Junjou romantica T.2

Yann dormait profondément pour le moment. Warren se souvenant de son rendez-vous important. Et en prenant sur lui et avec toute la maturité du monde lui avait envoyé un message. Croyez-le ou non , Yann admira quelque peu làmaturité de Warren et le remercia chaleureusement. Sachant bien que c'était le sdernier moment ou Warren demanderait de ses nouvelles.



Seven aimait travailler en stage ici. Néanmoins , il n'en oubliait pas ses obligations extérieur d'ailleurs il continuait d'enquêter sur cette fameuse fiancée. Il parlerait de ses avancées plus tard. Quand ils se verraient en personne et surtout en dehors de la zone de travail. Ce n'était pas qu'il n'avait pas confiance , mais avant d'être les employés d'Henry , ils étaient tous les employés du Père Sorenson.

Seven entendu sa sonnerie . Quand on pensait et parlait du loup.

"Hello , darling. I'am fine ! J'ai tenté de prendre soin de mes blessures . Je pense que tout ira mieux assez vite. Écoutes-toi , un vrai infirmier . Mais ne t'inquiètes pas , j'ai écouté tout tes conseils. Puis sur un ordinateur , je ne risque pas de me faire trop mal. Et toi ça va ? J'ai pu parler à Jumin. On devrait faire une pause midi ensemble pour parler des petits.

Seven finit par se concentrer de nouveau

Henry espérait lui aussi que lui et Seven pourraient bientôt se revoir en privé. D'abord, parce qu'il voulait  lui parler seul a seul et que leurs conversations lui manquait, mais aussi parce qu'il avait très envie qu'ils se retrouvent au lit aussi. Quoi qu'il en soit, Seven lui manquait, ça faisait pas mal de temps qu'ils ne s'étaient plus vu depuis l'enlèvement, comme si ça avait cassé quelque chose. Il fut donc très content que son petit Honey lui suggère un rendez vous, et apprendre qu'il allait bien le rassurait aussi. 


<< Tenté. Ca ne me rassure pas. Je te ferais une petit check-up quand on se verra. On s'était promis de jouer au médecin tous les deux après tout. Ca va, ça va, pas beaucoup de temps libre comme d'habitude. De mon coté j'ai un peu parlé à Lucas. Je t'invite au café en face de l'entreprise pour la pause midi. Parce que quand tu vas voir la facture du pauvre médecin qui t'a rafistolé.... tu vas tomber à terre. >> 






Souten prit finalement son courage a deux mains, il ne voulait pas faire vachement, et s'il s'y prenait bien, il n'y avait aucune raison que Yann s'énerve si jamais ça c'était mal passé. Il demanda donc tout simplement dans son message : 


<< Tu as envie de parler de ton rendez-vous d'hier? >> 

Il espérait que ça c'était bien passé. Il croisait les doigts.

Yann s'était réveillé quand l'appareil vibra pendant aûil dormait. Ah , Souten


"Oui , j'ai rencontré le coach. J'ai eu quelques informations sur ma famille. Même beaucoup à vrai dire. J'ai même eu une photo. C'était très constructif. Je me sens assez mal pourtant. Je me demande ce que je vais faire avec toutes les infos que j'ai. Mais ça serait long de tout t'expliquer par message. Laisses-moi t'appeler. Et sinon avec ton ordi , tout vas bien ? "




Seven avait aussi envie de voir Henry. Il avait vraiment envie de voir son ami. Ne serait-ce que pour discuter. Puis il avait des informations à lui donner. Il voulait aussi prendre de ses nouvelles après tout ce qui s'était passé . Ils avaient vécu quelque chose de terrible. Et ils s'étaient un peu éloignés.

" Tu es vraiment terrible. Mais je te laisserai voir. Mais je suis assez sûre de ne pas avoir aggravé mon cas. Je pense que tu seras joyeusement surpris de mon incroyable talent pour les bandages. Oui j'avais deviné que tu étais occupé. En passant , j'ai les infos promises sur ta dulcinée. J'étais là pour ça au début. Je suis désolé pour les dépenses >.< . Prends sur ma paie . J'ai eu la paie d'un de mes clients hier. Alors ça ira. "

Seven regarda son portable. En passant il devait commander ses billets pour la chine. Pour tenter de retrouver sa mère. Ça faisait beaucoup d'évènements. Vraiment beaucoup. Mais il voulait régler les soucis avec Jumin avant cela. Puis donner les infos qu'il fallait à Henry et puis trouver Malik

Henry espérait que ses journées finiraient par légèrement se libérer. Normalement, ça devrait effectivement être bientôt le cas. Encore un peu de patience. En tout cas cette pause déjeuner était une bonne idée. Il avait hate d'y être. 

<< Terriblement sexy, j'espère que c'était cela que tu voulais dire? Je serais donc juge de ton super talent en bandage. Je parie que tu ressemble presque a une momie, parfaite pour Halloween. Ne t'inquiète pas pour les dépenses, tu coute moins cher que les impôts. Quoi qu'il en soit, je suis impatiente d'entendre ces informations >>

Parce que c'était sans doute synonyme de la fin de ce stupide mariage arrangé. Youpi Youpla. Et Henry n'avait pas oublier le voyage en chine lui non plus, et il comptait bien rappeler à Seven qu'il l'accompagnait, même si a force, son ami devait avoir enregistré l'info. 



Souten fut content de recevoir une réponse, qui en même temps positive et négative. Mais le jeune homme supposait que c'était normal d'avoir des sentiments contradictoire envers une famille que l'on désirait rencontrer mais dont on ne savait pas si la réciproque était vraie. 

<< D'accord j'attend ton appel, j'espère que je pourrais t'aider. Et oui, l'ordinateur va très bien, ça fait juste bizarre d'en avoir un et de prendre mes notes dessus. C'est une question d'habitude. Ca me semblera naturel plus le temps passe >>

Yann lança donc l'appel . Il ne savait pas quoi penser de la journée d'hier. Il était un peu plus confus . Yann ne savait pas s'il devait vraiment oser déranger le couple. L'australien décida d'aller prendre un peu de bière au réfrigérateur , ça n eferait de mal à personne




Seven avait vraiment hâte d'être à midi. C'était stupide , mais il avait l'impression que ça faisait des semaines qu'il n'avait pas vu Henry. En tout cas , l'entrevue aurait le mérite d'être deôle si les deux avaient beaucoup de chose à se raconter. Seven sourit quand il vu alors son message

"Oui , terriblement sexy. C'est évidant. Bien qu'a force de ne pas te voir , j'oublie à quel point tu peux être sexy. Et quand vas-tu inspecter cela monsieur Sorenson ? Nous allons dans un café , je ne peux pas me permettre de faire un strip-tease. Je sais , tu es très déçu. Heureusement que je coutes moins cher que tes impôts. Sinon , je me serais senti mal . Tu les entendra dans peu de temps. Et pour tout te dire , c'est grave. Donc prépares-toi encore à ce que j'arrive avec une mauvaise nouvelle.

Seven ne risquait pas de lui rappeler. Seven ne savait pas s'il devrait tenter d'entrer dans des pays voisins bien plus dangereux. La chine ça allait , mais s'il devait aller dans des pays voisins. Seven ne savait pas vraiment quels pays il aurait à visiter pour enfin trouver sa mère. Henry était vraiment un ami important pour lui.

Henry avait lui aussi vraiment hate. Ils arrivaient toujours à s'amuser quand ils étaient ensemble, même quand Seven amenait de mauvaises nouvelles (et si ça lui permettait de ne plus avoir la belle Elizabeth comme fiancée, c'était quand même une bonne nouvelle au final).

<< Il va falloir y remédier. Je tiens vraiment à te laisser une image plus indélébile, je vais devoir trouver un moyen. Et ne crois pas que je ne pourrais pas inspecter, les toilettes ça existe. Ca peut d'ailleurs être très excitant, a défaut d'être très romantique. Pas de raison d"être déçu ou frustré donc, ça te fera une nouvelle expérience en plus. Si mauvaise que ça? Quel our secret as-tu découvert, tu m'intrigue. >>

Henry n'avait pas besoin d'un rappel, et si Seven partait sans lui, il ferait le stalker en le suivant néanmoins, alors il n'avait pas tellement le choix le pauvre Honey. 



Souten n'était heureusement plus dans l'auditoire quand on téléphone sonna. Il décrocha presque immédiatement, même s'il venait de remettre son téléphone dans son sac quand ce dernier avait sonné, il ne s'était pas attendu à ce que Yann appelle si vite. 

- Mochi-mochi ? demanda t'il par réflexe alors qu'il savait très bien qui était à l'autre bout du fil. Pardon. Hum. Je t'écoute.

Yann s'était habitué au salut japonais. Le blond finit alors par parler "Hello. Oui , donc j'ai rencontré le fameux coach. Il était un ami de la soeur de mon père. Il a prévenu ma "tante" qui n'a pas hésité à envoyer des photos et un peu plus d'informations. À vrai dire , mes parents sont toujours en vie. J'ai même un frère. Un grand-frère. Je suis né à Sidney . C'était vraiment bizarre de l'entendre parler de ma famille. C'était presque comme s'il me racontait le récit de ma vie à sa façon de parler. Comme si j'avais eu une grosse amnésie . Comme si j'avais vraiment été voulu par ce couple. À vrai dire , il m'a parlé de ma mère enceinte , elle ne se cachait pas et n'avait pas honte. Elle avait vraimeny l'air joyeuse sur la photo. Et mon père était aussi heureux. C'est même eux qui avaient choisi mon prénom. Yannick , comme mon grand-père apparement "



Seven avait un peu rougit. C'était plus fort que lui. Dès qu'Henry lui encoyait des messages un peu tendancieux , il avait de plus en plus de mal à ne pas s'imaginer la scène. Il repensait un peu à leurs moments intimes. Seven n'oubliait pas de travailler. Mais les tâches qu'on lui donnait étaient assez simples.

">\\\\< . Je ne parlerais qu'en présence de mon ordinateur , mes buddha chips et un chat. Je te le dirais lors de la pause midi. Disons que les portables et les murs ont des oreilles"

Seven supposait qu'il ne changerait jamais son Darling. Mais c'était le fait qu'il sois aussi têtu qui leur permettait d'être de grands amis.

Yuri sortit son portable de sa poche, puis ses écouteurs, écoutant la mélodie de son programme sans déranger personne. Il commença alors un échauffement plus poussé, allant plus vite et en reproduisant quelques morceaux de sa chorégraphie qu’il n’avait pas encore parfaitement assimilé. Il fit quelques sauts après différents élans. Il était étonné lui-même que ça se passe aussi bien, se disant qu’il pouvait peut être tenter un quadruple aujourd’hui, voire plusieurs. Quand la musique se fit plus rapide, il se laissa entraîner, quitta le sol pour quelques secondes seulement, comptant les tours dans sa tête. Il pût en compter quatre, mais sa réception fut mauvaise et il tomba violemment, se cognant la tête contre la paroi.

Il y porta instinctivement sa main, tout en énumérant une longue liste d’insultes envers lui-même et cette fichue barrière qui lui avait foncé dessus.

Quand il regarda sa main par la suite il y vit du sang.



Ho Joo faisait partie de ces personnes qui, incroyablement, ne se perdaient pas à Tokyo pendant la nuit. Il ne connaissait pas spécialement la carte par cœur, mais avait un sens de l’orientation infaillible qui faisait que, même en se laissant guider pas ses pas, à la découverte de rues inconnues, il retombait toujours devant l’immeuble où il habitait.

Il se permettait donc de prendre des sentiers qu’il n’avait jamais foulés, et ce fut le cas aujourd’hui. Il n’avait aucune idée de vers où il se dirigeait, mais finit par tomber dans une sorte d’immense parc boisé. Ho Joo s’y aventura et repéra un banc pour s’y asseoir et profiter de l’air frai. En observant autours de lui il remarqua des marches sur sa gauche qui menait il ne savait où. Il observa juste de la lumière à travers les feuilles des arbres.

Au bout de quelques minutes la curiosité le prit et il se mit en tête d’entamer l’ascension, découvrait au fur et à mesure le toit d’une bâtisse, puis de plus en plus. Il découvrit alors que c’était un temple et qu’il avait dû profaner cet endroit rien qu’en l’ayant vu de loin, avec son âme malsaine.


Oujo-sama :   Tu me donnes envie de le rencontrer, tu en parles avec tellement de … passion <3 <3

                   Warren, tu as commencé en me parlant de ce fameux sex-friend génial, darling de mon darling.

                   Je suis un peu triste :,(

                   Zéro, Zéro. Ce serrait indigne de se réunir sans lui. On se croisera peut être dans la rue, à défaut (et j’énumérerai tous tes fantasmes à ce fameux sex-friend, 707)




Adonis sembla le remarquer lui aussi, car ils se mirent soudainement à parler cours et travail. Le regard de Sonnen se porta alors sur cette feuille dont il avait momentanément oublié l’existence, imaginant Nobuchika chez lui dans une lumière tamisée, à observer ces lettres et tous ces coups de crayons qu’il avait pu y mettre. Ce qui revenait un peu à cette vision que son professeur avait eu, à savoir sa réaction devant sa cravate dans son sac bien plus tard. Elle fut donc rangée soigneusement dans une pochette de couleur, dans la logique de son propriétaire, et Sonnen n’y ajouta pas plus.

Le temps sembla soudainement pressant, et l’avait fait le devenir. Sa main s’était agrippée sans vraiment de douceur à la cravate de son professeur, et le deal avait été proposé. Pendant un instant ils s’étaient décrit, les yeux dans les yeux, dans une proximité que personne n’aurait osé avoir avec ce professeur. Car il dégageait une sorte d’aura (le lycée était un endroit qui regorgeait de rumeurs, de discussions indiscrètes, et tout le monde s’était concerté pour énoncer ce fait), quelque chose d’intimidant et d’inaccessible. Or, lui, était à quelques centimètres et malgré la gêne qui s’était installé sur ses traits, était resté dans cette position déterminée, conscient que son ruban lui avait été dérobé et laissait un manque à combler.

La main d’Adonis s’était glissée sur la sienne, animée par quelque chose qu’il ne comprenait pas dans les yeux de Nobuchika, ce dernier restant muet, comme en pleine réflexion.

- Comme vous pouvez le voir, j’avais plus l’habitude de m’attacher des rubans autour du cou. Dit comme ça on dirait que je vais m’offrir en cadeau.

Il eut un petit rire tandis qu’il défaisant le nœud distraitement, prit dans la conversation. « Si vous me croisez dans un couloir et ne la trouvez pas assez bien attachée, je vous en prie. Vous aurez ensuite l’esprit tranquille, pourrez donner cours à ces élèves traumatisés de m’avoir vu autant changer après m’avoir aperçu entrer dans votre bureau. »

La curiosité était un trait chez Sonnen. Il demanda avec insistance, par deux fois, à quels dessins Adonis comptait utiliser son ruban. La réponse qu’il reçut ne le satisfaisait pas, et il se recula en emportant son professeur avec lui jusqu’à ce qu’il prenne en otage cette cravate. Il n’aurait peut-être pas dû, pouvant admirer bien trop globalement la tenue un peu plus négligée de son professeur, sa beauté évidente lui sauter en plein visage.

Jusqu’à présent il ne l’avait vu que depuis le haut de la classe. Son regard s’était plus porté sur sa feuille et les dessins qu’il y griffonnait que sur le visage de son professeur, ce matin la honte qu’il avait éprouvé forçait son regard ailleurs.

Il n’y avait que maintenant qu’il l’observait vraiment.

- J’ai l’impression que vous vous attendez à ce que je devine.

Il y eut un silence, tandis que Sonnen faisait passer son pouce sur ce tissu bien trop doux, et que ce dernier chatouillait sa cuisse. Il enroula alors la cravate autours de sa main, comme un bandage, ne désirant pas la froisser. Le regard s’étant enfin arraché à ce tableau qui lui faisait ressentir des choses peu acceptables, obstinément tourné vers le tissu jusqu’à ce que celui-ci fût parfaitement roulé.
Une mauvaise influence. Il se permit de lever le regard, le visage toujours bas, observant à travers ses cils, alors qu’il tirait d’un petit coup sec sur le bout de la cravate. Décidément, c’était impossible qu’Adonis ne fasse pas tout ça exprès.

- Vraiment, oui, je me demande si c’est sage que je reste ici une seconde de plus.

Sonnen rangea son butin dans son sac, et la sonnerie choisit ce moment-ci pour retentir, le faisant se lever de sa chaise avec des sentiments contraires. D’un côté, il voulait partir d’ici pour se vider le cerveau, et d’un autre le fait qu’il soit embrouillé de cette manière lui paraissait agréable.



La conversation qu’il tenait avec Zentsu le faisait se découvrir curieux et, bien qu’il tenta de le réprimer, ne put le faire bien longtemps. Il se demanda d’abord ce qui pouvait bien se cacher sous ces bandages, sans non plus insister et y laisser un regard gênant. C’était une première … Le fait de voir quelqu’un se balader avec une particularité proche de la sienne. D’un côté, le fait qu’il ne parle pas à une personne comme il en croisait tous les jours, participait à détendre ses épaules et lui délier la langue. Du moins plus qu’à l’ordinaire. Il avait presque envie que le chemin vers la supérette se révèle plus long. Presque.

Shirotani se dit alors que Zentsu portait bien son nom.

La preuve fut qu’il lui arracha un sourire et que ses yeux au-dessus de son écharpe se firent brillants ; faisant ressortir leur couleur particulière.

- Promis, je garderai le secret.

Ils passèrent alors devant cet immeuble, dont Shirotani s’éloigna un peu au profit de Zentsu, avec qui il avait posé une certaine distance depuis qu’ils avaient failli se percuter. Alors c’était là qu’il habitait. Shirotani réprima une grimace quand un effluve des poubelles lui parvint, le faisant se terrer sous son écharpe. « Donc vous ne travaillez pas loin. Quel est votre métier ? »

Son petit récit (et le fait qu’ils s’éloignent de la bâtisse) le fit se détendre de nouveau. Ainsi il apprit qu’il participait à de nombreuses œuvres caritatives, et Shirotani montra clairement son admiration, parlant avec plus d’entrain.

- J’y ai déjà pensé mais je ne sais pas trop comment m’y prendre.

Ils parlèrent alors des petits enfants qu’ils n’allaient probablement jamais avoir. L’un car la technique pour les concevoir lui faisait tourner de l’œil, et l’autre car il craignait pour leur survie. Cependant, quand Shirotani imagina des petits Zentsu, il fut plutôt pour l’idée que contre, et il s’étonna qu’il ne soit pas en couple, après tout il était drôle, agréable, et la maladresse était un trait plutôt apprécié.

- Vous n’êtes pas difficile, vous devriez trouver, dit-il en s’appuyant son la longue liste de genres.

Shirotani n’avait pas été choqué que le périmètre ne s’étende pas qu’aux femmes, en vérité, il n’avait pas songé à l’être.

Finalement, ils entrèrent dans la supérette. La gérante semblait connaitre Zentsu, et ils discutèrent joyeusement tandis que Shirotani leur prêtait une oreille attentive. C’est alors qu’il vit ce plat préparé et que son ventre lui fit savoir qu’il le voulait. Étant déjà assez gêné par ce son disgracieux, Zen en rajouta une couche en imitant le séisme, ayant pour effet une fuite immédiate de Shirotani qui se retira dans les rayons comme un soldat dans une tranchée.

Son ventre se remit à gronder, et on entendait aux loin Shirotani lui intimer, non, le supplier, de se calmer.

Henry était très content d'avoir encore réussi à perturber Seven au point qu'il en rougisse, c'était toujours plaisant.  Il ne s'en lassait pas. Il n'envoya qu'un petit smiley en plein d'oeil suivi d'un " à tantôt " avant de se remettre au travail. une fois la pause midi, il l'attendit devant le café, pour ne pas que ses employés le voit avec le stagiaire, ce serait de la mauvaise publicité pour les deux.

<< Je t'attend mon petit Honey >> écrivit-il



Souten écouta donc Yann sans trop savoir quoi lui dire ensuite. Il n'osai même pas imaginer ce qu'on ressentait quand on se rendait compte qu'on avait un grand frère qui n'avait pas été abandonné, lui (enfin, de ce qu'il avait compris). C'était à se demander ce qui s'était passé. Et être étranger de sa propre vie, ça devait être un sentiment vraiment étrange. 

- Tu sais pourquoi... est ce qu'ils ont finalement pris... ce genre de décision? il essayait d'être le moins blessant possible, mais il se doutait que ça devait quand même être dur à entendre, malheureusement. 



Shin remarqua par la fenêtre une silhouette. Surement quelqu'un qui venait prier, ou juste un touriste. Ca arrivait plus souvent qu'on ne le pensait. De même que des personnes bouleversées venant rechercher un quelconque réconfort. Shin était souvent réveillé par des gens désirant lui parler. Heureusement que Ringo avait un sommeil de plomb (en faite, elle dormait avec des boules quies.) Pour le moment, il n'allait pas dérangé cette personne, mais si elle était toujours là dans quelques minutes, il irait l'aborder. C'était peut être quelqu'un qui désirait se décharger le coeur mais qui était un peu trop timide ou hésitant. 



Fuki et Rei bondirent presque tout deux en même temps, très inquiets vis-à-vis du patineur. Les personnes proches de la piste intervenaient déjà, mais tout deux se précipitèrent jusque là. Fui était toute bouleversée.

- Oh non oh non, que faire? Pauvre Yuri... murmurait la petite amie

Rei restait plus calme, il regarda autour de lui, on appelait déjà les secours. Une tête qui saigne, c'était quand même inquiétant, même si ça ne pouvait être qu'un crin. Il enleva sa veste d'uniforme et alla comprimer la blessure du jeune patineur avec. 

- Maintenez là bien. On a appelé les secours. 

Ho Joo montait les marches menant au temple, ne pouvant s'empêcher de ricaner. Il se remémorait toutes ces choses pas très morales, pas toujours légales et souvent obscènes, qui avaient pu pimenter sa vie. Le destin l'amenait peut être ici pour une quelconque rédemption, s'attendant à le voir prier soudainement. Il allait plutôt s'asseoir sur l'hôtel, fumer, et regarder Tokyo qui s'étendait devant lui, et profiter de l'air frai.

C'est donc ce qu'il fit. Il s'installa sur une marche près de l'entrée et sortit une cigarette de sa poche qu'il cala entre ses lèvres, puis sortit son briquet pour l'amener à sa bouche. Il expira longuement, observant la fumée se mélanger avec la buée de l'hiver, menant son regard vers le paysage. Ho Joo n'était pas du genre à s'extasier pour ça, mais toutes ces lumières différentes avaient un effet hypnotique. Peut-être lui rappelaient-elle toutes ces années aux cirques. Certaines choses sont douées pour attirer l'attention.

Il tapota légèrement sur sa cigarette, faisant tomber la cendre en équilibre précaire sur le sol.



Yuri ne se rendit pas tout de suite compte du brouhaha qu'il avait causé, trop occupé à insulter la parois et lui donner des coups de points teintés d'intelligence, soufflant dessus après avoir agité sa main meurtrie de droite à gauche. Quand il sentit qu'on tentait de le relever et de lui faire appuyer il ne savait quoi sur sa blessure, et les agita avec une plus grande envergure pour faire reculer tout ce monde, et se releva.

- Vous n'avez jamais vu quelqu'un se prendre une barrière en pleine figure ?

Vu la tête que tiraient les personnes présente, il supposa que non. Il pointa vivement quelqu'un du doigt, mais sans oublier de regarder tous les autres. "Rangez vos téléphones ! Je vais bien !"

Yuri mit une main sur ses hanches, le regard hautain.

- Hmpf, on s'inquiète vraiment pour rien, dans ce pays.

Il leur fit ensuite signe de déguerpir, ce que tout le monde fit. Cependant, il retint vivement quelqu'un, l'empoignant pas le col pour le tirer violemment vers lui, les yeux mauvais. "Non, pas toi ! Il est cool ton pull tu l'as eu où ?"

Il était en effet décoré d'une tête de lion. Yuri était vraiment friand de ce genre de logo. Vraiment.

Soin avait un moment observé l'étranger par la fenêtre de sa maison si douillette, qui n'était qu'a une petite dizaine de mètre du temple. Quand il le vit s'installer pour fumer, il décida d'aller à sa rencontre, sans chercher à être discret ou silencieux, on entendait ses sandales crise sur le sol. Ca laissait l'opportunité à l'homme assis de partir s'il le voulait. Il finit par arriver près de lui.

- Bonjour, ou plutôt, bonsoir. Désolé de devoir faire le rabat-joie, mais fumer n'est pas vraiment autoriser sur un lieu sacré. En plus, je me donne un mal fou pour nettoyer. Enfin, ce n'est pas très grave, vous n'allez pas être maudit pour ça... peut être. Les divinité peuvent être d'humeur massacrante, parfois. 

Il regarda ensuite dans le direction des lumières de la ville lui aussi. C'était une des nombreuses raisons qui faisait qu'il aimait habiter dans un endroit un peu éloigné et en hauteur. Le paysage était magique. 

- C'est un endroit parfait pour réfléchir vous ne trouvez pas? Un peu comme ceux qui contemplent la lune en se posant mille et une question. 



Rei ne se vexa pas du tout d'être ainsi traité. Lui aussi sa fierté en aurait pris un coup si autant de témoin avait assisté à cette galipette ratée et à cette réception douloureuse. Il y avait surement a parier que des photos et des vidéos avaient été prise. 

- Comme vous voulez, mais l'ambulance est déjà en route, c'est trop tard pour vous défiler. Et je pense qu'on trouve ce genre de pull dans une boutique pour touriste tout ce qui a de plus classique, inutile d'effrayer ce pauvre bougre. 

Il jeta un petit coup d'oeil du coté de sa petite amie, qui s'était un peu éloignée pour ne gêné ce pauvre Yuri d'amouuuur. Pfff. Rei se demandait parfois si c'était vraiment avec lui qu'elle voulait sortir. Peut être qu'il était temps de rompre avec elle. Il se reconcentra sur le patineur "professionnel". 

- Avec un peu de chance, vous passez au métisser de Noel et vous serez un peu plus célèbre. C'est pas si mal, dit-il d'un ton un peu moqueur

Yann l'avait au début assez mal prit. Juste le fait de s'imaginer abandonner alors que son frère avait pu vivre la vie qu'il n'avait pas vécu. Mais il s'était vote calmé quand le coach lui avait raconté la suite du récit

-Mon père a fait un avc pendant la grossesse. Il serait devenu tétraplégique. Ma mère ne travaillait pas de ce que j'ai compris et les autres membres de la famille ne gagnait pas des masses. Elle a préféré ne pas me garder.

Il cessa de parler quelques instants

-Je n'ai pas envie d'être une sorte de fantôme qui revient la hanté à propos de la vie qu'elle aurait pu avoir avec ses deux enfants et son mari bien portant. Je ne sais pas , si j'ai envie d'infliger ça à quelqu'un. Si je choisis de venir la voir , je ... Je risque de bousculer sa vie





Seven attendu midi avec impatience. Il travailla et fit de son mieux pour s'avancer dans son travail à venir. Son patron le fêlicita de son efficacité et lui proposa de manger en sa compagnie et la compagnie des autres. Seven alias Mitsuki se montra très heureux de cette proposition mais du la refuser. Il inventa quelque chose. Il remarqua un message d'Henry tandis qu'il arrangeait son bonnet sur sa tête alors qu'il traversait

Finalement il reconnu Henry de dos. Il approcha à petit pas.

- Bouh , Darling ! puis il sourit Satisfait de me voir ?

Demanda t-il alors tout en tenant son sac à dos. Il n'avait pas vraiment changé. Quelques cernes du a ses nuits de folies avec son ordinateur. Néanmoins , il ne portait pas son pull à capuche habituel. Faisant un peu plus d'effort pour le travail. Il portait un manteau court noir , des chaussures noirs avec un petit haut rouge. Ce n'était pas aussi ample qu'a l'usuel , mais il ne pouvait pas venir comme ça. Il n'avait pas troqué ses lunettes . Toujours les memes et toujours son collier autour de son cou


707 : En parlant de mon darling , j'ai rendez-vous avec lui. Je vous dis à plus tard. Et non Oujou , tu ne racontes rien à Henry.

Warren : C'est chou , tellement sur la défensive. Bon , ce n'est pas tout ça , mais j'ai des papiers à remplir. Prêvenez moi , si on fait quelque chose. J'emporterai un de me mes meilleurs vins

707 s'est déconnecté

Warren s'est déconnecté




Adonis était quelqu'un avec une présence. Personne n'ignorait ou tentait d'ignorer cette aura. Ne serait-ce que les professeurs , tous pliaient presque le genoux quand Adonis prenait la parole. Était-il ignorant de cette aura qui se déplaçait avec lui ou l'embrassait-il ?Adonis avait longtemps été peu conscient de ces agissements et de leur importance. Presque jusqu'a la fin du lycée pour tout dire. Adonis à présent vivait simplement avec. C'était quelque chose d'assez naturel. C'était surtout dangereux pour les autres. Il pouvait vite se braquer ou envoyer quelqu'un voir ailleurs. Ce qui voulait prendre le risque , pouvait le prendre.

Et c'est son élève qui avait décidé de jouer à ce jeu. C'était avec un intêret non caché qu'il observait l'adolescent tirer sur sa cravate. Adonis était attiré par Sonnen. Et il découvrit qu'il était attiré dans tout les sens de ce terme. Il se demandait ce qu'il allait faire de cet intêret qu'il avait entre les mains. C'était quelque chose de nouveau , comme une sorte de nouveau jeu. Adonis resta muet dans le silence , laissant son élève le jauger, ses pupilles bordé de bleu s'amusait à observer la situation. Il voulait s'en souvenir plus tard.

-Efectivement la tournure de votre phrase est particulière. Vous sonnez comme un cadeau. Vous cachez donc à toute la classe que vous auriez un propriétaire. Car après tout , tout cadeau a un propriétaire , n'est-ce pas ?

Demanda t-il curieux " Le cadeau de Yuuki , c'est ce que vous m'aviez avancé , n'est-ce pas ? " continua t-il avec la même tournure de phrase . Sa voix mature , étant le seul son qui retentissait entre les murs de la pièce. Sonnen proposa donc au professeur de refaire le noeud quand cela lui conviendrait

-Ne pensez-vous pas que cela serait du favoritisme Schrim ? Après tout , je peux bien arranger cette cravate une fois ,mais si je l'arrange à chaque fois que vous la détachee. Vous souffrireriez d'une dépendance et les autres élèves seraient jaloux . Tout le monde voudra bientot que je lui attache le ruban"

Adonis fut ensuite attiré un peu plus. Jusqu'à ce que la cravate finisse par se détacher. Ses lunettes sur le bout du nez , il inspecta le coupable . Adonis se retrouvait avec sa chemise froissé , le col un peu relevé par ici et sans parler de ses maches remonté. Peut-être qu'il n'avait jamais été ainsi dans l'enceinte du lycée. Nobuchika porta alors une main à sa chemise et détâcha une premier bouton , puis un second. Ça ne servait plus à rien d'avoir la chemise si bien close sans cravate.

-Peut-être . Qui peut-être sur de ce que je veux à part moi ? Mais vous verrez bien .

Finalement la cloche sonna. Il ne lui restait plus qu'un court pour aujourd'hui. La réponse de Sonnen le fit réprimer un sourire. Leurs regards se croisèrent encore une fois , une marque violacée sur le cou d'Adonis enfin visible

- On dirait que la sonnerie a choisit pour vous. Nous avons cours demain ensemble. N'oubliez pas votre manuel Schrim il arrangea son col et récupéra sa veste Au revoir Sonnen



Zentsu remarqua les comportements de son camarade de supérette. Est-ce qu'il allait les dénoter du regard ? Non. Mais il se demandait s'il n'avait pas une phobie de la saleté. Ça expliquerait les actes de Shirotani devant les poubelles. Zentsu observerait encore un peu et si tout cela se révelait vrai , et bien il pourrait tenter de l'aider. Il aimait aider les gens , c'était plus fort que lui. Il ne savait pas s'il y arriverait , mais il espérait pouvoir lui simplifier un peu la vie. Au moins pour une journée et au mieux pendant quelques jours , semaines ou mois s'il venait à le convaincre de s'échanger leur numéro.

- Heureusement que vous l'avez gardé. J'avais trois tireurs d'élite et six nonjas sur le coup. Vous pouvez vous en aller les gars plaisanta t-il en faisant un signe à ses hommes de main invisble

À la question de Shirotani , il eut un doute. Tout lui révéler , lui mentir , ou lui cacher la vérité. Zen n'était pas doué pour mentir. Il l'était bien plus pour cacher la vérité ou dire la moitié de la vérité. Il pourrait dire qu'il était infirmier. Il l'avait été. Infirmier psychatrique certes , mais infirmier quand même. Il aurait pu se dire thérapeuthe , il y avait tellement de thérapeuthe et de tant de sortes.

-Vous m'imaginez faire quoi ? Moi , je me vois bien comédien. Un indice , j'aide les gens

Zentsu s'imaginait qu'il se déciderait à dire la vérité ou non , après cette question. Zen était quelqu'un qui attirait les oeuvres caritatives. Elles venaient presque à lui. Tout le monde voulait qu'il remplisse une fiche et donne de son argent et son temps à une association. Zentsu supposait que c'était plus fort que lui

-J'ai plein de lien et de numéro. Pourquoi ne pas aller dans une association avec moi ? Quand je ne suis pas en boite avec des amis , je suis souvent dans ce genre d'endroits ou dans un magasin de construction

Zentsu n'avait pas vraiment de critère. Sa première expérience avait été avec une femme , la seconde avec un homme . Et il ne comptait pas ses petites dragues de boite de nuit ou de soirée. Il avait rencontré des gens merveilleux qui se définissaient totalement différemment des autres . Il adorait leur âme , la beauté de toutes ses personnes l'impressionnait

-C'est que j'aime la beauté de l'âme. C'est difficile d'aimer un corps , on a vite fait le tour. Mais je pense qu'une âme change un peu tout les jours. C'est compliqué et un peu confus , mais mon père m'a élevé sur une petite ile ou personne ne vit. C'est facile de tomber amoureux après avoir fait une sorte de koh-lanta . Tokyo , c'est un peu comme l'ile de la tentation plaisanta t-il Puis mon père était écrivain. Un écrivain un peu perché et bohème. Du coup , je suis né perché

Ensuite Zentsu embêta Shirotani dans la supérette. C'était plus fort que lui. Et en plus de cela , Shirotani se retrancha dans les rayons . Zentsu alla en face de la caissière puis montra du pouce les rayons derrière lui "C'est qu'il est mignon. N'est-ce pas ? Mes amis m'aurait déjà lancé une barquette dans la figure" et il entendu alors le ventre se plaindre de nouveau

-C'est le cri des baleines. Moi aussi , je sais communiquer avec elle

Zentsu tenta d'imiter le ventre de Shirotani puis entradans les rayons tout en faisant semblant de nager " Shirotani ~ Tu ne peux pas te cacher bien longtemps. " Zentsu finalement arriva derrière lui

- Trouvé ! Je suis trop bon à ce jeu

Henry n'avait pas ce genre de souci. Il était plus ou moins son propre patron, alors il décidait quand il arrêtait et quand il travaillait, mais il ne pouvait quand même pas faire tout ce qu'il voulait parce que tant qu'il ne donnait pas telle ou telle autorisation, il pouvait retarder toute la chaine hiérarchique des travailleurs, alors il avait quand même des délais. Et on comptait beaucoup pour lui. Il fut surpris quand Souten arriva par derrière, mais son entrainement d'acteur fit qu'il pu le cacher et il se contenta de se tourner vers lui avec un petit sourire

- Hey ! Content de te voir, ça faisait un petit bail. 

Lui non plus n'avait pas tellement changé. Il ne semblait même pas fatigué, même s'il l'était. Il était toujours aussi bien habillé, évidemment, surtout quand il travaillait, il fallait être un minimum professionnel. Il avait rangé ses lunettes (qu'il mettait juste pour lire les documents qu'on lui apportait ou alors étudier ses scripts). 



Alors c'était une question de manque d'argent. Pour Souten, ce n'était pas vraiment une excuse, lui aussi vivait dans une famille assez pauvre, mais jamais sa maman n'avait pensé a abandonner ses enfants. Alors il n'était pas aussi compréhensif que Yann, même s'il n'en dit rien, a quoi bon? Par contre il était triste pour le père, ça e devait pas être facile d'être devenu tétraplégique... ça devait même être horrible. 

- Je vois.... mais peut être qu'ils seraient contents de te revoir, au contraire? Que savoir que tu as eu une belle enfance et que tu es maintenant un journaliste assez connu les soulageraient. Et même si ce n'était pas le cas, tu as le droit de ne penser qu'a toi. Tu as le droit de les voir si tu en as envie, tu ne dois pas te retenir simplement parce que tu ne veux pas les "hanter", ce n'est pas toi qui a décidé d'être abandonné. Si ce sont des bons parents, ils pourront assumer.

Personellement, Souten n'était pas sur qu'il aurait envie de les voir à sa place. Est ce qu'ils le méritaient seulement? Il n'en était pas convaincu. Mais il ne voulait pas influencer son ami.

-Mais je ne sais pas si c'est le moment. Mes mère vont avoir une petite fille , et je sais que je n'aurais pas leur soutien dans cette opération. Je vais devoir affronter seul une bande d'inconnu qui m'ont abandonné. Bien que je ne veux pas leur reprocher , je sais que les frais médicaux peuvent être dur à payer en plus d'un enfant . Ma mère est en chaise roulante , je sais que des fois c'est un peu prenant et éprouvant .

Déclara t-il alors . Yann passait sa main dans ses cheveux "Mais au moins , tu es là . Et je pense que je n'aurais pas pu avoir meilleur soutien. Je ne sais même pas comment te rendre la moitié dece que tu fais pour moi . Je me sens vraiment bête" dit-il alors en souriant




Seven trouvait qu'Henry avait l'air toujours aussi resplendissant. Personne n'aurait pu dénoté un signe de fatigue. En tout cas , Seven supposait qu'il devait être un peu fatigué avec son emploi du temps. En tout cas , il n'eut pas peur de son bouh , ce qui ne parut pas satisfaire Seven , mais il était si heureux de le voir qu'il oublia son bouh raté

-Allons manger , je meurs de faim. Et oui , ça fait un bail. Je crois que ça faisait un moment qu'on avait pas arrêté se parler comme cela. J'ai hâte de manger des gâteaux. Ces derniers temps , j'essaye de cuisiner mais ce n'est jamais aussi bon que mes chips

Seven entra dans le café , une serveuse leur donna un place " J'ai eu le temps de bien avancer sur toutes mes affaires. J'ai reçu pas mal d'argent , alors j'invite. Je pense peut-être m'acheter une dernière voiture" dit-il alors "Mais j'aime bien cette période un peu plus calme dans mes affaires. De toute façon , j'ai besoin de clore tous mes dossier alors maintenant je peux presque finir le tiens. Tu te rends compte. Ça va faire bizarre de ne plus t'avoir comme client. Enfin bien que je suis stagiaire chez toi , mais ... Enfin tu vois"

Henry mettait un point d'honneur à toujours être resplendissant, sinon il serait un bien piètre acteur et mannequin. Il ne pouvait pas se permettre de manger beaucoup de gâteau (un morceau serait amplement suffisant) mais ce n'était pas trop grave. 

- A toi l'honneur, dit-il en s'asseyant en face de lui. Waw, tu essaye de cuisiner, c'est vraiment stupéfiant ! Tu es sur que c'est bien toi et pas un clone démoniaque? Mais bon, puisque tu aime toujours autant les chips j'imagine que c'est bien toi. 

Henry n'allait pas refuser l'invitation alors il le remercia et regarda le menu, cherchant le gâteau le moins calorique. Et comme d'habitude, il allait prendre un thé. Il lui jeta ensuite un petit coup d'oeil et lui fit un sourire rassurant et un petit clin d'oeil

- Qui te dit que je ne te demanderais pas un autre service? J'ai encore beaucoup de projet qui nécessite un hacker, ne t'inquiète pas, tu ne vas pas être au chômage longtemps... mais ma prochaine mission, ce sera pour après notre (il accentua bien le notre) petit voyage. 




Souten pouvait comprendre les mamans de Yann, elles ne voulaient surement pas prendre le risque que leur enfant s'éloigne d'elles en préférant sa famille biologique, ce serait surement douloureux. 

- Je pense que si tu ressens de l'amertume et de la colère envers eux, tu as le droit de leur dire, même si tu penses que leurs raisons étaient pertinente. Il ne faut pas garder ce genre d'émotions enfuis en toi ou ça finira par sortir de façon plus violente encore. Bien sur, si tu décide d'aller voir mais que tu préfère être accompagné, je te soutiendrais, mais je ne te promet pas d'être sympa avec eux. Pour moi, leurs raisons n'étaient pas bonne, même si je compatis à leur malheur. 

Il secoua ensuite la tête

- Et tu n'es pas idiot. 

- Tu m'as l'air un peu en colère contre eux. J'imagine ta tête à cet instant. Tu dois être trop mignon et je rate tout ça . Une raison de plus pour me morfondre dan smon lit , une soirée de plus plaisanta t-il un peu Et je ne sais pas si je leur en veux. Je pense que je le saurais quand je les aurais devant moi. Puis ce choix a t-il été pris à deux ? Je ne sais pas.

Yann se leva alors pour se prendre un verre d'eau "Je sais. Mais j'aime t'entendre me le dire. Peut-être que je me traiterai d'idiot plus souvent. En tout cas , je vois que tu es vraiment très protecteur avec moi. Je vais devoir l'être tout autant avec toi"




Seven parut tout content de l'étonnement d'Henry. Il était à ça de bomber le torse. Cuisiner n'était pas un exploit pour les autres , mais pour lui c'est comme s'il venait de dévoiler un super pouvoir à Henry.

-C'est mon vilain clone 606 . Il cuisine , il est mature et déteste les anime. Mourrez tous mortel devant 606 , l'homme moyen ! toujours mieux que 707 le grand gamin Tu m'as dis de faire attention à moi. Je me suis dis que suivre tes conseils ne me ferait pas de mal. Regardes comme je suis mature

Dit-il en faisant semblant d'arranger une cravate imaginaire . En tout cas , Henry semblait prêt à l'embaucher pour un second travail. C'est bien , au moins il aurait un super feedback d'un de ses clients. Les autres avait la manie de se plaindre.

Seven mit doucement le menu devant lui

-Je ne vois pas de quel voyage , tu parles ... puis il baissa son menu Puis je peux pas t'emmener. Tu as du travail. Puis tu sais , tu es ... Tu sais .. il montra son visage Pas vraiment passe partout avec tes traits caucasiens

Henry n'avait effectivement pas pu cacher sa surprise, c'était si rare que Seven cuisine, déjà même y penser et cuisiner était stupéfiant, son petit Honey grandissait si vite !

- Et bien, Monsieur 606, ravi de vous rencontrer, je dois vous appeler Six du coup? Souhaitez vous également que je sois votre éblouissant sex-friend? On ferait une partie a trois de cette façon, je suis sur que Seven serait ravi. C'est bien de suivre mes conseils, surtout que j'ai souvent raison. 

Bien qu'Henry comptait engager à nouveau 707, ce travail ci n'était qu'une sorte de "test", le vrai travail allait seulement commencé. Mais il n'en dirait pas plus pour l'instant

- Alors, parle moi de tes trouvailles. Et si, tu vois très bien de quel voyage je parle. Pourquoi crois tu que je n'ai plus une seconde a moi? J'ai pris de l'avance. Alors tu n'as pas d'excuse. Et je ne te savais pas raciste, rajouta t'il sur le ton de la plaisanterie. 



Souten ne pouvait pas être en colère contre des gens qui ne lui avaient rien fait, mais il n'allait pas non plus ne pas les blâmer pour un abandon. Pour lui la seule bonne raison, c'était pour protéger son enfant d'un danger proche. C'était quand même un sujet sensible pour lui, lui qui avait été un peu comme abandonné par son père. Alors il n'était pas du genre indulgent a ce niveau là, effectivement. Il rougit aux dires de Yann. 

- Je ne suis pas mignon, il n'y a rien a voir ! Et je ne suis pas fâché contre eux, c'est juste que je ne trouve pas leur justification suffisamment bonne, c'est tout. En tout cas, moi, je ne pardonnerais jamais à... enfin, bref. 

Il faisait maintenant les cent pas dans sa chambre, il faisait souvent ça quand il était agacé. Il rougit à nouveau quand Yann parla de le protéger. 

- Ce n'est pas nécessaire, et si tu le sais alors je ne te le dirais plus, ce serait du gâchis. Humpth, rajouta t'il comme puissant contre-argument.

- Ça te fait penser à ton père. C'est ça ? demanda t-il tout en connaissant la rêponse à la question Je suis désolé de te faire penser à ça. Mais ça pourrait nous être utile de rencontrer mes parents biologique. Ça pourrait te permettre d'avoir leur avis et de peut-être te préparer à un possible retour de ton père. Peut-être que ça te permettrait de pousser la discussion plus loin. Enfin , je ne connais pas votre relation alors

Yann finit par sourire et s'asseoir dans sa cuisine "Je me demande à quel point tu rougis. Tu ne fais que te rendre plus attirant . Et maintenant je n'ai même plus à te voir pour te trouver charmant. C'est mal , très mal . Tu te rends compte de ce que tu me fais ?"




Seven ne savait pas s'il tiendrait encore une semaine ce régime alimentaire. Les repas sans goût , ce n'état pas son truc. Et manger des légumes , lui donnait la drôle d'impression d'être un lapin. Mais voir Henry tant surpris lui faisait plaisir. Peut-être qu'il continuerait quelques jours de plus.

-Soyons modeste et admettons plutôt que j'ai très souvent tord , ce qui te donne beaucoup d'occassion d'avoir raison puis ses joues rosirent un peu 707 n'a pas envie de partager son darling avec 606 , et si tu prenais goût à l'incroyable maturité de 606 . Mauvaise idée

707 rapprocha sa chaise de celle d'Henry " Pour faire court , j'ai pu fouiller dans les anciennes transactions de l'entreprises de ton beau-père. J'ai tout d'abord du pêter plusieurs codes , longues histoires , codes complexes , autres hackers et déguisemét ainsi que quelques achats. Et hop , je suis tombé sur les transactions et plusieurs messages. J'ai pu remarquer que la phase de test des produits avait l'air différente de celle de ta compagnie. Je les ai comparé... Enfin , tu ne m'en voudra pas d'avoir fouillé dans vos dossiers pour faire la comparaison. Finalement j'ai appris que certains produits étaient commercialisé sans avoir été testé où alors ils sont testé sur des personnes. J'imagine qu'en voyant les dossiers , tu en sauras plus que moi puisque tu travailles dans le secteur pharmaceutique et que tu connais mieux le jargon que moi"

-Tu devrais te relaxer à la place de te presser pour ce voyage. Je ne suis pas raciste mais si je vais dans des coins dangereux , tu seras pris en otage. Je veux te savoir sain et sauf. Mais je sais que tu ne m'écoutera pas , n'est-ce pas ?

Henry se doutait qu'il ne tiendrait pas longtemps, mais il arriverait peut être a améliorer suffisamment ses compétences en cuisine pour y prendre gout, on ne savait jamais, tous les miracles étaient possibles.   Le jeune acteur eu un petit sourire

- Ca revient au même, que tu ai tort ou que j'ai raison, alors ça me va. Oh, tu es donc du genre possessif, c'est si adorable, tu devrais être ainsi plus souvent. Mais il n'y a aucun risque que je le préfère a toi... sauf s'il me fait un plat divin a tomber par terre. 

Henry grimaça à l'appellation beau père mais ne dit rien, écoutant Seven. Toutes ses protections ne l'étonnaient pas du tout. Il n'était pas non plus vexé que son ami ai piraté sa propre base de donnée, même s'il lui aurait donné accès si 707 lui avait demandé (mais ça aurait été moins marrant sans doute). 

- C'est une faute grave de commercialiser ses produit avant d'être validés. Il y a toute une procédure. D'abord les animaux - je sais c'est horrible - ensuite les humains si ça se révèle concluant, et que sur des volontaires. Ca peut être très dangereux ce genre de comportement, c'est sans doute pour l'argent... en tout cas il y a de fortes chances a ce qu'il aille en prison pour pas mal d'année si on arrive a le prouver... je devrais pouvoir le convaincre d'annuler ce mariage sans problème. Merci des informations Seven, j'en ferais bon usage. Je n'aime pas trop ce genre de méthode, surtout qu'une de ses potentielles victimes auraient pu être ma mère.


Il était évidemment sur que ce n'était pas le cas mais l'handicap puis la folie de sa mère le rendait plus sensible à ce genre d'abus de confiance. 



Souten n'aimait pas parler de son père, et encore moins de ce qu'il ressentait, alors il resta un long moment muet avec le fort désir de vouloir changer de conversation puis finalement il soupira. 

- Je ne pense pas changer d'avis. On est mieux sans lui. Crois moi. La meilleur chose a faire aurait évidemment été de réussir à guérir de son alcoolisme, mais il a préféré l'abandon. C'est quand même douloureux, même si je préfère ça à son horrible attitude quand il est bourré. Mais assez parlé de lui, je ne veux plus discuter de ça, si tu veux bien. 

En même temps comment est ce que Souten était censé ne pas rougir quand Yann lui disait ce genre de chose. Il n'avait pas l'habitude qu'on le trouve mignon ou charmant, c'était de sa faute ! 

- C'est plutôt a moi de dire ça, comment crois tu que je me sens moi? 

- Je ne te dis pas de l'accepter. Loin de moi l'idée d'imaginer ta famille dans une situation pareille. Surtout Yuuta , il est si jeune. Mais , tu pourrais s'il revient initier une conversation avec lui à propos des choses qui te rongent. Car , je sais que tu n'en parle pas avec ta mère , ni tes frères et soeurs et que tu as du mal a m'en parler. Alors , je pense que ça serait plus facile d'en parler avec le coupable. Mais tu as raison , changeons de discussion

Yann bu son verre d'eau et le posa ensuite dans l'évier "Oh? Est-ce que c'est une déclaration ? Donc tu te sens mal à cause de moi. J'aimerai beaucoup que tu me parles en détail de tout tes symptômes. Est-ce que tu veux que je parles des miens . " puis il finit par plasuer ses cheveux en arrière

-Attention , si tu me rends un peu plus malade , je vais devoir me venger au centuple . Tu t'imagines ? Si un jour , je venais à devenir très sérieux à propos de mes avances. Tu tournerais tout de suite de l'oeil , n'est-ce pas ?



Seven ne s'était pas montré possesif depuis un long moment. À quand remontait sa dernière crise de jalousie ? Lorsqu'il avait interdit à Kyo de toucher ses pasuets de chips. Ça remontait à un mois. Mais pour tout ce qui était humain. Ça allait peut-être même plus loin que Zéro, avant Zéro. Avec Chin-sun , il était très possesif. Seven détourna le regard.

-Je suis possesif avec mes ordinateurs , mes chips et mes figurines de personnage d'anime. il était attiré par une jeune femme dans la salle , plus par le dessert qu'elle tenait dans sa main , une coupe de glace Alors , il ne cuisinera jamais pour toi. Et 606 est le meilleur de moi-même , un homme moyen et non pas un chef cuisinier. Mais il est bon pour les milk-shake !

Seven se rapprocha pour parler des dossiers. Il avait utilisé l'appelation "beau-père" parce qu'il était encore lié avec Elizabeth. C'était sa fiancée légitime. Il se devait de respecter les intitulés. Il ne cesserait d'appeler Elizabeth , la fiancée et son père le beau-père. C'était plus fort que lui

-Tu n'as pas à me remercier. C'est mon travail et pour tout te dire. Je n'ai pas été rapide. En tout cas , j'ai mis tous les dossiers sur une clef. Ne la mets surtout pas sur ton ordinateur de travail. Je ne sais pas si ... il osa alors le dire Si. Ton père est au courant ou pas de cette histoire. Mais s'il l'est , le fait que tu fouilles l'alarmera et il supprimera tout. Je n'aime pas non plus ce genre de méthode. Mais je sais que l'argent compte beaucoup pour tout le monde de nos jours.

Puis il arrangea ses cheveux , ayant retiré son bonnet neko "J'ai réussi à avoir Jumin au téléphone. C'était assez dur de le savoir si déprimé . Il n'est vraiment pas le même que lorsqu'il est avec Lucas. Je crois que chaque punition lui porte vraiment sur le morale. Il n'arrête pas de me demander des nouvelles de Lucas dès que je l'ai au téléphone. Il a de olus en plus peur d'envoyer des messages. Et plus il est anxieux et plus son père se méfie. Mais il est sortit de sa chambre ce week-end. Il est assigné à domicile par son père et sa mère. Il nettoie durant la journée et réapprend les bases du savoir vivre . Il a une seule heure où il peut sortir. C'est lorsqu'il va au temple. Mais il est accompagné d'un voisin. "

Henry était moins du genre possessif, il était plutôt pour le partage, du moment qu'on ne lui abimait rien. Mais pour certaines choses, il était beaucoup moins prêteur, comme tout le monde. Mais c'était toujours flatteur d'attiser la jalousie de l'autre, et ça le rassurait en quelque sorte. 

- Je vois. Moi tu peux prendre mes cops si tu le souhaite, par contre je n'ai pas vraiment de figurine. Et si je te demandais une voiture, tu me laisserais te l'emprunter? Je me contenterais d'un milk-shake dans ce cas. Je ne savais pas que ça existait aussi au Japon. 


Futur beau père aurait mieux convenu, ils n'étaient pas encore mariés après tout. Mais ce n'était pas le plus important. 707 avait raison, il devait faire attention à son père mais alors a partir de quel endroit allait-il pouvoir regarder cette clé USB ? 


- Mon père serait un idiot s'il n'était pas au courant, avec tous les hacker qu'il a, et ce n'est pas un idiot... mais en même temps, penser qu'il puisse accepter ce genre de chose.... il a toujours été consciencieux au niveau des formules et des tests, et même s'il n'hésite pas à faire quelques petits trucs illégaux, il ne joue pas avec la santé de ses clients. 


Devait-il le contacter a ce propos? Il n'en avait aucune idée. Il préféra volontier se dérayer avec un autre sujet, même 'il était tout aussi déprimant... pauvre Jumin. C'était quand même dingue que personne n'arrive a le sortir de là. 

- C'est inhumain, on ne pourrait pas envoyer les services sociaux par surprise? Parce que j'ai un peu discuté avec mes avocats. Pour demander une émancipation anticipée, il faut l'accord des parents, s'il n'y a pas de preuve que la situation nécessite un éloignement...peut être qu'avec les enregistrements d'Adonis, on pourrait arriver à prouver, mais ce serait encore mieux qu'on ai un organe officiel qui appuie les preuves, comme les services sociaux. Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a pas de condamnation dans une histoire d'amencipation alors Jumin ne mettra pas ses parents en prison ça devrait déjà le rassurer. En ce qui concerne Lucas, la situation n'est pas tellement mieux. Enfin, si, il n'est pas maltraité, mais on voit qu'il n'est pas très heureux, il ne sourit presque plus. Ses parents ont acceptés de le laisser rester au Japon a condition qu'ils habitent avec lui pour le moment, ils ont tellement eu peur qu'a part aller à l'école, il ne peut plus faire grand chose non plus s'il n'est pas accompagné, c'est a peine s'ils n'ont pas mis un babyphone dans sa chambre au cas ou il fait une crise. Il ne voit toujours pas sa tante non plus. Et même a l'école, il est surveillé durant les pauses par des profs, à la demande des parents. Ils ne le font pas méchamment, ils sont juste inquiets, mais ils ne se rendent pas compte de la sensation d'étouffement qu'ils donnent à leur fils... c'est désespérant. 



Souten en avait déjà discuter. Enfin, hurler serait plutôt le terme, mais il y avait des circonstances que Yann ignoraient et qui faisaient que ce n'étaient pas si simple... Souten détestait son père, mais une partie de lui le craignait aussi. Après tout, il pourrait faire tant de dégât s'il décidait de revenir. Sa famille commençait à peine à se remettre debout, sa mère commençait à peine à penser à d'autres hommes. Il ne voulait surtout pas le revoir maintenant. Cependant, il n'en parla pas plus et le père sortit bien vite de ses pensées alors que Yann le taquinait de nouveau. Il était encore plus rouge qu'une écrevisse et il finit par réussir à balbutier

- Ce... ce n'est pas une déclaration. Tu sais très... très bien pourquoi tu me perturbe ! Je sais que tu joue avec moi, mais ce n'est vraiment pas drôle, je ne veux pas tourner de l'oeil alors que... alors que ça ne représente rien pour toi. 

Yann taquinait beaucoup Souten. Il était d'accord. Mais c'était plus fort que lui. Ça le dépassait un peu. Yann alla dans sa chambre. Il regarda au plafond et observa les dessins . Ça avait été une bonne idée de mettre quelques dessins en rapport avec ses tatouages dans sa chambre

-Oui , je sais. Je te perturbe parce que je t'attire .

Yann resta quelques instants silencieux "Ça ne représente pas rien pour moi. Je t'ai juste prévenu , il y a quelques secondes qu'il y avait des risques que mes avances se fassent plus sérieuse , si tu continue a être aussi attirant. Et tout cela ne représente pas rien pour moi , les désirs d'un inconnu à propos de moi ne représente rien pour moi . Tes désirs à toi , c'est bien plus différent. Comme tu es important pour moi , je porte une attention à ce que tu ressens. Mais est-ce que tu vas pouvoir supporter que je sois si intéressé par tes désirs ? "


Seven à la question d'Henry fut muet. Il voulait donner l'autorisation à Henry de prendre une de ses voitures. Mais ce qu'il aimait ses voitures ! Il mourrait si on venait à rayer un de ses petit bijoux. Rien qu'imaginer un accident lui donnait presque de l'urticaire. Seven finit par soupirer , un soupire presque tout droit sorti de son âme

-Je te la passerai avec difficulté. Beaucoup de difficulté. J'aime tellement mes voitures. Toutes mes voitures sont des achats réfléchis et certains modèles sont extrêmement rare. Mais si tu venais à me demander une voiture pour un gala ou un rendez-vous avec quelqu'un , je ne te le refuserai pas. Tant que vous ne faites rien dans pa voiture et quand je dis rien , je parle aussi de manger.

Seven haussa les épaules "Je sais pas , je ne suis pas japonais. Mais je sais que je peux suivre une recette sur les boissons sans soucis. "

-Peut-être qu'il a fermé les yeux dessus. Ou pensé que votre mariage aurait pu régler ce problème. Seven était retourné à sa place Enregistre le dossier dans un cybercafé et imprime les , là-bas.

Seven était vraiment désolé pour les petits. Quand il pensait que Zéro était la cause de tout ce désarroi. Il se sentait un peu coupable. Seven se concentra néanmoins sur les propos d'Henry ainsi que sa solution

-Une fois Jumin libéré. Peut-être que Lucas aura le droit à un peu d'indépendance. Jumin et Lucas savent se faire convaincant à deux. Oui , je peux caser un rendez-vous surprise dans leur planning en rentrant dans le système. Mais pour que ça sois discret , il faudra qe ça sois placé à la fin du mois. Mais j'ai un peu peur de ce que son père pourrait lui faire si rien n'est remarqué par les services sociaux ou s'il vienne le chercher plus tard. avoua t-il alors J'espère que tout cela pourra être réglé rapidement pour les deux. J'ai peur pour eux. Et si Lucas se laissait aller ? Ça pourrait avoir un impact sur sa santé. Puis j'ai dit à Jumin que s'il avait un gros soucis d'aller à l'ambassade américaine. Il serait intouchable . Mais j'ai l'impression qu'il perd de plus en plus la motivation pour se sortir de là. C'est si triste . Je veux les voir de nouveau heureux

Henry plaisantais, surtout, il ne comptait pas emprunter une des voitures de Seven, il voulait juste voir sa réaction. Beaucoup de difficulté, oui, il voulait bien le croire, il allait surement devenir malade s'il partait sans lui dans une de ses voitures. 

- Et si je fais des choses dedans mais avec toi? C'est acceptable? 

C'est vrai qu'un milk shake ça ne devait pas être si compliqué mais il préférait ne pas être le premier testeur, question de sécurité. Fermer les yeux, hein... hum, effectivement, son père était surement au courant, mais comme une des fraudes du beau père pouvait débouché à une belle découverte, peut être quille l'autorisait à continuer ses tests en faisant comme si de rien n'était. Un mal pour un bien, comme il dirait. Mais Henry n'était pas comme ça. 

- D'accord je ferais ça. Il y a beaucoup à imprimer? J'aimerais être le plus discret possible. 

Leur conversation dévia ensuite vers Jumin et Lucas. Il esprit lui aussi que la faute ne retomberait pas sur Jumin si les services sociaux débarquaient... peut être qu'ils devraient y réfléchir à deux fois avant de les envoyer, il y avait peut être un meilleur moment. 

- On ne doit pas se précipiter, on risquerait d'empirer les choses et on a déjà fait pas mal de dégats. On dirait peut être d'abord demandé conseil à Adonis, tu ne crois pas? Je ne pense pas que Luas se laissera trop aller, il a promis de rester ne bonne santé à Jumin. 



Souten avait difficile à entendre ce constat prononcé aussi naturellement, comme is c'était une évidence et tout à fait normal. Lui, il avait encore du mal à s'imaginer attiré par un homme, et puis c'était quand même très gênant quand la personne concernée était au courant de ce qu'il ressentait. 

- Ne dis pas ça comme ça, ça me donne l'impression d'être un gros pervers... 

Son coeur tambourina ensuite dans sa poitrine à cause de la réponse de Yann. Pouvait-il vraiment ressentir quelque chose que lui? Autre chose que de l'attirance? Et pourquoi ça le faisait plaisir, il n'était pas amoureux ! Et puis, ça le mettait aussi mal à l'aise. Qu'est ce qu'il ferait si les mots devenaient soudain des actes? Il sentait déjà qu'il avait le souffle coupé et une sensation de vertige. 

- Je... je ne sais pas... peut être que je préfèrerais que tu sois moins sérieux, arrête de me torturer comme ça, je n'ai vraiment pas le temps de penser à ce genre de chose, et je ne veux pas souffrir. Comment avance tes articles? 

Il préférait à nouveau changer de sujet.

Yann s'était allongé sur le lit. Souten du entendre un rire bref au bout du fil. Ce n'est pas comme si l'attirance de Souten pour lui allait le déranger. Il était célibataire et fier de pouvoir avoir un impact aussi fort sur Souten. Et être le premier ne pouvait que le rendre encore plus heureux.

-Ça va . Il n'y a que moi qui le sait , non ? Puis je suis aussi attiré par toi physiquement , alors ça n'a rien de pervers. Tant que tu ne t'amuse pas a m'imaginer en tenu d'adam , j'imagine que ça n'a rien de pervers.

Il se demandait quel était la limite entre normal et pervers maintenant . Sa question le fit réfléchir quelques instants "Mais moi je n'ai pas peur de l'être. Vas savoir comment je pense a toi la nuit. Ou même maintenant "

-Tu as passé plus 19 ans sans y penser. Je pense au contraire que tu as tout le temps. Ma carrière. Un peu en pause , ma foi. Ma patronne m'a donné des jours de congé. Je suppose qu'elle comprend la situation. Sinon , j'avance pour les yakuza. Je vais me tatouer dans ... Je ne sais pas quelques jours et j'aurais l'occassion de leur parler. Je ne sais pas encore ce que je vais me tatouer et où . Une idée ? Je pensais au torse ou au dos. J'ai encore de la place. Je compte faire mon prochain en australie , et je pense que ça sera mon dernier




Seven était devenu fan de voiture vers ses 17 ans. Alors qu'il était en voyage vers la corée du sud. Seven avait eut l'occassion de tomber sur une voiture sublime. Il avait eu le coup de foudre immédiat. Il s'était promis d'en acheter plein. Et Seven avait tenu sa promesse. Il avait même acheté le même modèle qui avait suscité son premier coup de foudre.

-Je ... balbutia t-il pendant qu'il rougissait , il passa une main dans ses cheveux et dit en chuchotant Oui .

Seven finit par regarder Henry "Après tout , ça me manque un peu ... À vrai dire tu m'as manqué" . Puis il se concentra sur leurs commandes qui finirent par arriver. Seven mangea ses gâteaux. Il en avait prit plusieurs pour se récompenser

-Et bien , tu seras discret. Si tu n'y vas pas en costard. Fais-comme si tu étais un étudiant. On a l'habitude d'imprimer nos gros dossiers dans des cybercafé. Imprimes les recto-versi et tout se passera bien.

Henry avait raison. La première personne à qui demander quoi faire serait Adonis. Il avait bien réussi à fuir avec le petit , il aurait des conseils

-J'ai cours d'anglais avec lui demain soir. Je lui en parlerai , ok ?

Henry adorait le voir rougir. Ca fallait vraiment le coup de poser ce genre de question, surtout quand il avait des réponses aussi affirmatives et positives. 

- Ca me manque aussi. Alors on le fera dans la voiture de ton choix un jour, c'est décidé. Si tu veux, je viendrais comme un cambrioleur cette nuit pour me faufiler dans ton lit, tu as des besoins qu'il faut combler après tout. 

Ce n'était pas si facile d'être discret quand on était quelqu'un comme Henry, qui aimait attirer l'attention et les regards. Mais il ferait de son mieux. Il devrait donc d'abord passer chez lui pour se déguiser. 

- Ah, ça me rappelle des souvenirs. Enfin, moi je n'imprimais jamais dans ce genre d'endroit, j'avais tout ce qu'il me fallait à disposition. Et peut être que je croiserais une jolie étudiant ou un mignon étudiant à croquer en allant imprimer mes trucs. 

Henry avait donc une fois de plus encore raison. Ca ne lui donnait pas envie de rester modeste, et il était presque en train de gonfler la poitrine. 

- Ok, parfait. 

Il mangea la salade de fruit qu'il avait commandé (et il avait aussi prit un petit gâteau, il n'avait pas pu résister) avant de s'attaquer à l'autre dessert, bien meilleur mais moins bon pour la ligne. 



Ca ne dérangeait peut être pas Yann, au contraire, ça avait l'air de lui faire plaisir vu le rire, mais c'était très différent pour Souten, il aurait préféré qu'il ne le sache pas, ça aurait été moins gênant. On ne pouvait pas revenir en arrière cependant, et Yann aurait surement finit par le découvrir de toute façon.  

- Jamais je ne t'imaginerais comme ça ! s'exclama tout en osant à peine imaginer son ami torse nu, et il se sentait déjà indécent. Et ne m'imagine pas comme ça non plus, surtout que la réalité sera surement moins plaisante que les rêveries. Non pas que tu pourra vérifier un jour ! ajouta t'il précipitamment 

Lui il trouvait qu'il y avait déjà suffisamment penser ces derniers jours pour tout une vie ! Mais il n'en dit rien et profita du changement de conversation. 

- Tu ne crois pas que ça va commencer a faire beaucoup? Les tatouages c'est beau au début mesure fois qu'on devient vieux et qu'on est tout fripé, il parait que c'est beaucoup moins joli. Je ne saurais même pas quoi te conseiller, je ne sais pas ce que tu as déjà.