un tour en pleine nuit.

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Oujo-san : o_o devrait être me tête en ce moment, mais je ne suis pas plus étonné que ça. (Je connais ton toi profond 707. Je suppose que ton sex-friend aussi uhu)

                      Waren, de toute évidence, cette télécommande ne veut pas de toi.

                      …

                      C’est étonnant que nous soyons tous à Tokyo et qu’on ne se soit pas encore fait de petite réunion.




Shirotani se sentait … bizarrement détendu. Le fait que Zentsu parle vite et aie une personnalité bien à lui n’y changeait rien. Peut-être était-ce le regard ? Il avait l’air habitué, ne l’observait pas comme si il était une curiosité. Lorsqu’il parlait à quelqu’un, généralement, on regardait toujours ses gants longuement avant de lui répondre. Il était assez reconnaissant envers lui de ne pas le laisser terminer cette journée en fiasco. Quand c’était le cas, il était souvent sujet à des insomnies. Avec un peu de chance ça ne lui arrivera pas aujourd’hui.

Shirotani rigolait de manière tout aussi sincère, bien qu’on ne voie que ses yeux briller et entende le son étouffé derrière cette écharpe. Il l’avait en effet remit sur son nez, passant devant des appartements qui venaient de sortir leurs poubelles.

- Hum, oui, j’ai peut-être de la chance. Mais être majeur n’a pas changé grand-chose. Je ne bois pas et je ne possède pas de permis. Je travaille à quelques rues, alors ….

Il était un peu gêné de révéler tout ça mais, égoïstement, il se dit qu’il ne reverrait probablement plus jamais cette personne. Ses yeux s’agrandirent un peu lorsque Zentsu lui donna sa date de naissance, vraiment proche de la sienne. Et un peu plus lorsqu’il raconta comment cela était arrivé. Ça devait être comique à regarder, car à part son visage ahuri à moitié caché il n’ajouta pas un son là-dessus.

Ils parlèrent alors d’enfants, et son regard vint se poser devant lui. Ce n’était pas qu’il ne s’était jamais posé la question, mais c’était tout simplement impossible. « Vous n’avez pas de petite amie ? » Demanda-t-il assez timidement. Après toutes ces questions à son propos, il avait aussi envie d’en savoir un peu plus sur Zentsu.

Shirotani se rendit compte après quelques secondes seulement qu’ils étaient arrivés et regarda la devanture du magasin. C’était assez calme, une ou deux personnes se trouvaient à l’intérieur. Il n’y remettrait pas les pieds avec plaisir, mais il nota quand même l’endroit dans son esprit. Il suivit donc Zentsu à l’intérieur, avec une hésitation modérée.

Il sursauta quand même lorsque Zentsu frappa dans ses mains, étant trop occupés à vérifier que rien ne risquait de le toucher, analysant le sol, le plafond, et tout ce qui était possible. Il répondit par un petit signe de tête au salut de la gérante.

A la vue d’un plat préparé, soigneusement disposé et bien fermé, son ventre se mit soudain à rouspéter bruyamment. Shirotani y porta sa main, le rouge lui étant monté jusqu’aux oreilles.



Sonnen s’imagina la vie de son professeur, bien qu’il en sache déjà quelques fragments. Que pouvait-il bien inventer et coucher sur papier ? Un vrai petit parcours était possible. Quelques évènements de ses primaires, une gentille maitresse. Un petit chien dans ses jambes, tout juste offert. Plus tard, sa première petite amie, première déception amoureuse. On tombait dans des choses moins joyeuses. Un échec, un moment triste. Son imagination surchauffa comme une machine, les rouages ne voulant plus s’arrêter.

- Je trouverai bien le temps.

Il parla de manière un peu absente, perdu dans ses idées. Il aurait gagné un mal de crâne terrible si le chemin de la discussion n’avait pas dévié. A la place, il se sentit juste confus, puis reprit contenance. En levant brièvement les yeux vers l’horloge murale, Sonnen se rendit compte qu’il n’allait pas tarder à sonner. Il n’avait pas l’impression d’avoir beaucoup travaillé.

Le jeune Schrim se pencha alors, plongeant un doigt dans le nœud de la cravate. Sa main fut bientôt rejointe par celle de son professeur, mais il ne baissa pas le regard dessus, continuant de contempler ce dernier. On lui demanda ce qu’il comptait faire de cette cravate. Sûrement pour quoi elle était destinée : être portée.

- Je ne sais pas. La garder comme une récompense, un trophée … Non, décidément, je pense juste la porter. Inutile de trouver des alternatives pour éviter les regards bizarres, je m’en fiche. Mais vous, que ferez-vous de ce ruban ?

Il avait choisi de le garder. Adonis ne lui avait pas renoué autours du coup lorsque son élève lui en avait donné l’occasion. Sonnen fronça légèrement les sourcils quant à l’utilisation future de ce ruban, ce qui revenait à la question précédemment posée. « Une envie de me le dire ? » Dit-il plus bas.

Il se recula, faisant venir Adonis avec lui jusqu’à ce que la cravate ne se défasse complètement. Ses fesses de retours sur le siège, le dos épousant le dossier, comme si il ne s’était rien passé. Le tissu doux entre ses doigts, donc une extrémité s’était échoué contre sa cuisse, fut longuement observé. Quand son professeur lui dit avec toute simplicité de détruire les obstacles devant lui, il sourit.

- Allons, ce n’est pas bien de tuer des gens.



Yuri était dans les vestiaires, en train de lacer ses patins. Il fit un double nœud puis se releva, prit un élastique autour de son poignet pour attacher de manière assez brouillon les cheveux qui lui pendaient devant le visage. A cette heure, plus personne ne se trouvait sur la glace, sauf pour les patineurs professionnels et les quelques curieux aux bords ou dans la cafeteria. Se disant qu’il s’y réchaufferait avec un chocolat chaud plus tard, il se laissa enfin glisser sur la glace, sans se précipiter. Yuri se contentait de faire quelques tours, en arrière, quelques virages pas trop serrés. Les bras le long du corps, le corps relâché il se détendait juste.

Yann ne voulait pas plus déranger Souten. Il l'avait déjà fait une première fois , alors il profita de la paix chez lui pour dormir. Heureusement qu'il avait posé une journée et que sa patronne avait compris. Yann finit par s'endormir avec le portable sur lui et agec son film sur l'équitation. Petit tonerre ou quelque chose du genre venait de s'enfuir de son enclos alors que Yann dormait en plein millieu de l'intrigue




Seven entra dans son bureau. Son patron était en retard aussi. Alleluia. Peu de gens travaillaient aujourd'hui dans son secteur. Seven posa sonc ses affaires et comméça à bosser , mais toujours son portable sur la cuisse pour texttoter tranquillemét quand il en avait un peu envie

707 : Arrêtez de parler de ma vie sexuelle \(èwé)/ . Puis il faut que tu comprennes. Il est juste génial. C'est mon darling

Spoiler:

Warren : Je traduis pour Seven , son sex-friend est hyper sexy et n'est définitivement pas Zéro. Oujo , ne dis pas des choses aussi intime à la personne la plus jeune de ce groupe. Je suis là pour ça

707 :J'installe un lit dans le chatroom lololol . So kinky much wow very sexy .

Warren : Avec des menottes ou de la corde. Sinon , on devrat tous se voir

707: On ne peut pas tous se voir. Je ne veux pas voir Zéro. Désolé.






Adonis supposait que beaucoup de choses s'offraient à son élève. Il ne tenterait pas de le corriger ou le guider. Sa vie avait été très souvent banale. Les seuls moments où la banalité s'était perdu pour un soupçon d'activité c'est quand il était avec le groupe. Et plus précisément Jae. Dès qu'il avait rencontré Jae , plus rien n'avait été vraiment pareille. Ce n'était pas son premier amour , mais peut-être le seul véritable. Penser à Jae , maintenant. Lui qui pensait qu'il était passé au dessus de tout cela.

-Nous en oublions un peu le travail. Mais j'imagine , que je corrigerai votre exercice en propre et du forme chez moi. Je vous le rendrai et vous donnerai votre nouvel exercice. À vri dire , je n'avais pas préparé de cours pour aujourd'hui. Je ne pensais pas que vous finiriez cet exercice si tôt

Adonis rangea la feuille d'exercice dans une de ses pochettes. Des pochettes triés grâce à un code couleur. Il rangea la feuille dans la section bleu. Ensuite il fut question du ruban et de la cravate. C'était bien drôle que Schrim puisse vouloir s'affubler de chose pareilles. C'était si contraire à sa jeunesse et la beauté de l'adolescence. Adonis sa main sur celle de son élève l'écouta. Leurs regards s'entremêlaient. Quelque chose surpris Adonis tout soudain.

Sonnen était attirant.

Adonis n'y avait pas pensé avant. Mais il était attirant. Adonis ne s'était jamais penché sur la beauté de ses élèves. C'était quelque chose qui ne changeait rien à l'affectation des notes. Mais là , le regard dans le regard. Sonnen était charmant. C'était drôle qu'il ne sois pas encore en couple. Adonis réfléchit

-La porter. Je vois. Savez-vous attacher une cravate ? Le jour où vous déciderez de la mettre. N'ayez pas peur de me laisser l'attacher pour vous. Ça sera un plaisir de voir vos compagnons s'étonner de votre rigueur vestimentaire soudaine. Peut-être qu'on me craindra un peu plusen pensant que j'ai la peste de la seriosité

Schrim lui demanda alors à quoi servirait ce noeud.

- Rien qui ne concerne l'établissement

Finalement Monsieur Nobuchika fut attiré par le jeune allemand. Et finalement le tissus quitta son cou. Une certaines rigueur lui fut enlevé. Sa chemise blanche retroussés jusqu'au coudes, sa veste sur le dos de sa chaise et sa cravate défaite. D'ailleurs la cravate attérit sur la cuisse de Schrim.

- Et bien , je vais devoir continué le reste de la journée dans un accoutrement particulier. J'ai l'impression d'avoir perdu 10 ans d'expérience et d'âge sans cette cravate

Puis il sourit "Je crois que je suis celui avec une mauvaise influence , finalement" . Son sourire rendait Adonis , un peu plus lui et moins Nobuchika



Zentsu avait l'habitude. Tout d'abord il était victime des regards alienants et il était psychothérapeuthes. Zentsu utilisait souvent les regards des autres comme une arme. Il fallait juste s'en servir pour déclencher non pas la honte , mais l'envie de se faire découvrir. Souvent sa couche de bandage donnait envie de le découvrir. C'était comme si l'être humain ne pouvait s'empêcher de vouloir contempler les dégats. Les plus curieux lui posait directement la question et les autres oubliaient vite les banadages et découvraient Zentsu.

Puis en tant que psychothérapeute humaniste. Il n'usait presque jamais des théories qu'il avait appris en cours. Non , il parlait avec ses patients comme a des amis , des humains et non des bêtes de foires. Alors il avait réussit avec le temps à devenir quelqu'un de particulièrement sociable. C'est d'ailleurs ce qu'on lui avait reproché à l'asile. Il avait été trop sociable.

Zentsu remarqua les yeux brillants de Shirotani. C'était un véritable carburant pour lancer la conversation. Il adorait voir les gens à l'aise dans sa présence. Zen' était quelqu'un qui ramenait une Zen attitude comme le disait souvent ses patients et amis , et aujourd'hui il avait un peu réussi avec Shirotani à le rendre lui aussi Zen

-Je ne travaille pas très loin , non plus et je n'ai pas de voiture et je ne peux boire que les boissons alcoolisés coupés. Mais ne le répétez à personne , ça serait vraiment la honte pour moi que d'autres personnes apprennent que je coupe toutes mes vodka avec du jus.

Puis il pointa du doigt son appartment "Et j'habite juste ici. Je sais que ce n'est pas encore ça. Mais je ne peux pas me permettre mieux. Je ne sais pas dire non et je suis associé à plus d'une dizaine d'oeuvre caritatives. Qui aurait cru que les giraffes viendraient me taxer jusqu'au japon " dit-il en pensant à tout ses yen qui passait dans cette organisation pour sauver les animaux d'afrique.

Zentsu finit par secouer doucement la main

-Oh , voyons vous allez me faire rougir. J'ai une tête de personne en couple. C'est génial , ça veut dire que j'ai l'air d'un membre de la société apte à se reproduire. puis il secoua la tête négativement Ni femme , ni homme , ni transgenre n'ont daignés entrer dans ma vie durant cette année. Mais j'ai déjà un plan pour l'année prochaine ! Je pense trouver un système pour avoir toujours des feuilles de gui au dessus de ma tête

Ils finirent par entrer. Zentsu fit la conversation à la gérante. Ils parlèrét des enfants de la gérante. Puis on finit par entendre le ventre de Shirotani " Oh wow wow wow " il fit semblant de marcher sur un sol tremblant "Ce seisme ! Je le connais ! C'est une alerte de force 7 . Vite offrez des sacrifies au monstre qui vit dans cet homme ( tout à fait adorable). Nous allons tous être dévoré " La gérante finit par lever les yeux au ciel

-Ne laissez pas Zennie vous embêter. Un sacré polisson , celui là.

-Oh , non pas ce surnom. C'est ma krypto... Ma kryptoquelque chose ! Je me meurs .

Henry arriva un peu après Seven, il arriva même en fin de matinée, il avait du aller faire des essayages pour des tenues de défilé. Thomas était déjà là lui, il était plutôt quelqu'un de matinal et il aimait commencer le plus tôt possible pour finir le plus tôt possible. Henry était un peu plus fainéant de base, même si la quantité de travail qu'il amassait pour continuer a vivre son rêve ne pouvait pas être qualifié de preuve de fainéantise. Henry décida d'envoyer un petit message à son petit Seven. 

- Hello Honey, how are you? Et tes blessures? N'oublie pas de changer ton bandage au moins une fois par jour ! Et ne force pas trop, on ne voudrait pas que tes points de suture lâchent. 



Souten alla donc au cours, les examens approchaient à grand pas, mais la bonne nouvelle c'est que Noel et la nouvelle année approchaient eux aussi à grand pas, toute la famille aimait ce moment. Il écarta Yann de ses pensées pour l'heure de cours qui suivit. Il devait rester concentré. Mais peut être que son ami attendait un message de lui et qu'il était toujours vexé de n'avoir rien reçu? Les relations amicales, c'était compliqué, et Souten se sentait très maladroit. 



Shin lu une petit heure devant sa chemisée, confortablement installé dans son fauteuil. Parfois sa vie calme et paisible lui donnait l'impression d'être déjà très vieux, il ne sortait plus beaucoup maintenant que Ringo était dans sa vie. Bien sur, il la confiait parfois aux voisins, mais il n'était jamais tranquille. Et puis les fêtes ce n'étaient pas forcément son truc, il préférait une petite soirée tranquille au chaud chez lui, tout simplement. 



Rei regardait distraitement les patineurs professionnels, alors que sa petite amie était déjà en train de sautiller sur place et de lui dire "regarde, regarde ! " 
Il n'y en avait qu'un qui arrivait à retenir son intérêt, et c'était plus parce qu'il était mignon qu'autre chose, même s'il devait avouer qu'il patinait magnifiquement bien, ça rajoutait un petit quelque chose à son charme, il n'était jamais aussi beau que sur la glace.